« Les moutons entretiennent les montagnes ». L'image est ancrée aussi solidement que le Mont Bego dans le Mercantour.
Mais le pastoralisme est-il vraiment aux petits soins des reliefs ? Quels sont les impacts de l'élevage ovin sur les écosystèmes alpins ?
Ce que vous allez apprendre
- Pourquoi la pelouse naturelle est rare
- Comment la viande a remplacé la laine
- Que doit la flore alpine aux moutons
- Quel est le rapport entre les brebis et l'eau du robinet
- Comment les loups font baisser le chômage d'altitude
Proverbe chinois
Il faut imiter la source qui ne se tarit pas et non pas l’averse qui inonde la montagne.
Le pastoralisme, de quoi parle-t-on ?
Le pastoralisme est un mode de production de viande, de lait ou autres « produits animaux », grâce à l’élevage d’un bétail envoyé paître dans la nature. Étymologiquement, ces bêtes sont gardées par un pasteur, un berger. Leur alimentation est en partie offerte par le fourrage spontané des espaces dits naturels ou pastoraux.
Le code rural précise que l’utilisation de ces espaces est « extensive et saisonnière ». A d’autres périodes de l’année, le bétail peut être engraissé dans des prairies cultivées ou dans des bâtiments.
Le saviez-vous ?
En France, les éleveurs revendiquent l’usage pastoral d’un million et demi d’hectares en montagne.
Dans les Alpes, 700 000 hectares « d’alpages » sont exploités.
Les camions y déposent chaque année un million d’animaux, principalement des moutons et moins de vaches : c’est la transhumance.
Alpes, alpin, alpages
En agronomie, les alpages désignent des pelouses de montagne utilisées pour la pâture. En écologie, les pelouses qui poussent à partir de 2 000 à 2 400 mètres d’altitudes s’appellent des pelouses alpines. Celles-ci poussent de façon naturelle, car à cette altitude, le froid empêche les arbres et les buissons de pousser.
Jusqu’à environ 3 000 mètres, c’est l’étage « alpin ». Le royaume de l’herbe. Mais pas seulement. La richesse botanique y est toute particulière : la potentille blanc de neige, l’adénostyle à feuilles blanches, la gentiane alpine et autres merveilles ne vivent pas plus bas, si ce n’est dans l’arctique.
Cette richesse et le caractère herbacé de ces milieux sont souvent assimilés au « rôle d’entretien » par le pâturage. Mais il s’agit d’une idée reçue.
Contrairement aux prairies de plaine ou de basse montagne, les pelouses alpines n’ont pas besoin d’être pâturées ou fauchées pour exister. Plurimillénaires, ces pelouses sont adaptées aux conditions extrêmes de la haute montagne. Certes, des déboisements anciens ont pu abaisser la limite supérieure de la forêt, faisant parfois s’étendre les pelouses jusqu’à 200 ou 300 mètres plus bas que leur minimum naturel.
Mais bien souvent, même à ces altitudes intermédiaires, l’abandon du pâturage ne suffit pas pour que la forêt se réinstalle. Par contre, à de plus faibles altitudes, le maintien de l’herbe par la fauche ou le pâturage peuvent générer des paysages alternant ligneux et prairies, forts d’une biodiversité parfois riche.
Un peu d’Histoire
Issu du mouflon du Moyen-Orient, le mouton a été importé très anciennement en Europe. Le pastoralisme est lui-même ancien et a beaucoup évolué. Il a été plus petit, plus local, plus viable économiquement. Les moutons sont aujourd’hui le principal bétail transhumant dans les Alpes du sud.
Longtemps, une part essentielle de la production ovine fut la laine et le fumier, utilisé comme engrais. Or, à la fin du XIXe siècle, l’ouverture économique des frontières fit s’effondrer la production de laine française et de nouveaux engrais remplacèrent le fumier. Pour survivre, l’élevage ovin se convertit en production de viande d’agneau. Cette activité a été économiquement viable pendant quelques décennies.
Dans les années 1980, une nouvelle ouverture des frontières signe le début de la fin pour une production nationale peu concurrentielle. D’autant que la consommation d’agneau baisse continuellement. À nouveau moribonde, la filière est alors placée sous perfusion d’aides publiques.
L’élevage ovin a été sauvé, temporairement. Mais il continue encore aujourd’hui de décliner… Moins dans les Alpes du sud qu’ailleurs. Dans certains massifs alpins, les effectifs ovins ont même explosé en quelques décennies, essentiellement par adaptation des éleveurs au modèle productiviste et au système de subventionnement.
Le pastoralisme contemporain « à viande et à subventions » ne relève pas tant d’une tradition que d’une orientation économique assez récente. Combien de temps cela tiendra-t-il ?
Une exploitation intensive des montagnes
Le pastoralisme ne ménage pas la montagne. La pelouse naturelle supporte très mal les milliers de moutons. Les fleurs des hauteurs ne sont tout simplement pas faites pour être pâturées ainsi. Consommation, piétinement et déjections entraînent un effondrement du nombre d’espèces végétales.
Nombreux sont les botanistes ayant décrit le phénomène. La flore est dévastée, parfois jusqu’à l’érosion des sols. Ravinement et même coulées boueuses : les dégâts au sol n’ont rien à envier à ceux de la culture intensive de plaine.
A vrai dire, les grands troupeaux d’ovins raclant les sols de montagne ne relèvent pas tant d’un élevage extensif que d’un élevage intensif… dans la nature.
Une autre conséquence est celle des traitements antiparasitaires des ovins. Les produits biocides se retrouvent dans leurs crottes et empoisonnent les insectes coprophages, eux-mêmes consommés par d’autres animaux.
Les troupeaux transmettent aussi leurs maladies aux herbivores sauvages : pestivirose aux isards des Pyrénées, brucellose aux bouquetins des Alpes… C’est bien dans ce sens qu’a lieu la contamination.
Le loup, bouc-émissaire du pastoralisme
S’il est une espèce animale qui pâtit du pastoralisme à la française, c’est bien le loup ! Les abattages de Canis lupus sont ordonnés par l’État sous la pression des lobbies agricoles qui refusent en bloc la présence du prédateur naturel… dans la nature.
Pourtant, les éleveurs sont financés spécifiquement pour protéger leur bétail, en plus des subventions ordinaires qui permettent leur activité. Le salaire des bergers employés est subventionné à 85% dans les zones de présence de loups.
C’est ainsi que, tout en exigeant l’élimination du carnivore, les éleveurs se payent sur son dos en menant les moutons dans les alpages.
Les moutons mal protégés sont boulottés, des loups sont abattus en retour et l’élevage pastoral continue dans sa conception ouvertement hostile et conflictuelle avec la nature qu’il exploite.
Pas d’exception dans les parcs naturels
Les parcs nationaux français sont dotés d’une réglementation parmi les plus strictes en France pour la protection des espaces naturels. Mais cela n’empêche pas les parcs nationaux d’accueillir plus d’animaux d’élevage que d’herbivores sauvages. Incroyable ? Et pourtant…
Dans les Écrins et le Mercantour, les pelouses alpines des cœurs de parcs sont mises à disposition de plusieurs centaines de milliers de moutons chaque été.
Cette biomasse animale est environ 5 à 10 fois supérieure à celle des chamois, bouquetins, cerfs, chevreuils et autres grands herbivores recensés dans ces espaces dits protégés.
Et la nature dans tout ça ? La réalité est que les mammifères sauvages ne pèsent plus grand-chose face au poids du bétail, en cœur de parc national comme au niveau mondial.
Pastoralisme contre eau potable
L’effet le plus pernicieux du pastoralisme en montagne est certainement la dégradation de l’eau du robinet. Peu d’habitants des campagnes alpines savent que la mauvaise qualité bactériologique de leur eau potable peut être due aux déjections de moutons sur les massifs des sources captées.
Il faut dire que les documents sanitaires officiels n’évoquent le problème que très discrètement, malgré l’évidence des mesures effectuées (seulement deux phrases en pages 1 et 8). Les eaux chargées de germes issus des matières fécales sont peu filtrées par les sols calcaires des Alpes du sud.
Et dans ces communes rurales, les petites installations de traitement des eaux ne sont pas en capacité d’épurer suffisamment cette pollution agricole venue d’en haut.
Jason Goodwin
La montagne est déconcertante. Son paysage est secret. Les mots et les habitudes butent sur le passage des cols.
Le pastoralisme proche de la nature ?
L’image estivale des troupeaux sur les crêtes est charmante mais incomplète. Un bilan agronomique plus global doit prendre en compte l’ensemble du cycle des exploitations.
En consommant beaucoup d’herbe naturelle et moins de cultures coûteuses en eau, en engrais et en pesticides, le pastoralisme paraît moins néfaste, moins polluant, plus durable que d’autres modes d’élevage. Certains éleveurs transhumants parviennent même à produire leurs agneaux de boucherie sans avoir à les nourrir de compléments azotés.
La plupart le font toutefois, par nécessité de productivité. Achetée ou produite sur la ferme, la nourriture complémentaire des animaux plombe le bilan écologique de la production pastorale. Comme toute production animale, l’élevage pastoral reste moins rentable énergétiquement qu’une production plus vertueuse de protéines végétales.
Les tenants du végétalisme le savent évidemment. Ils rappellent que les plantes sont plus aptes que les côtelettes d’agneau à nourrir l’humanité.
Détail symptomatique, la plupart de ces élevages de montagne qui se veulent proches de la nature ne pratiquent même pas l’agriculture biologique. Enfin, sur la liste des impacts de cet élevage, on peut ajouter la pollution générée par les allers-retours routiers des animaux au cours de leur vie transhumante.
Le bilan global du pastoralisme n’est finalement pas glorieux. On est bien loin d’Elzéard Bouffier !
La montagne assez grande pour le bétail ?
