Interview de Leentje Van Doorslaer, responsable de campagne « Semences Sans Frontières » chez Kokopelli

Les semences, leur distribution, leur production et leur reproduction constituent des enjeux de taille pour la sécurité alimentaire mondiale.

Les Occidentaux que nous sommes se sentent globalement peu concernés par la chose, mais les esprits s’éveillent de plus en plus… On en sait quelque chose chez DEFI-Écologique !

D’aucuns font leur potager et comprennent mieux la portée de la graine et de tous les enjeux agronomiques et de biodiversité qui y sont liés.

D’autres se révoltent contre ces structures agroalimentaires tentaculaires qui détruisent une agriculture familiale dont nombre de pays dans le monde se nourrissent ou se nourrissaient.

Kokopelli participe plus qu’activement à cette prise de conscience et lutte aussi directement sur le terrain, notamment avec sa campagne « Semences Sans Frontières ».

Ce que vous allez apprendre

  • Les raisons pour lesquelles l’association Kokopelli s’est fondée
  • Quels sont les objectifs de Kokopelli
  • Pourquoi avoir élaboré une campagne « Semences Sans Frontières »
Dominique Guillet
Celui qui contrôle la semence, contrôle la chaîne alimentaire et donc contrôle les peuples !

Au regard de l’histoire de l’humanité, nous avons toujours été autonomes en matière de semences, ne serait-ce que pour des raisons pratiques.
Depuis quand et pour quelles raisons avons-nous, d’après vous, perdu cette indépendance ?

Portrait de Leentje Van Doorslaer
Portrait de Leentje Van Doorslaer Kokopelli

Pendant 12 000 ans au moins, les paysans et les paysannes du monde entier ont produit leurs propres semences, ont amélioré, sélectionné et créé de nouvelles variétés de céréales, de légumes…

Ainsi, les semences résultaient du travail des paysans et portaient en elles à la fois l’ingéniosité de la nature et la culture de ces paysans.

Malheureusement l’industrialisation de nos sociétés occidentales a bouleversé ces agricultures paysannes, respectueuses de la Terre-Mère. Les principes industriels d’uniformisation, de standardisation et de production intensive ont été imposés à l’agriculture et cela à l’échelle planétaire.

  • D’abord, la mécanique a remplacé le travail humain.

  • Ensuite la révolution chimique produisant les poisons et explosifs mortels utilisés pendant les deux guerres mondiales s’est propagée à l’industrie et à l’agriculture.

    Depuis et jusqu’à aujourd’hui, l’agrochimie détruit les sols avec les fertilisants de synthèse, fongicides, pesticides, herbicides…

  • Enfin, les semences ont été soumises aux manipulations génétiques.

    Les semences d’anciennes variétés ont été remplacées par des hybrides F1 (soit stériles, soit dégénérescentes l’année d’après) et des OGM (entrainant une utilisation accrue de pesticides et d’herbicides).

Leentje Van Doorslaer
Les principes industriels d’uniformisation, de standardisation et de production intensive ont été imposés à l’agriculture et cela à l’échelle planétaire.

En 1961, les multinationales de l’agrochimie ont commencé à prendre le contrôle des semences et donc de la chaîne alimentaire.

Sous le prétexte que transformer l’agriculture en industrie permettrait d’augmenter les rendements agricoles, elles se sont donné un cadre juridique qu’on appelle l’UPOV (Union Internationale pour la Protection des Obtentions Végétales).

Le véritable objectif étant de créer un marché captif, les semences ont été soumises au brevetage ajoutant une barrière légale : l’interdiction de reproduire les semences. Si bien qu’aujourd’hui, il est interdit de commercialiser, de cultiver ou de distribuer des semences de toute variété qui ne soit inscrite dans le catalogue national français du GNIS (Groupement National Interprofessionnel des Semences).

Les conditions pour l’inscription sur ce catalogue ont été restreintes aux besoins d’une agriculture intensive et de ses productions standards, privilégiant ainsi les semences hybrides F1.

En l’espace de trente ans, les multinationales ont racheté un millier de semenciers jusqu’à contrôler aujourd’hui 75% de la semence potagère planétaire.

C’est ainsi qu’en quelques décennies, nous sommes passés d’une culture paysanne avec des semences libres de droits et reproductibles en polyculture à une agro-industrie avec des semences stériles et brevetées, créées pour et par l’industrie.