Le bétail laissé libre ou conduit par le pâtre en montagne bénéficie par définition de très vastes pâturages. De l’herbe à perte de vue. Pas de barrière.
Même si ça n’est que de façon saisonnière avant de retrouver les bâtiments, ces conditions sont évidemment parmi les meilleures que l’on puisse offrir à des animaux de rente.
Est-ce généralisable dans le modèle mondial actuel de consommation carnée ou laitière ? Assurément non, car les surfaces disponibles sont beaucoup trop faibles pour y faire paître les quantités pharaoniques d’animaux nécessaires à cette consommation.
A moins que l’alimentation carnée devienne marginale, le pastoralisme lui-même restera marginal dans la production. C’est pourquoi le modèle pastoral n’est viable qu’en tant que petit annexe de l’élevage industriel, sauf à réduire drastiquement la consommation de viande jusqu’à son quasi-abandon… ce que ne prônent pas les éleveurs !
Pour conclure
Que deviendrait la montagne sans pastoralisme ? Aux faibles altitudes, landes et forêts remplaceraient spontanément les prairies. Avantage ou désavantage écologique, selon les affinités des espèces. A moins que d'autres formes agricoles apparaissent, qui pourraient maintenir des mosaïques profitant aux différents cortèges floristiques et faunistiques.
Quoi qu'il en soit, plus haut, les pelouses alpines délaissées par les moutons seraient en meilleure santé. Plus riches, plus belles. A perte de vue, ces paysages herbacés resteraient herbacés. Ils n'ont pas besoin de brebis pour ça. Sans elles, ils offriraient une plus grande diversité de couleurs, de fleurs, de papillons. Quelques abattoirs fermeraient et la vie sauvage serait mieux préservée.
Le pastoralisme est aussi utile à la montagne que l'exploitation forestière à la forêt ou les marins-pêcheurs aux océans.
Alors, comment aller vers un modèle de production agricole qui préserve les derniers espaces naturels que nous offre la montagne tout en générant ailleurs des espaces ruraux qui soient écologiquement riches ?
Quel pourrait être le terrain d'entente entre éleveur et nature ?
CommenterAssurez-vous d’un suivi de terrain efficace et argumenté qui sera le socle de votre futur projet de gestion ou de développement durable
Études de terrain
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Pierre Rigaux
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Naturaliste spécialisé dans les mammifères et les oiseaux, biologiste de formation, Pierre Rigaux étudie particulièrement les mammifères semi-aquatiques, les micromammifères et les carnivores européens.
Il est l’auteur, avec l’illustratrice Charlène Dupasquier, d’une « Clé d’identification des micromammifères de France » éditée par la SFEPM.
Il a coordonné la rédaction de l’ouvrage collectif « Les mammifères de Provence-Alpes-Côte d’Azur ».
Merci pour cet article très complet et très bien écrit. Je n’ose même pas imaginer le temps qu’il a du vous prendre. C’est une véritable mine d’information, posée, réfléchie, qui resitue excellent bien le contexte et les enjeux.
Pour tout vous dire, c’est chaque article sur notre blog qui nous prend autant de temps et nous demande autant de travail ! Mais au nom de l’auteur, Pierre, nous vous remercions vraiment pour ce retour.
Cela revient en quelque sorte à se poser la question de savoir si l’humanité est bonne pour la planète… L’essentiel est sans doute dit par l’illustre physicien Thibault Damour : « Einstein était conscient du fait que la notion habituelle de réalité est naïve et qu’on n’a pas le droit, en fait, de dire qu’il existe une réalité en dehors de nous, puisque notre seul accès à la réalité, au sens physique habituel, c’est la physique et ses équations. Et donc, Einstein était très conscient du fait que la physique est une sorte de métaphysique en ce sens qu’elle ne nous donne pas accès à une réalité qui préexiste. La notion de réalité doit être déduite des équations de la physique elle-même. Ce qu’est la réalité n’est pas quelque chose qui préexiste, mais il faut regarder la physique elle-même et changer notre conception de la réalité selon les lois de la physique et cela nous ramène à une pensée profonde du philosophe Emmanuel Kant qui disait que la façon dont l’être humain décrit la réalité, ça n’est pas comme naïvement on le croit, qu’il y a une réalité et que la description de la réalité doit copier ce qui préexiste, mais que c’est notre théorie du réel qui crée le réel, que la notion de réel est en fait créé par l’esprit humain qui crée de l’ordre dans l’univers autour de lui et c’est l’esprit humain, et la physique en particulier, qui définit la réalité et non pas l’inverse. » Tout est question d’équilibre, entre ordre et désordre, relatif à notre niveau de conscience
Bonjour et merci pour cette réflexion plus large qui gagnerait à être creusée… Mais pour garder votre chapeau quant à la question de savoir si l’humanité est bonne pour la planète, je répondrais que la question n’a pas réellement d’intérêt. Si une bactérie spécialisée dans les vertébrées, pour une raison aussi farfelue soit-elle, venait à éradiquer toutes les formes de vies attenantes, serait-elle mauvaise pour la planète ? Si nous avons conscience de notre impact sur notre environnement en règle générale, n’enlevons pas aux animaux, ou tout du moins partie des animaux, d’en faire autant même si les mécanismes ne sont pas identiques à une réflexion intellectuelle stricto sensu et peuvent relever du « simple » l’instinctif. N’en reste pas moins que nous sommes dotés de raison, alors raisonnons nous.
La physique et les mathématiques ne mettront jamais en équation l’amour et la beauté du monde … les modèles rationnels ne savent pas prendre en compte le subjectif et ne sont pas adaptés pour étudier le vivant, encore moins le sauvage. Ils ne peuvent traiter que la modernité technologique inventée par et pour nos sociétés dites du progrès, un leurre ! Quant à Kant, il était un grand philosophe et un pacifiste respectueux de toutes les espèces. Il préconisait l’absence de frontières pour éviter les guerres et permettre les flux migratoires indispensables à une bonne (bio)diversité … tout le contraire de ce que nos sociétés consanguines et guerrières imposent à la planètes !
« Celles-ci poussent de façon naturelle, car à cette altitude, le froid empêche les arbres et les buissons de pousser. » Le mélèze a besoin de froid pour bien se développer et il a su s’y adapter depuis des millénaires. Le mélèze parvient à supporter des températures glaciales en hiver, inimaginables chez nous : jusqu’à – 70 °C ! Voilà, dés le début du récit l’idéologie prend le pas sur la réalité: L’alpage est le symbole du pastoralisme et de son emprise sur le milieu alpin. En effet, c’est « alpage » qui a donné son nom aux Alpes et non le contraire! Les animaux prélèvent de la matière végétale. Les déjections restituent une partie de ce prélèvement. Ce retour « stimule » la vie biologique du sol les arbres peuvent monter beaucoup plus haut dans les Alpes-Maritimes qu’en Savoie, en adret qu’en ubac. Pour faire simple, seuls les vrais quartiers d’août ne se boiseraient pas à terme. Ceci est en mouvement : avec le réchauffement climatique, on « gagne » 0,5 °C par décennie, c’est-à-dire l’équivalent de 80 m de dénivelé. C’est considérable : sur les 3 dernières décennies (période qui a déjà subi le réchauffement), les limites altitudinales de végétation ont gagné 250 m ! « Que deviendrait la montagne sans pastoralisme ? » Longtemps. le pastoralisme a été considéré comme un facteur de dégradation de l’environnement: les forestiers du XIX“ siècle ont fait couler des flots d‘encre pour stigmatiser les méfaits de << la dent du mouton ». ont pourchassé sans merci les chèvres. condamné << l'incurie pastorale » responsable du déboisement, des érosions et des inondations… Bergers et éleveurs étaient des incultes fourvoyés dans des pratiques archaïques. remontant << a l'aube de l'humanité ». Le pastoralisme s'est adapté aux crises et à l'évolution du monde rural: la recherche. le développement. la valorisation ont contribué à la modernisation de l'activité et à changer les vieilles images. Aujourd'hui, les discours sur le pastoralisme en font étrangement l‘inverse de l'épouvantail d'autrefois: il serait devenu l'outil indispensable pour l‘entretien et la gestion des espaces montagnards. empêchant la fermeture des paysages et la disparition des patrimoines ruraux. Mieux. il serait aussi un facteur essentiel de la biodiversité en favorisant le maintien d'espaces ouverts et variés. Finalement. le pastoralisme extensif. en grande partie à l'écart des méthodes de l'élevage industriel. peut se prévaloir d'une << qualité environnementale » Par exemple, le site « Science et Décision » du CNRS + Université d’Ivry propose une synthèse des connaissances scientifiques qui confirme cette analyse (http://documents.irevues.inist.fr/handle/2042/31155): « Les paysages qui abritent la plus forte biodiversité sont composés d’habitats semi-naturels. /…/ Les principaux types sont les prairies exploitées de façon extensive ou peu intensive, les vergers traditionnels, les zones boisées (haies, bosquets champêtres, berges boisées). /…/ En France, 84 % des surfaces classées en » haute valeur naturelle » correspondent à des zones d’élevage en plein air (Alpes, Corse, Franche-Comté, Massif central, Pyrénées…). » « Détail symptomatique, la plupart de ces élevages de montagne qui se veulent proches de la nature ne pratiquent même pas l’agriculture biologique. » Avec, dans le haut Diois, un ratio de 1 ha par brebis qui pâture dans des landes ou dans des alpages sans engrais ni produits chimiques, quelle est l’opportunité d’être en Bio sinon de proposer un produit plus cher et donc moins valorisant? Dans ma commune l’Alpage est un site Natura 2000 qui est demandeur de pastoralisme pour préserver la biodiversité du site. « Le pastoralisme est aujourd’hui considéré comme une solution durable a l’entretien des milieux en faveur de la biodiversité. Il est également un outil de préservations des milieux contre les incendies. Par ses multiples vocations, le pastoralisme est donc présent dans de nombreux documents de planification territoriales comme les documents d’objectif des sites Natura 2000 mais également les plans départementaux de défense de la forêts contre les incendies. « « L’effet le plus pernicieux du pastoralisme en montagne est certainement la dégradation de l’eau du robinet » C’est pourtant dans les villages de montagne ou l’on peut boire la meilleure eau avec peut être quelques traces de défection animales qui n’ont jamais causées aucun souci de santé aux habitants, contrairement a ce que l’on peut trouver dans l’eau des métropoles! Tous les paysages, réputés naturels ou non, sont le fruit d’une coévolution du travail de la nature et de l’homme ». C’est à dire qu’ils sont le fruit de ce que permet la nature et de ce que le travail de l’homme y a fait. Pour le pastoralisme dans nos montagnes on sait que ce travail a commencé au néolithique, il y a 5000 ans. « le pastoralisme offre d’énormes avantages à l’humanité et devrait être considéré comme un élément majeur de la transition mondiale vers une économie verte »/…./ le pastoralisme durable dans les écosystèmes de grands pâturages libres / …/ préserve la fertilité des terres et le carbone présent dans sol, et contribue à la régulation de l’eau et à la conservation de la biodiversité. Les autres avantages qu’il présente se trouvent sous la forme de produits alimentaires de grande valeur. » cf Programme des Nations Unies pour l’environnement VARIATION DE LA VÉGÉTATION PASTORALE DANS LE PIÉMONT CONSÉCUTIVE AU CHANGEMENT DE GESTION DU TROUPEAU DÛ À LA PRÉDATION DU LOUP Battaglini L.M .(1), Martinasso B .(3), Corti M .(2), Verona M .(3), Renna M .(1) (1) Département Sciences Agronomiques, Forestières et Alimentaires – Université de Turin (2) Département Sciences Aliments, Nutrition et Environnement – Université de Milan (3) Docteur en Foresterie et Environnement – Profession libérale Extrait de la conclusion Certains alpages piémontais où les troupeaux ont subi de fortes pressions de prédation ont été abandonnés, mais c’est surtout le sort des secteurs marginaux, plus inaccessibles, difficiles à rejoindre et à contrôler. Tout ceci a déterminé un appauvrissement de la végétation et de la production, comme Bornard et al.(1995) et Cavallero et al.(1997) l’ont vérifié dans des situations analogues, à cause de la réduction de la charge animale appliquée et de l’abandon de l’économie agro-pastorale traditionnelle avec la disparition consécutive de phytocénoses d’intérêt pastoral, environnemental et culturel. L’élevage en zone de montagne est à la base de la conservation de la diversité des ressources pâturables, avec des répercussions sur l’ensemble du paysage alpin. La tendance évolutive avancée à la suite de la diffusion du loup favorise la cessation d’activité de certains éleveurs (surtout à cause de l’augmentation des frais de gestion), l’abandon partiel ou total des pâturages d’estive et des zones les plus exposées aux attaques, le commencement d’un processus de régression de la végétation et le déséquilibre dans la distribution de la fertilisation. Une telle tendance évolutive, liée sans équivoque à la gestion pastorale, est confirmée par la diffusion d’espèces de milieux pauvres, par l’expansion d’espèces arbustives envahissantes et par la réduction globale de la valeur pastorale. De plus, la nouvelle gestion des troupeaux qui prévoit le pâturage tournant avec des abris nocturnes dans des enclos pour la protection des ovins, entraîne un transfert de fertilité évident des pâturages aux enclos mêmes « Mais cela n’empêche pas les parcs nationaux d’accueillir plus d’animaux d’élevage que d’herbivores sauvages » Extraits de la charte des P.N.: Les paysages d’alpages et d’estives de ces cinq parcs nationaux recouvrent 460 000 ha (comprenant des pâturages d’altitude d’été et les pâturages d’intersaison) et se situent en zones cœur et en aires optimales d’adhésion. Dans les cœurs (excepté le PNC où l’on trouve également des espaces cultivés), le pastoralisme est l’activité agricole très largement majoritaire, voire exclusive. Il est également présent dans l’aire optimale d’adhésion de tous les parcs nationaux. Le pastoralisme contribue à la structuration écologique et paysagère des territoires, à la constitution du patrimoine naturel et culturel des parcs nationaux et à sa gestion. Ainsi, les paysages d’alpages et d’estives offrent une biodiversité et un caractère remarquable, résultat des interactions complexes et dynamiques entre activités pastorales et milieux naturels, que les parcs visent à préserver. » Une charte signée en démocratie que les écologistes remettrons en cause si ils prennent le pouvoir comme on peut mle constater dans cet article.
Merci pour ce commentaire complet qui compense le malaise que j’ai ressenti à la lecture de cet article et m’évite de me lancer dans la contre argumentation
J’ai proposé à Défi-ÉCOLOGIQUE, au nom des associations d’éleveurs et bergers et suite à la proposition de Julien Hoffmann, un article intitulé « 11 contrevérités sur la présence du pastoralisme et du loup dans nos montagnes » Pour le moment pas de réponse. J’attend de l’aide du Webmaster pour la mise en forme correspondant aux critères de son blog, mais j’ai l’impression que certaines priorités ne sont pas celles de contredire les têtes pensantes du « tout sauvage ». Mêmes si les arguments qu’ils avancent tiennent plus de l’idéologie que de la réalité et de la science. Mais soyons magnanimes et sachons remercier le seul blog écologiste en France qui accepte de publier l’avis de ceux qui vivent la cohabitation forcée.
Bonjour, Merci de m’avoir relancé par mail plutôt que de me prendre en otage au titre des commentaires publics, nous apprécions la démarche. Nous avons énormément de travail, sans rentrer dans les détails, hors votre papier en nécessiterait, pour le rendre lisible, plus que n’importe quel papier tel qu’on a déjà pu en publier sur notre plateforme depuis le début. Moins du 5è de votre texte relève de vos propres propos, le reste n’étant que des citations bien trop insuffisamment sourcées (le site de l’ademe ou de la LPO n’étant pas des sources en soi à moins que vous ayez un document précis sur lesdits sites à faire valoir), ceci est déjà loin d’être au niveau de notre exigence de contenus exclusifs. Et ce n’est là que la partie émergée de l’iceberg. Je vous demanderais donc un peu de patience avant de me voir vous répondre. Peut être même trouverons nous un moyen de vous publier malgré tout, mais dans l’attente, n’hésitez pas à arrêter d’utiliser les commentaires pour nous forcer la main, surtout en répondant à une personne qui n’était en rien concernée par votre requête.
Article incohérent.
On peut pas dire que vous sourcez vos dires. Merci à « Ouragan » (qui lui a donner des liens à ses dires) de nous remettre dans la réalité, on pourrait vite se faire berner par ce genre d’article idéologique non encré dans la réalité. Bref c’est fatiguant de tomber sur ce genre d’écrits en faisant ses recherches. En outre, je ne suis pas contre à un retour au chasseur/cueilleur… Un mouvement de citadins qui sont déconnectés du rural et de la vie paysanne. Ah non, c’est vrai, je ne vois jamais de gens extrêmes comme vous se nourrir seulement des plantes sauvages. Vous êtes comme l’agriculture intensive en bâtiments : hors-sol.
Ou habitez-vous?
Ou faites-vous vos courses?
Voilà du concret à développer : Intermarcher, Lidl… qui envahissent les campagnes… Attaquez les industriels qui violes la nature au lieu d’embêter ceux qui essaient de trouver un équilibre chaque jour, petit à petit… Bon allez, j’ai assez perdu de temps à lire votre article et écrire ce commentaire…
Je vous défi de garder un troupeau et de ne pas être contre la réintroduction du loup et de l’ours (et bcp de berger-e sont pour (voir association FERUS), car nous ne somme pas sous le contrôle du marketing agricole FNSEA)… Bref!
Bonne chance dans la vrai vie.
Étymologie Le choronyme « Alpes » qui définit l’ensemble de la chaîne apparaît dès le ier siècle av. J.-C. Selon une première hypothèse, l’origine est issue de l’appelatif gaulois alpe, lui-même issu d’une racine celtique ou pré-celtique alp qui viendrait d’albos signifiant selon Delamarre « le monde lumineux, le monde d’en haut ». Ainsi, il y aurait une forte connotation religieuse dans cette racine. (Wikipedia) Étymologie De alpe et -age ; du nom propre latin Alpes, ‘nom d’un massif montagneux européen’. (Antidote) Pas la peine d’aller plus loin si c’est ainsi que la vérité veut se répandre.
Merci, je n’avais pas le courage… C’est désespérant de lire autant de bêtises…
Le vrai problème que soulève votre long argumentaire est qu’il vient de quelqu’un qui vit ou qui soutient le pastoralisme d’un point de vue financier. Votre commentaire pourrait aussi venir de l’INRA qui il faut toujours le rappeler travaille au service de l’agriculture productiviste mise à part quelques chercheurs marginalisés qui travaillent sur le bio, l’agroforesterie ou la permaculture.
Vous citez les différents contributions de ce rapport de l’ONU comme un preuve scientifique mais ces personnes ressemblent à celles d’un organisme frère de l’INRA en Italie.
L’article et votre commentaire montre le fossé qui existe entre le monde agricole et les scientifiques lorsqu’ils ne sont pas au service d’un lobby, ce qui me semble être le cas.
C’est la situation de notre Société qui se divise de plus en plus qui transparait. Nous sommes tous à un carrefour de civilisation qu’on le veuille ou non, la cause en est le capitalisme qui conduit à toujours plus à l’industrialisation de tout pour enrichir quelques-uns au détriment de tous.