Les origines du personnage Kokopelli

Personnage Kokopelli des indiens Hopis
Personnage Kokopelli des indiens Hopis Kokopelli

Chez les Indiens Hopis, peuple vivant dans les régions arides de l’Arizona et du Nouveau-Mexique et dont le nom signifie « pacifique », un personnage mythologique du nom de Kokopelli est associé à la fertilité et à la germination. Les autres peuples Indiens le connaissent souvent comme le « joueur de flûte bossu ».

Sa silhouette unique a été dépeinte au fil des siècles sur de nombreuses pierres et poteries des deux Amériques. Pour beaucoup, la bosse de son dos est un sac de semences qu’il sème à tous vents. Quant à sa flûte, elle est la source de l’esprit insufflé dans chacune des graines.

Face aux forces de destruction qui se déchaînent en ce moment sur la planète, le symbole de Kokopelli représente pour nous l’espoir d’une Terre à nouveau fertile et de Semences porteuses de Vie.

La tête de Kokopelli est couverte d’antennes cosmiques qui lui permettent de capter le chant des étoiles afin de l’insuffler aux Semences de Vie, aux Semences d’Étoiles, qui fécondent la Terre-Mère.

À moyen et à long terme, quel est le risque global d’une telle perte de souveraineté en la matière ?

Si toutes les semences brevetées appartiennent à une poignée de multinationales, cela signifie non seulement la fin de l’autonomie semencière des paysans, mais également la perte de leur souveraineté alimentaire.

Avec l’introduction des hybrides F1 et des OGM, la reproduction des semences est rendue illégale ou impossible.

Les semences et la manière de les cultiver sont deux aspects indissociables pour obtenir une bonne récolte. Ainsi, l’obligation de méthodes agricoles intensives axées sur la monoculture contribue également à la perte de cette sécurité alimentaire.

Seules les cultures variées peuvent assurer les différents besoins d’une population et seul un apport varié de nutriments permet de se maintenir en bonne santé. L’agro-industrie nuit à cette biodiversité agricole.

Témoignage de Bassirou Drame
Témoignage de Bassirou Drame Kokopelli

En plus de marquer la fin de la participation de l’agriculture au développement de la biodiversité, elle a contribué à détruire la diversité existante. Ainsi, après presque un siècle d’expansion de l’agriculture industrielle et chimique, la FAO (l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture) estime aujourd’hui à plus de 75% la perte de biodiversité dans le monde des plantes cultivées.

À présent, la biodiversité agricole se réduit à quelques grandes cultures parmi lesquelles le blé, le riz, la pomme de terre et le sucre. Alors qu’il existe potentiellement des milliers d’espèces avec lesquelles nous pourrions nous nourrir. Mais celles-ci sont interdites ou éradiquées par l’agrochimie.

L’association Kokopelli promeut le jardinage familial et se bat pour l’autonomie semencière, tout en faisant pousser des semences non répertoriées au catalogue, les vendant ou les distribuant gratuitement.

Leentje Van Doorslaer
Il existe potentiellement des milliers d’espèces avec lesquelles nous pourrions nous nourrir. Mais celles-ci sont interdites ou éradiquées par l’agrochimie.

Depuis 19 ans, Kokopelli a essaimé ses semences dans toute l’Europe. Des milliers et des milliers de jardiniers font maintenant leurs semences.

Nous sommes à la seizième édition du livre de Dominique Guillet « Les semences de Kokopelli », qui est avant tout un manuel de production de semences dans lequel il explique comment être autonome pour pouvoir s’opposer à la mafia de l’agro-industrie.

Campagne Semences Sans Frontières

Qui contrôle les semences contrôle les peuples

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L’association Kokopelli

Logo de l'association
Logo de l'association Kokopelli

Fondée en mai 1999 par Dominique et Sofy Guillet, Kokopelli est une association qui rassemble celles et ceux qui souhaitent préserver le droit d’utiliser, de donner ou d’échanger sans contraintes des semences de variétés, anciennes ou modernes, libres de droits et reproductibles.

L’association Kokopelli maintient une collection planétaire unique de plus de 2 000 variétés ou espèces de plantes potagères, céréalières, médicinales, condimentaires et ornementales.

L’histoire de Kokopelli

Histoire de Kokopelli ces six dernières années
Histoire de Kokopelli ces six dernières années Kokopelli

L’association a une Histoire longue et riche, vous pouvez lire l’intégralité de l’infographie au format PDF .