Ma vision de ce passage est qu’une partie grandissante de gens vont changer de façon de vivre. En particulier, en continuant à réduire leur consommation de viande, de produits non bio et durable et même en cultivant leur propre consommation de fruits et légumes. En effet, ils leur semblent plus simple de le faire eux-mêmes plutôt que de faire le tri entre tous les labels dont beaucoup sont trompeurs et ceux des agriculteurs qui ne veulent pas abandonner des pratiques culturales toxiques pour l’homme, l’air, l’eau, la terre et la biodiversité.
Ce changement est en route pour le bien de tous mais je comprends que ce soit difficile d’envisager ce changement quand tous les médias nous ont dit pendant des décennies que notre modèle d’agriculture a permis de nourrit la planète, ce qui est en partie vrai mais en détruisant sa fertilité. Autrement dit en sciant la branche sur laquelle nous sommes assis. Ce qui est faux c’est que cela a mal nourri le monde occidental et que ce modèle n’est pas majoritaire dans le monde.
Les différents gouvernements de notre pays n’ont jamais mis au débat leur politique agricole et ont conduit de façon continuelle une politique agricole productiviste qui nous conduit lentement vers un désert agricole si nous continuons…
Beaucoup de français veulent que cela change et vous ?
je note dans votre sondage à la question « le pastoralisme est il bon pour la montagne? » l’absence de l’éventuelle réponse « non de toute évidence »
Bonjour, j’ai ajouté l’option dans le sondage. Bonne journée !
Bon pour la montagne ??? Ce serait à elle de le dire ; la montagne que je connais le mieux est du genre taiseux. « Bon pour l’homme » serait une meilleure question, mais fort compliquée encore. L’homme vivant dans la montagne, ou l’homme actionnaire d’une compagnie de cargos spécialisée dans l’import de moutons néo-zélandais auraient des avis divergents. Le pro-loup abreuvé de crédits LIFE ? L’homme en général, français et au niveau de vie moyen +, est en général preneur des produits de la montagne, ses fromages, ses agneaux. S’il n’a pas basculé vers le versant vegan. Pour l’instant, cet homme là semble capable d’assumer dans ses désirs à la fois le pastoralisme et le loup, comme l’eau et le feu, le rouge et le noir … La longue histoire humaine, dans ses dix mille dernières années où l’élevage prend le pas sur la chasse, montre un combat perpétuel du pasteur pour protéger ses troupeaux. combat par les armes, par le poison et par les pièges ; combat admis par tous tant que se nourrir a été le premier souci. Mais c’est terminé au moins pour un temps. Trente années de tâtonnements déjà sur un « comment faire » nouveau n’ont créé que des rancœurs entre des « sachants » lointains et experts, et des paysans de plus en plus à bout. Mais les crises en général permettent à des règles nouvelles de naître.
Une solution : les humains deviennent tous végétariens et nous vivrons de plantes, fruits et baies sauvages. Est-ce possible ? Donc, nous ne serions plus du tout carnivores ! Mais le loup est un carnivore dans la chaine et d’autres, les rapaces (que j’aime autant que les mammifères prédateurs) m’amènent à cette conclusion : quand je mange de la viande, je participe à la mort d’un animal domestique ! Mais, sachant que les loups resteront avant tout carnivores, l’estive et l’élevage pastoral supprimés, je n’aurais comme solution que de manger cette horrible « viande éponge » importée de Nouvelle Zélande, où ce sont aussi des bêtes domestiques sacrifiés pour faire vivre des humains et enrichir des importateurs…
Merci ouragan d’avoir rétabli la vérité !
Merci pour cet article auquel il ne manque pas grand-chose, si ce n’est cohérence, impartialité, véracité du contenu, fiabilité des sources… P.S. : L’option « oui » dans le sondage serait un plus « impartialité » indéniable.
Bonjour Louis, Merci pour votre participation. En effet, nous n’avions pas mis cette option dans le sondage. Je l’ai maintenant ajoutée, afin que vous ayez vous aussi l’occasion de voter. Notez toutefois que nous n’avons jamais prétendu être impartiaux. Bien au contraire, nous aimons affirmer nos opinions et en débattre. En ce qui concerne la fiabilité des sources, je vous renvoi vers les liens présents dans l’articles. Les sources en question sont diverses, mais on y retrouve « Le Monde », le site officiel de la région PACA ou encore un site gouvernemental. Quant au reste des publications en ligne, elles sont toutes légitimes et ne sont pas d’obscures sites web dont personne ne connait l’auteur. Peut-être pourriez-vous développer votre point de vue en ce qui concerne la cohérence et la véracité du contenu ?
Avec certes un peu de retard, je me permets de vous répondre. Tout d’abord, merci de l’intégration de l’option « oui ». Tous les lecteurs ont effectivement noté que vous n’avez pas fait le choix de l’impartialité, ce qui a ses avantages et ses inconvénients mais du moment que c’est assumé c’est tout-à-fait respectable. Pour ce qui est des sources, celles qui sont fiables ne soutiennent pas nécessairement les propos de l’auteur et n’appuient pas non plus ses intentions : la première sensée montrer une filière peu concurrentielle et sous perfusion… on cherche où. Peut être pages 47 et 48 là http://www.franceagrimer.fr/content/download/42562/397510/file/BIL-MER-VIA-LAI-Bilan2015-Perspectives2016.pdf Concernant la fiabilité de certaines : les nombreux botanistes (en fait, une géologue à la retraite, c’est presque pareil…) et l’érosion des sols… je vais me contenter de ce lien : https://reporterre.net/Le-sorcier-de-la-prairie-ou Certaines sources sont récupérées pour falsifier les faits : Pour ce qui est du sens de contamination à propos de la brucellose : http://bulletinepidemiologique.mag.anses.fr/sites/default/files/BEP-mg-BE70-art3.pdf Je vais pudiquement passer sur la seule source qui dit la même chose que le lien qui la désigne (le refus en bloc du prédateur naturel, qui n’est rien d’autre qu’une auto-citation d’opinion…) Passons au salaire du berger « subventionné » ou indemnisè à 80% (elle dit quoi la source ?) c’est selon si l’on considère que l’éleveur débourse 20 % du salaire d’un employé dont il n’aurait pas besoin en temps normal (i.e. qu’il perd de l’argent) ou si l’on considère qu’il est incité à employer quelqu’un dont il n’aurait pas besoin en temps normal (i.e. qu’il est incité à perdre de l’argent) Attention à ne pas prendre le plafond dans le nez, ce qui dépasse, tant pis… Pour ce qui est de la biomasse des chamois, le lien est mort mais je tiens à préciser que la biomasse des fourmis et des vers de terre (deux grands pourfendeurs de cellulose !) est largement supérieure, si ça peut donner un sens à la comparaison biomasse sauvage/domestique (et surtout à l’opposition implicite)… Concernant la potabilité de l’eau https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01205228/file/C30Decau.pdf et https://www.inspq.qc.ca/eau-potable/coliformes-totaux Venons-en à la « nécessité de productivité » autrement appelée cahier des charges ou choix du mode d’élevage, dont le lien nous renvoie vers l’institut de l’élevage qui a pour vocation « d’améliorer la compétitivité des élevages herbivores et de leurs filières » qui fait la promotion de la productivité, quelle surprise ! On cherche encore où se trouve « la plupart » des éleveurs… Elzéard Bouffier, bon, on en est loin dans le sens où on ne favorise pas les ligneux, c’est sûr, mais ça http://www.photo-paysage.com/displayimage.php?pid=1508 c’est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO grâce à l’agropastoralisme, c’est doté d’une biodiversité TRÈS importante et c’est quand-même un peu une transformation qui est le fruit du travail de centaines de générations de pâtres persévérants desquels au demeurant, les autorités, pas plus que les botanistes qui s’y régalent, n’ont jamais fait cas… S’il reste des morceaux qui ne soient pas encore désintégrés, merci de me les signaler, on pourra aborder ça ensemble.
Après, si vous voulez, on passe à l’analyse sémantique.
Bonjour Louis, Merci pour cette analyse détaillée, nous allons nous pencher dessus rapidement. Pour ma part, je ne suis pas un spécialiste du pastoralisme (je m’occupe de la partie technique du site, principalement) et je vais donc contacter l’auteur de l’article, pour qu’il puisse vous répondre directement. Je vous souhaite une bonne journée !
Apparemment l’auteur tarde à répondre…
Impossible d’obliger les Anti-loups à devenir intelligents. Tu auras beau expliquer que la Terre est ronde, que toutes les preuves existent et ont été publiées… Peine perdu, eux disent qu’elle est plate et un point c’est tout. Tu auras beau expliquer que l’étage alpin est couvert de pelouses et le restera bien après la disparition des hommes et de leurs brebis ; que la toundra, c’est comme l’étage alpin et qu’elle existera toujours, avec ou sans herbivores domestiques, eux ils affirment que le mélèze pousse partout jusqu’à la température de -70° et que ce sont les troupeaux domestiques qui entretiennent la toundra et… l’étage alpin. Un enfant de 8 ans est capable de taper « étage alpin » sur n’importe quel moteur de recherche et constater que ce que je viens de dire est la réalité scientifique admise par 100 % des êtres intelligents, « eux » affirment qu’il s’agit d’idéologie… On ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif, et on ne fait pas réfléchir un anti-loup qui a décidé de ne pas utiliser ses neurones… Merci à Pierre RIGAUX d’avoir essayé…
Les « anti-loup » ne sont pas forcément tous des imbéciles illettrés, mais des gens qui vivent ou essayent de vivre de leur travail. J’ai côtoyé des bergers dans les estives et vu en Drôme un carnage de 18 agneaux et brebis égorgées ! Alors, prenons en exemple l’avis du Professeur Luigi Boitani de la Sépenzia à Rome, qui explique sur Arte qu’il faudrait accepter un compromis. D’ailleurs, allez voir et entendre en Toscane les problèmes entre loups et élevage : on peut aimer les loups la Nature sauvage mais ne pas être trop rêveurs…
si il n’y avait plus de brebis, plus de carnage, c’est la forte concentration des brebis en un point, qui agrave la tuerie
Oui, anti-loups et ultra-pastoraux, ces pastoralo-fachos qui osent traiter les écologistes radicaux (ou profonds) d’éco-fascistes ! On marche sur la tête dans ce pays qui devient la risée du monde entier. Sans compter les escroc-logistes de l’écologie politique (ou superficielle) comme Bové et Hulot qui appellent à tuer le loup pour sauver une filière ovine inutile et polluante. Sans compter les grandes assoc largement subventionnées et qui roulent pour leurs lobbies, faisant croire aux braves gens qu’ils défendent le loup en montagne alors qu’ils défendent exclusivement le pastoralisme (le reste est de la mauvaise comm !).
C’est vraiment dommage de 1) ne pas avoir donné le droit de réponse aux pasteurs. 2) avoir écrit un article à charge. L’écologie est l’étude d’un écosystème dans son ensemble. Malheureusement vous déplacez l’humain et l’activité humaine d’acteur à intrus. Un journalisme qui n’est pas impartial est-il bon pour l’information? Cordialement,
Bonjour Hugo et merci pour votre commentaire. Pour votre information, nous ne sommes pas des journalistes. Personellement, je pense que tant qu’un article cite des sources et que l’auteur ne fait pas preuve de mauvaise foi, le fait qu’un journaliste donne une opinion personnelle ne me dérange pas. Le problème, c’est lorsqu’un éditeur ou un media à grande audiance ne publie que des articles dont l’auteur n’est pas impartial, et en particulier lorsque ce media tente d’imposer une opinion. Ce n’est pas notre cas ! En effet, la zone de commentaires n’est pas censurée et les pasteurs ont donc un droit de réponse. En outre, nous avions proposé à certains pasteurs de rédiger un article en réponse à celui-ci, mais nous n’avons reçu aucune réponse respectant notre charte éditoriale. Peut-être voudriez-vous vous lancer dans l’aventure ?
J’ai toujours du mal avec les articles qui sont écrits dans l’unique intention de condamner sans appel ceux qui ne pensent pas comme nous. Ici, on voit clairement que l’intention est de contredire ceux qui voient avec un mauvais oeil la présence du loup, parce qu’il menace leur mode de vie, à savoir les éleveurs ovins. Présenter ces gens comme une menace pour les écosystèmes est une attaque ad hominem inique. Ces gens ne sont pas d’affreux capitalistes qui travaillent pour le compte de multinationales, ce sont des gens qui vivent du pastoralisme depuis plusieurs générations. Je me suis toujours méfié des extrémistes, fussent-ils écolos, car ils exacerbent les tensions là où il y a besoin de penser les choses dans la complexité. Ce n’est qu’ainsi que l’on résoudra les problèmes, de manière constructive et sans lancer des anathèmes !
Je vis à 150 km de départs de randonnées Pyrénéennes, je randonne assez souvent. Grâce à cette activité, je me suis rendue compte que l’élevage a des conséquences dramatiques en montagne. J’ai vu les hectares de pelouses recouverts par des bouses, des troupeaux de brebis en altitude qui polluent l’eau des sources, les endroits ou la flore est dévastée, et je me demande quelle est la place des espèces sauvages dans des endroits ou pullulent les troupeaux de brebis. Je bous quand j’entends les éleveurs dire que leur activité préserve les paysages, ou qu’elle est bénéfique à la montagne. Mais tout cela restait au stade de mes propores constatations, je n’avais jamais lu un article aussi bien documenté que le vôtre. Je vous remercie vivement de soulever ce problème.
Sans oublier que ces troupeaux attirent d’épais nuages de taons très agressifs. Une pollution biologique propre à pourrir la vie des promeneurs.
Comment peut on se dire naturaliste et écrire autant de conneries par ligne ? avec le rechauffement climatique la limite supérieure des forêts va remonter, entrainant la disparition des espèces des milieux ouverts. Les forêts pionnières sont sans intérêt en terme de biodiversité forestière: pas de bois mort, pas de vieux arbres, il faut des siècles pour récupérer des forêts naturelles. 2000 ans après l’abandon de terres agricoles, les anciens usages humains sont encore visibles.
Les forêts pionnières sont sans intérêt en terme de biodiversité? Bien évidemment que si, pour toutes les espèces végétales, animales et autres liées à ce milieu transitoire… Ce qui se passe après tout cataclysme (en dehors de toute responsabilité humaine) en un lieu donné depuis la nuit des temps (volcanisme, tempête, incendie …)
Je suis toujours effaré de constater que le gradient biodiversité soit utilisé en impliquant un jugement de valeur. C’est ainsi qu’on en arrive à considérer qu’un espace agricole (culture ou élevage), sous prétexte de biodiversité plus importante en nombre d’espèces, serait préférable au milieu initial qui a été rayé pour l’implanter… Il me semble plus judicieux, plus humble, de s’interroger en toute neutralité sur ce qui devrait être en un espace donné…Ce qui par ailleurs au-delà de l’impact agricole et autres activités humaines pose le problème de l’interventionnisme naturaliste qui cherche à façonner les milieux dans le dit but de « biodiversité »…
Bonjour. Pour bien se rendre compte il faut aller dans le Cirque de Troumouse dans le parc national des Pyrénées. En aout on se croirait dans une stabulation tant cela sent mauvais. Les crottes faute de coprophages s’accumulent d’une année sur l’autre. L’herbe est tondu à ras. Les fleurs sont quasi inexistante. Comme souvent la gestion est faite essentiellement par des agronomes pas assez formés en écologie. Pas de scientifiques naturalistes ou sans doute pas assez écouté. A cote de cela beaucoup d’ associations toujours en recherche de financements qui ont perdu leur voie voir parfois leur âme. La France a pris dans les années 80 un mauvais virage. Difficile de changer les choses maintenant même si on a des choses qui marchent mieux semble t il à nos portes (Espagne Italie) ou plus loin (Costa Rica, Nouvelle Zélande, Canada). Ceci dit tout n’est pas parfait la bas aussi. On sent quand même une prise de conscience chez nous mais ne faudrait il pas mieux se fédérer pour que cela ai plus de poids.
je reviens des pyrénées, pour constater sur des altitudes de1600-1900 m , la forte dégradation des chemin de randonnées pentu et en sous-bois donc humide et très FRIABLE sous les sabots d’un troupeau de 380 betes ovins et caprin mélangé, contrairement a l’humain en rando qui suis rigoureusement les sinuosité du sentier, les animaux prèssés par le groupe qui suit, coupe a travers les lacet du sentier faisant désceller et rouler les cailloux et ravinant d’autant plus par le nombre celui-ci
Cet article développe une vérité qui va bouleverser certains et révolter d’autres . S’attaquer au dogme du pastoralisme, qui serait a priori utile à la nature, est très courageux. Il s’agit là d’honnêteté intellectuelle. Bravo Pierre Rigaux!
entièrement d’accord avec toi Nappée, le pastoralisme, c’est aussi entendre dire que les prédateurs n’ont PLUS leurs place en montagne, que les aieux des bergers les ont éliminés ( je dirais braconné, bien aprés l’ouverture en 1972 du parc national des pyrenées ), et qu’ils ont eu raison, quant on voit les subventions versées pour l’achat et le dressage d’un patou, pour l’héliportage des vivres sur les cabanes, pour l’achat des clotures electrifiés, pour le financement d’un aide-berger, on voit bien que leurs activités ne sont plus rentables, face aux 350 millions de moutons Australien et Neo zélandais
Vous comme le loup sont inutiles à la Nature
Aussi sûrement que vous l’êtes à ce débat ?
Quelques réflexions: -Parler de pastoralisme « extensif » est un pléonasme puisque de part la définition du dictionnaire, le pastoralisme est par nature extensif donc tout élevage à caractère intensif, mème s’il se déroule ponctuellement en montagne ne peut porter le nom de « pastoralisme ». Il faudrait par conséquent bien préciser dans quel cadre on entend développer son argumentaire… -Résonner « écologique » en excluant l’activité humaine de l’éco-système montagnard aboutit à des conclusions absurdes…on pourrait en usant d’un vocabulaire scientifique condamné avec le pastoralisme… le maraîchage (mème « Bio ») en prônant le retour à la nature sensus sricto sauvage et la consommation exclusive des baies sauvages et des racines… – Car on peut se poser la question : « Mais qu’est-ce-que la montagne ?? » ayant fait le choix il y a bientôt quarante ans de vivre pleinement, toute l’année, au coeur des Pyrénées, c’est la question que devrait se poser toute personne prétendant parler au nom du milieu montagnard… La Montagne est elle un terrain de jeux ? un réseaux de sentiers pour randonneurs bucoliques ? (mais au fait ces sentiers qui les a fait ?), un réseaux de pistes de ski pour skieurs en mal de sensations (passer l’hiver tout le personnel qui gravite autour de l’activité touristique part à la Mer ?), des parois pour grimpeurs en mal de frissons, de l’Eau Vive pour s’éclater, une piste d’athlétisme pour son Trail ? éventuellement un lieu de Travail pour le paysan, le bûcheron, le charpentier… la montagne sans les hommes ça serait formidable comme les pays étrangers sans… les étrangers… je me permets de faire « l’avocat du diable » ayant été à un moment l’une ou l’autre des personnes citée plus haut… – Enfin, concernant certains traits repris dans l’article censés caractérisés certaines pratiques agricoles actuelles (subventions, primes, absence de présence humaine dans les estives…), je ne sais pas si le couperet est à faire tomber exclusivement sur la tête du Pastoralisme mais, si un examen plus large s’étendant au système capitaliste mondialisé et libéralisé à l’extrême n’offrirait pas une démarche critique plus objective…
qui doit cloturer autour des chalets, le proprietaire ou le berger ?
« l’élevage pastoral reste moins rentable énergétiquement qu’une production plus vertueuse de protéines végétales. Les tenants du végétalisme le savent évidemment. Ils rappellent que les plantes sont plus aptes que les côtelettes d’agneau à nourrir l’humanité. » A ceci près que les ruminants restent indispensables pour transformer les protéines végétales inassimilables par l’homme en protéines animales parfaitement assimilables et que la transformation de prairies permanentes en labour est impossible dans bien des endroits. C’est ce qui explique les résultats des études montrant que le régime permettant de nourrir le plus d’individus humains n’est pas le régime végan ou végétaLien mais un régime ovo-lacto-végéTarien. Cela dit la question pour un naturaliste conséquent ne me semble pas être « quel est le régime permettant de nourrir le plus d’humains sur cette Terre ? » mais bien ‘ »Comment s’y prendre pour stopper la croissance démographique de l’espèce humaine sur cette planète qui est d’ores et déjà dramatiquement surpeuplée et initier une décroissance de cette population? » De toute façon, la transformation d’une prairie en labour est tjs une une catastrophe écologique. Entre une prairie permanente, même conchiée, et un champ de céréales ou de légumineuse, il n’y a pas photo du point de vue de la biodiversité, voire de la naturalité. Enfin les végétaliens colportent bien des choses fausses sur l’élevage parce que lacunaires ou biaisées Cf. les 15 000 litres d’eau sans préciser qu’il s’agit d’eau virtuelle ou les comparaisons entre chiffres incomparables car obtenus selon des méthodes très différentes. J’ai dans le collimateur la comparaison entre les émissions de gaz à effet de serre calculées par la FAO selon la méthode du « cycle de vie » pour l’agriculture et selon une méthode différente pour les transports par le GIEC. Si comme le GIEC le fait pour les transports on ne compte que l’élevage seul ( élevage et consommations énergétiques primaires et secondaires de l’élevage, émissions des ruminants et gestion des déjections), ce dernier arrive loin derrière les transports à l’inverse de ce que colportent les végans et les perroquets qui le répètent sans vérifier. En ce qui me concerne, je considère qu’il faut bien distinguer comme vous le faites les pelouses alpines au dessus de la limite des arbres et les prairies (pâtures ou fauches) en dessous de cette limite. Pour la première, il est vrai que le pastoralisme de transhumance est plutôt mauvais et qu’il a failli détruire cette végétation. Pour les secondes, il faut reconnaître que leur fermeture par recolonisation de la forêt si elle semble acceptable du point de vue de la naturalité pure, ne sera pas une bonne chose pour la biodiversité. Il n’est d’ailleurs pas étonnant de ce point de vue que les Parcs Nationaux et notamment le Parc du Mercantour passent contrat avec des éleveurs pour l’entretien des prairies de fauche selon un cahier des charges garantissant des bonnes pratiques pour la préservation de la biodiversité de ce type de milieu. Loup et pastoralisme sont incompatibles. Il faut restituer des territoires pour le loup à l’étage alpin par exemple. Telle est le sens de la recommandation n° 17 (1989) relative à la protection du loup gris (Canis Lupus) du Comité permanent de la Convention relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l’Europe. Elle demande que chaque pays définisse «dans son territoire des régions adaptées à l’existence des loups » Il faut que ces régions incluent « les zones où le loup bénéficiera d’une protection juridique totale, par exemple dans des parcs nationaux, des réserves ou des zones de conservation spéciales ainsi que d’autres zones où les populations de loups seront modulées en fonction de principes écologiques en vue de réduire les conflits qui peuvent survenir avec d’autres modes d’utilisation des terres. » (directive n°2) Dans les «régions adaptées à l’existence du loup » et spécifiquement désignées pour sa conservation « un développement économique extensif susceptible d’être préjudiciable à l’espèce et à son habitat sera par conséquent exclu. » (directive n°4) En contre partie de ces directives, il faut aussi des zones où la présence du loup sera considérée comme inopportune et où tous les moyens nécessaires seront mis en œuvre pour l’en éliminer dès que sa présence y est avérée, qu’il ait ou non attaqué un troupeau. La coexistence du loup et de l’agneau est un doux rêve. Tant que les parc nationaux seront sous la coupe d’élus locaux, ils ne joueront pas leur rôle de territoires à l’usage exclusif d’animaux « sauvages ». Les conflits entre pastoralisme et naturalistes ne sont rien d’autres que des conflits pour l’usage des sols. Inutile de charger la barque du pastoralisme comme vous le faites dans cet article. Quels que soient ses défauts, défauts que je reconnais volontiers, il est incomparablement plus écologique que l’élevage industriel ou que l’agriculture céréalière même bio qui n’est qu’un combat incessant contre toute biodiversité dans des champs monospécifiques et ce n’est pas l’agroforesterie qui changera fondamentalement cela.
Un peu en retard, je me permets de vous reprendre sur un point particulièrement faux colporté par les anti végétariens, à savoir l’augmentation de la population humaine. Il est bien documenté aujourd’hui que l’essentiel des naissances d’humains a lieu dans les pays pauvres et en voie de développement, qui sont ceux qui mangent le moins de viande. La question du végétarisme ne se pose donc pas pour ceux-ci puisque le plus souvent, leur régime alimentaire est déjà en très grande partie végétal. Ce sont bien les populations des pays les plus riches qui sont responsables de par leur consommation plus qu’abusive de chaire animale, de l’appauvrissement de la biodiversité, du réchauffement climatique et d es dégradations des sols. Par ailleurs, vous faites preuve de mauvaise foi concernant la consommation en eau donnée par les associations pour l’élevage, certes elles comptent l’eau verte et l’eau grise mais elle fait la même chose pour la production des végétaux que nous mangeons.
Pas d’accord avec cet article qui n’est pas objectif et très ciblé. allez voir une montagne sans animaux et pleines de ronces vous verrez que pleins d’espèces de flore ont disparu .Si on retrouve encore autant d’espèces derrière les troupeaux c’est que ceux ci ont contribué à leur survie. joseph lapeyre des pyrénées
Et selon vous ils viennent d’ou vos moutons importés? Ils polluent de la meme manière mais ailleurs (un peu comme la soit disant voiture electrique non polluante). L’article a le defaut de n’etre orienté que sur une zone géographique. Autre critique votre loup est nourri artificiellement de mouton donc quelques abattages n’ont rien de scandaleux (l’idée étant que les loups ne subissent pas de terrible famine dès le retrait des moutons).
Bonjour
Concernant la diversité végétale, (flore dévastée), j’aimerai savoir comment vous en êtes arrivé à votre conclusion contredite par bon nombre de scientifiques. Vous avez comparé une parcelle broutée et une parcelle témoins ?
je suis berger dans les Pyrénées et cet article ne correspond pas à ce que je vis et observe dans mon métier. je vous donne mon avis personnel tiré de mon expérience et de ma passion pour la nature et la vie paysanne.
Vous déclarez que le pastoralisme est aussi utile que le sont les marins pêcheurs aux océans? Votre discours est dangereux, en plus d’être incohérent, et méprisant. Méprisant pour les marins pêcheurs et pour les acteurs du monde pastoral. Dangereux pour vos lecteurs et pour la nature. J’imagine bientôt les touristes passés devant ma cabane en me traitant d’enfoiré de pollueur! elle est bonne celle là! Vous comprenez bien, il est de mon devoir de rétablir la justice pour les bergers, pour les montagnes et pour la vérité.
les prairies alpines sans pression pastorales sont rapidement colonisées par des landes à calune, myrtilles, genévrier, genet, rhododendron. En l’absence de pastoralisme les prairies de pâturages disparaissent, avec leur cortège d’espèces associées. Elles ne se stabilisent pas, comme vous le décrivez. A long termes nous perdons des écosystèmes et donc de la biodiversité. l’abandon des systèmes pastoraux entraîne inévitablement la fermeture des milieux et la disparition d’espèces. Ces zones de hautes montagne font l’objet d’études, par des professionnels naturalistes, bergers, qui s’accordent sur ce constat et mettent en place des actions concrètes de réouverture de milieux, par écobuages, (encadré par les pompiers) ou par machines, (broyeur).
Je lis ensuite: » Consommation, piétinement et déjections entraînent un effondrement du nombre d’espèces végétales. » Ça peut être le cas sur des zones sur-pâturées, mais la situation actuelle, montre le phénomène inverse. une diminution des troupeaux et une fermeture des milieux, donc une disparition des pelouse alpines.
« les dégâts au sol n’ont rien à envier à ceux de la culture intensive de plaine. » Comparons un sol craquelé, sec, saturé d’herbicide, et une prairies de montagne? Vous l’avez dit dans un com, vous n’êtes pas journaliste et vous donnez des avis personnels. J’attend d’un article rédigé par un naturaliste, qu’il m’informe, qu’il m’amène à une réflexion et non pas qu’il me donne des avis tout fait sans fondements.
Mais vous persistez: « A vrai dire, les grands troupeaux d’ovins raclant les sols de montagne ne relèvent pas tant d’un élevage extensif que d’un élevage intensif… dans la nature. » A ce niveau de mépris envers les miens, je me demande si vous avez déjà fouler les hauts pâturages, parcouru une crête, bu à une source. Si ce n’est pas le cas, permettez moi de vous affirmez que nos montagnes n’ont rien à envié aux bâtiments en béton des élevages intensifs, ni à la tristesse d’un champ de maïs.
Nous arrivons au loup! grand titre: « Le loup, bouc-émissaire du pastoralisme » Au moins vous annoncez la couleur. Si j’ai bien compris votre analyse: les éleveurs sont payés par des subventions grâce au loup, et en plus ils lui tirent dessus, plutôt que de lui dire merci. Sérieux? Le sujet est simple vus derrière un écran. Quelle légitimité avez vous pour donner votre avis? puisqu’il s’agit encore une fois d’un avis, non explicité qui n’amène aucune réflexion. Vivez vous avec les loups? Possédez vous un troupeau? Connaissez vous l’attachement des bergers pour leurs bêtes? Avez vous déjà vu une brebis agonisante, les tripes à l’air? Le débat des prédateurs et de l’élevage est complexe, il y a des enjeux politiques européens,financiers, et les concernés, éleveurs et berger sont souvent écartés. L’ours à été réintroduit suite à des pressions de Bruxelles. Le gouvernement se moque pas mal des prairies d’altitudes, des papillons et des fleurs.
« Les tenants du végétalisme le savent évidemment. Ils rappellent que les plantes sont plus aptes que les côtelettes d’agneau à nourrir l’humanité. » Encore un autre débat: végétalisme…
« Détail symptomatique, la plupart de ces élevages de montagne qui se veulent proches de la nature ne pratiquent même pas l’agriculture biologique ». ils sont même pas bio de toute façon!! Niveau bac à sable. le bio encore un autre débat.
La dégradation de l’eau du robinet: Je n’ai pas eu de problèmes d’eau, mais comme tout bon berger je la dilue toujours avec du ricard.
Le pastoralisme plus qu’un système d’élevage, est une façon d’interpréter le paysage et de composer avec. C’est un ensemble de pratiques et de connaissances ancestrales, paysannes. Les populations montagnardes ont survécu en pratiquant le pastoralisme, comme les nomades. elles possédaient peu de bêtes, cultivaient en plaine un potager quelques céréales, et montaient les troupeaux en estive. les bêtes sauvages font de mêmes, cerfs, chevreuils, isard, passent l’hiver dans les bois avant de gagner les sommets en été. L’homme à copié la nature et adapté ses pratiques. c’est la grande mode de la permaculture, que pratiquait déjà nos ancêtres, adapté les cultures à l’environnement,le pastoralisme lui adapte l’élevage à son environnement. autrement dit le pastoralisme à façonner les paysages, et les montagnes ne seraient pas ce qu’elle sont sans l’activité pastorale. Donc oui s’il y a des fleurs, des prairies des isards, c’est bien grâce au travail des bergers depuis des milliers d’années.
On pourrait débattre alors sur le tout sauvage, l’abandon de l’élevage, et de l’agriculture pour un retour à la cueillette. Mais il me semble que les citadins vont vite être affamés.
Vous ne défendez pas la nature en incriminant le pastoralisme. Vos arguments sont faux, et incohérents, vous mélangez, la problématique du sur pâturage, avec celle des prédateurs, du végétalisme. Votre article est méprisant et infondé. J’attend des arguments, des diagnostics et inventaires appuyant vos propos. Votre raisonnement est basé sur de fausses informations, cela s’appelle de la désinformation. Votre blog est financé par bayer? Etes vous vraiment naturaliste, pour comparer l’élevage pastoral avec l’élevage intensif et souhaiter sa disparition, je doute fort de vos compétences.
Mon droit de réponse, votre charte:
« En outre, nous avions proposé à certains pasteurs de rédiger un article en réponse à celui-ci, mais nous n’avons reçu aucune réponse respectant notre charte éditoriale. » Quelle charte? vais-je être censuré?
» Le cas échéant, DEFI-Écologique se réserve également la possibilité de mettre en cause la responsabilité civile et/ou pénale de l’utilisateur, notamment en cas de message à caractère raciste, injurieux, diffamant, ou pornographique, quel que soit le support utilisé (texte, photographie, etc.). » Diffamant? injurieux? votre article pue la diffamation, l’injure, en sortant les arguments du contexte et en utilisant des informations non vérifiées. L’injure je le répète pour les marins pêcheurs qui triment pour survivre; et pour les bergers, éleveurs, et naturalistes qui luttent pour la protection de l’environnement.
La rédaction de DEFI-Écologique se réserve le droit de refuser tous contenus qui lui semblent inappropriés par rapport à sa ligne éditoriale (ton, contenu, liens, photographies, citations, sondage et tous éléments constitutifs dudit contenu). En gros vous pouvez raconter n’importe quoi et refuser toute réponse qui ne vous convienne pas. Ça c’est du journalisme et de la liberté d’expression!!
« Si la prise de position n’est pas exclue et reste soumise à validation de la rédaction de DEFI-Écologique, le ton se doit avant tout d’être autant objectif que faire se peut. » No comment.
Vous ne vous rendez pas compte de la dangerosité d’un tel discours? Et qu’elle légitimité avez vous sur le sujet. Internet est un outil formidable qui permet à n’importe qui de s’exprimer sur n’importe quel sujet. On voit bien le résultat. Heureusement tous les lecteurs ne sont pas des moutons, et certains font preuve d’esprit critique.
Je me permet de répondre cependant à quelques commentaires qui m’ont quelques peu étonné. Certains d’entre vous semblent révoltés par la présence de crottes, bouses, sur nos alpages. Sans blague? je vous propose donc, plutôt que de venir en montagne crotter vos chaussures, allez vous promenez le long du canal du midi, ou de la seine, les sentier sont goudronnés, et des poubelles mises à dispositions. Soyez sans craintes vous ne croiserez pas de moutons, ni de dangereux bergers. Pour ceux qui dénoncent l’érosion des sentiers par les troupeaux, sachez que sans les troupeaux les sentiers de randonnées disparaissent. C’est principalement grâce au pastoralisme que vous pouvez emprunter ces sentiers, les refuges où vous dormez sont des cabanes pastorales, et le berger quand vous vous perdez se fait un devoir de vous indiquer le chemin, ou de vous abriter en cas de mauvais temps. Merci à klod pour son commentaire sur l’invasion de taons suceurs de sang, ca ferait un bon scénar de série b. Je vois déjà la bande de potes dans un refuge isolé, attaquée par d’horribles taons carnivores.
j’invite les lecteurs les plus courageux, à prendre les sentiers et venir se rendre compte de la biodiversité et de la beauté des montagnes. Plutôt que de perdre son temps dans des articles foireux. Venez discuter avec les bergers, nous ne sommes pas des bouzeux sortis de « délivrance »! N’ayez craintes, on partagera le vin et le fromage, en échangeant quelques mots.
Car « la vérité Ya que ça de vrai. »
lo aulher
Bonjour,
Merci pour votre commentaire.
Vous déclarez que des études démontrent que les arguments de l’auteur sont faux. N’hésitez pas à partager vos sources.
Je tiens à rapeller que l’article concerne l’impact du pastoralisme sur la montagne, pas sa justification historique. La problématique, c’est le fait que le pastoralisme soit une pratique destructrice qui n’est plus nécessaire à la survie des populations concernées. Je comprends tout à fait vos arguments concernant les raisons historiques qui ont abouties à cette tradition, mais le contexte social, écologique et économique va encore beaucoup évoluer et ces raisons historiques n’existent plus aujourd’hui.
Enfin, nous ne remettons pas en question les difficultés auxquelles peuvent faire face les individus (bergers, marins pêcheurs ou autres), mais les systèmes et outils qui les contraignent à faire perdurer des traditions dont l’impact écologique doit être remis en question.
Concernant le droit de réponse : nous publions plusieurs outils de rédaction d’article (qu’ont utilisé tous les auteurs de ce blog) qui permettent de respecter notre charte graphique et éditoriale (attention, ce n’est pas là une charte de bonne conduite, aucune censure ou engagement personnel n’est nécessaire). Lorsque des personnes nous ont contactés pour répondre à cet article, nous leur avons fournit les mêmes outils que nous avons fournis à Pierre Rigaux (que vous pouvez trouver ici : https://blog.defi-ecologique.com/ecrire-article-blog/), mais ils n’ont pas souhaiter les utiliser, nous envoyant des articles non-sourcés, très longs et nécessitant énormément de travail de notre part. Nous avons donc refuser de les publier dans ces conditions.
« En gros vous pouvez raconter n’importe quoi et refuser toute réponse qui ne vous convienne pas. Ça c’est du journalisme et de la liberté d’expression!! »
Nous ne sommes pas journalistes. Nous sommes des profesionnels et nous diffusons ce que nous voulons. Allez-vous vous insurger sur chaque site internet que vous lisez ? Que les mentions légales l’explicitent ou pas, c’est de toute manière l’administrateur du site qui décide de ce qui est affiché ou supprimé.
Vous remettez en cause notre légitimité à nous exprimer sur le sujet après avoir exploré nos mentions légales avec tant d’attention, je suis surpris. Nous avons au moins le mérite d’être transparents et directs.
Bonjour à vous,
À notre connaissance et hormis un bug technique, l’intégralité des personnes de tous bords et de tous dogmes aussi à charge, comme vous l’êtes, soit-il, s’est vu publier ses commentaires ici.
Peu importe, cela sent la discussion stérile à plein nez. Non… Ce je vous propose c’est d’aller plus loin et de nous soumettre un article qui étaye les bienfaits du pastoralisme pour la montagne.
Nous ne pouvons vous garantir de vous publier car nous avons nos propres exigences en matière d’argumentaire et avons, pour cela, déjà refusé nombre d’article (notamment pro végan par exemple et pour vous rassurer).
N’hésitez pas à nous demander les règles de rédaction et les différentes contraintes de format, je me ferais un plaisir de vous accompagner.
» on ne se dispute bien qu’autour de définitions mal faîtes » , avant de clouer le » pastoralisme » au pilori ou au contraire de le promouvoir sur un piedestal ,il semblerait judicieux de préciser au préalable de quoi on parle….est-ce la méthode d’élevage extensive ancienne , ancestrale dont est issue l’éssentiel des paysages de montagne actuelle ( avec leurs équilibres, leur harmonie et aussi leurs débordements…)ou bien les systèmes d’élevage intensif qui s’inspirent de l’agro-buisiness qui est devenu la règle de production agricole de l’ après-guerre ? il semblerait que trois éléments que l’on pourrait nommer » pastoralités » aident à définir le pastoralisme : d’abord le caractère extensif de l’activité , ensuite le nomadisme en rapport avec l’étagement et le rythme des saisons propres à la montagne et enfin, la recherche de sources d’alimentation les plus locales possible pour les animaux ( ovins , bovins …). Une étude sérieuse et impartiale pourrait tenir compte de ces élements en examinant l’impact de chacun d’entre eux aux différents étages montagnards ….constat qu’en montagne les endroits qui sont les moins riches d’un point de vue floristique ce sont les endroits où pacagent trop d’animaux et ,où passent trop de ……touristes….alors quoi , faut il supprimer les brebis , les touristes pour que la montagne retourne à un état » primitif « , terre de contemplation pour les uns , terrain de sport ou de loisirs pour les autres ?? L’éleveur comme le moniteur de ski ou le guide comme le fabriquant de fromages ou le naturaliste etc… ont leur place en montagne par ce qu’ils en sont un de ses constituants et ce n’est pas en stigmatisant l’une ou l’autre de ces activités par un discours approximatif et partisan que l’on dessinera aux uns et aux autres des perspectives de vie préservant au mieux la Montagne ….un habitant de la montagne
Les arguments développés dans cet article concernent uniquement les zones de hautes montagne ET sur-paturées, et absolument pas le pastoralisme dans son ensemble. Ce qui me gêne le plus, c’est le discours purement idéologique en filigrane se résumant à « la présence l’humaine est forcément mauvaise pur la nature », ce qui scientifiquement faux. De très nombreux travaux d’écologues ont démontrés que la biodiversité est particulièrement importante dans les milieux semi-naturels. Tout est une question de pratiques agricoles. Beaucoup d’espèces ont co-évoluées avec les pratiques humaines, et la régression de ces dernières entraine la disparition de ces espèces. Les gestionnaires de sites naturels protégés (en général avec des bac+5 en biologie/écologie) et la plupart des associations environnementales, sont-ils si bêtes et incompétents au point de vouloir maintenir le pastorale via des contrats Natura 2000 et autres procédures ? Partir d’exemples d’une mauvaise gestion pastorale (bien réelle à certains endroits), pour conclure que le pastoralisme est mauvais pour la montagne est plus que discutable intellectuellement et scientifiquement… c’est une méthode qui n’a qu’une vocation idéologique. Dommage, car le surpâturage en montagne est une vraie problématique écologique qui mérite de s’y intéresser sérieusement.
Bonjour,
Pour moi, cet article rentre dans le cadre de la propagande anti-éleveur dans un contexte de conflit pro loup – anti loup.
Il a pour but en apportant une réponse ultra restrictive, sous un vernis naturaliste, de rallier à sa cause tous les gens qui vivent en ville et connaissent mal la montagne ou qui sont déjà acquis à sa cause et qui ne vont pas réfléchir à ses arguments.
« Le pastoralisme est il bon pour la montagne ? » : première grosse et principale manipulation et malhonnêteté intellectuelle de l’auteur, il va répondre à cette question en situant « la montagne » à plus de 2000 mètres !
Qui définit la montagne comme étant un espace de plus de 2000 mètres ? Personne.
Mais cet auteur oui, afin de fixer des œillères à ses lecteurs, de manière à cacher la réalité des écosystèmes des zones de montagne.
Et même si on rentre dans sa définition malhonnête de la montagne, les mensonges continuent :
« Les pelouses qui poussent naturellement de 2000 à 2400 mètres : le froid empêche les arbres et les buissons de pousser. »
Je te propose de regarder ensemble des cartes ign pour voir que même au dessus de 2000 peuvent pousser sapinières, mélèzes et forêt de pin à crochet sur certains secteurs.
Et pour bien coincer ces lecteurs dans le piège de sa manipulation sur la définition de la montagne qui commencerait à 2000 mètres il semble concéder que les pelouses peuvent descendre à 200 ou 300 mètres plus bas.
« Certes, des déboisements anciens ont pu abaisser la limite supérieure de la forêt, faisant parfois s’étendre les pelouses jusqu’à 200 ou 300 mètres plus bas que leur minimum naturel. »
Alors que la réalité est à l’inverse de ce raisonnement : les déboisements ont eu lieu de 0 mètres à plus de 2000 mètres sous l’action du pastoralisme pour créer des milieux herbeux depuis plus de 7 000 ans. Et c’est sa définition de la limite supérieure de la forêt qui est fausse.
Gageons que les milieux spécifiques locaux de cet auteur et peut être l’influence méditerranéenne ont induit chez lui une mauvaise appréciation, si tu ne veux pas avoir l’honnêteté intellectuelle le classer dans la catégorie des manipulateurs.
Si tu es fort en SIG cela m’intéresserait de voir la carte des départements concernés par la « loi montagne » (qui couvre 30 % du territoire au passage, ) avec seulement les zones au dessus de 2000 mètres !
Bonjour,
le problème n’est pas la présence de brebis en estives mais la taille du troupeau et la façon dont-il est conduit, quand il est conduit.Certains bergers ont bien heureusement l’amour du travail bien fait et savent mener leur troupeau de manière à ce que les différentes zones soient pacagées de manière à avoir une belle repousse et avoir un beau bétail qui aura profité, en fin de saison. Le problème c’est le sur-pâturage. Les zones sur-pâturées sont faciles à identifier. Il n’y pousse plus que des herbacées dont les bêtes ne veulent pas, généralement une seule et même plante recouvre des flancs entiers, et encore quand il y pousse quelque chose.
Remontez ne serait-ce que 50 ans en arrière, chaque vallon avait son berger, avec un troupeau qui ne dépassait guère les 500 têtes. Un troupeau que le berger gardait près de la cabane, voire même en dessous au début de l’estive et qu’il menait ensuite, petit à petit, de plus en plus haut.
Comment voulez-vous faire aujourd’hui avec des troupeaux de 2500 à 3000 têtes?
Comment voulez-vous faire quand les bêtes sont envoyées en estives avec pour seule visite celle des éleveurs 1 fois par semaine pour les meilleurs?
Comment voulez-vous faire quand on octroie un label qui spécifie que les brebis doivent évoluer librement sans gardiennage pour obtenir l’AOP tant désiré?
Comment voulez-vous faire quand l’intérêt n’est pas celui de l’animal élevé mais bien celui du portefeuille de l’humain qui le possède?
Quand comprendra t’on qu’il faut être plus intelligents que nos dirigeants et accepter de souffrir quelques années pour laisser tomber l’intensif et oeuvrer pour produire des viandes de qualité, avec un goût, une texture dont le consommateur ne se lassera pas et pour laquelle il ne regardera pas le prix.
Ne serait-il pas plus gratifiant pour un éleveur de mettre en avant le prix de vente d’une bête de belle qualité plutôt que les primes et les indemnités touchées par nombre de bétail entassé sur l’exploitation?
Nous constatons la destruction de la montagne dans toutes les alpes,parcs nationaux compris à cause de l’envahissement des moutons qui viennent par camions entiers se déverser, sans compter les attaques de patous sur les randonneurs. mais il y a également le transport de foin tout l’hiver tous les jours de la semaine par camions pour les nourrir l’hiver.
Un non sens, rien à voir avec l’agriculture de montagne. Seulement les aides vont certainement s’arrêter grâce au désastre sanitaire qui est arrivé et qui va perdurer. Les vaches ont été remplacées par les moutons, plus rentables grâce aux aides.
« Le pastoralisme est aussi utile à la montagne que l’exploitation forestière à la forêt ou les marins-pêcheurs aux océans. » Cette phrase dans votre conclusion est magnifique et résume à elle seule ce qu’est l’activité pastorale.
Merci pour cet article qui va à l’encontre de l’idée largement reprise qui voudrait que le pastoralisme est indispensable pour la montagne et ses paysages (Personne ne se demande jamais comment elle, cette montagne, faisait avant son exploitation par les activités humaines dont le pastoralisme). Cette idée (bancale) rejoint la problématique plus large du fameux slogan du monde agricole « sans agriculture plus de paysages », ceux qui en font usage oubliant (mais y ont-ils pensé un seul instant) le qualificatif « agricoles » (comprendre: sans agriculture plus de paysages agricoles…)
Que votre article fait du bien!
Le problème est toujours le même en fait: le FRIC et la vénalité humaine devant et avant toute chose…
C’est triste, mais j’ai confiance en la nature, elle a déjà commencé à nous présenter les additions, qui sont de plus en plus salées, et cela ne fait que commencer…
Article très superficiel qui prétend couvrir en quelques phrases des sujets nombreux et complexes : écosystèmes alpins,problème du loup, alimentation humaine, etc. Le tout avec un beau curriculum vitae pour passer pour plus sérieux, et faire croire qu’il s’agit d’un d’un exposé « scientifique ». Les très rares données factuelles citées sont partillement vraies certes (bien que présentées superficiellement). Mais leur assemblage hétéroclite vise surtout à véhiculer les convictions politiques/l’idéologie de l’auteur sur tous ces sujets, qui n’a finalement à peu près rien à voir avec les faits sensés les supporter. N’oublions pas le ton professoral et la part de mépris qu’il comporte : « dans cet article vous apprendrez comment il faut penser, c’est-à-dire comme moi », ce qui revient à dire « les gens qui ne pensent pas comme moi sont des ignorants/agissent par ignorance »
Bonjour à vous,
Et navré de le dire ainsi mais, il est difficile d’entendre votre argumentaire si tout du moins on peut le qualifier comme tel, dans la mesure où vous vous piquez d’exactement les mêmes mécanismes… Sources et CV en moins.
Par contre nous serions heureux d’en entendre plus de manière constructive de votre part dans la mesure où il n’y a pas de parti pris pour DEFI-Éco mais simplement tribune.
Bravo pour cet article.
Comment la montagne pourrait elle être une exception ? L’élevage animal est un problème partout sur la planète.