Comme bien souvent ce sont les populations les plus fragiles financièrement qui sont le plus exposées aux risques.
Comment cela se traduit-il sur le terrain dans le cas des semences non reproductibles ?

Plants de tomate en pleine croissance et bientôt prêts à être mis en terre
Plants de tomate en pleine croissance et bientôt prêts à être mis en terre AlchemillaMollis

Être privé de toute semence reproductible est un désastre total pour les pays les plus démunis.

À cause de l’agro-industrie, les variétés locales ne sont plus cultivées, l’agriculture vivrière est détruite et, avec elle, toute l’économie locale.

Quand les paysans plantent exclusivement du coton, du soja ou du riz, cela engendre une pénurie des aliments qu’ils ont cessé de cultiver. Ainsi, les populations sont souvent dépourvues de denrées de base pourtant produites en grandes quantités, mais dédiées à l’exportation.

Par ailleurs, face à l’endettement dû à l’achat des produits de l’agrochimie et des semences hybrides F1 ou OGM qui valent très cher, les petits paysans se voient souvent obligés de déposer le bilan suite aux fluctuations des prix sur le marché international.

Les paysans deviennent alors journaliers sur leur propre terre, vendue aux multinationales ou aux banques, pour rembourser l’emprunt souscrit.

Certains paysans ne voient plus dès lors comme issue que le suicide, individuel ou collectif, allant parfois jusqu’à ingurgiter les produits chimiques destinés aux champs.

Leentje Van Doorslaer
Certains paysans ne voient plus dès lors comme issue que le suicide, individuel ou collectif, allant parfois jusqu’à ingurgiter les produits chimiques destinés aux champs.

Autrefois, la liberté de reproduire leurs propres semences d’année en année apportait à ces mêmes paysans les avantages incontournables de la diversité, à savoir qualité et résilience. Ils étaient donc naturellement en mesure de faire face aux aléas climatiques ou économiques.

Le regain d’une agriculture exempte de brevets répond donc non seulement aux besoins des populations mais maintient également la diversité dans les champs et les assiettes tout en protégeant l’environnement.

« Semences Sans Frontières », par des dons de semences libres de droits et reproductibles, redonne espoir à de nombreuses communautés rurales qui se réapproprient leur production semencière et alimentaire et sortent ainsi de la dépendance vis-à-vis du marché.

Comment faire pour contourner le schéma industriel actuel de la graine ?

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D’après vous, de quels outils législatifs devrions-nous nous pourvoir pour nous prémunir d’une telle problématique ?

Vandana Shiva
Il est évident que le système alimentaire est un enjeu trop important pour être laissé au bon vouloir des multinationales, en particulier des grands semenciers qui influencent aujourd’hui de manière décisive les lois sur ce sujet.

Certes, les lois devraient contenir la notion de droit des paysans : leur droit à conserver, échanger, améliorer et vendre leurs semences de variétés anciennes ou nouvelles, libres de droits et reproductibles.

Personne récoltant ses haricots en plaine saison
Personne récoltant ses haricots en plaine saison

Il est également vrai que la solution la plus pertinente pour éviter un monopole des multinationales sur les semences, serait d’inscrire dans les lois l’interdiction de breveter des semences.

Mais, avant tout, nous sommes des militants et l’aspect législatif autour de la semence n’est pour nous qu’une gigantesque mascarade destinée à bloquer les ressources génétiques qui viendraient alimenter les populations que l’Occident s’acharne à affamer depuis des décennies.

Pour mener à bien une mission d’intérêt général, il faut savoir se placer en désobéissance civile.

Leentje Van Doorslaer
Pour mener à bien une mission d'intérêt général, il faut savoir se placer en désobéissance civile.

Nous n’attendons donc pas les modifications des lois pour agir, nous refusons systématiquement de jouer le jeu des administrations qui servent les intérêts des multinationales. Et comme toute prise de position militante, il y a des implications. Sous les menaces et les pressions, Dominique Guillet a pris des risques quand il a créé l’association.

Aujourd’hui, Kokopelli est reconnue pour ce travail !

Campagne « Semences Sans Frontières »

Logo de la campagne 'Semences Sans Frontières' de Kokopelli
Logo de la campagne 'Semences Sans Frontières' de Kokopelli Kokopelli

La plupart des paysans des pays les plus pauvres n’ont plus accès aux semences reproductibles.

Dans un but purement lucratif, les multinationales de l’agro-industrie les ont peu à peu remplacées par des hybrides F1 et des chimères génétiques. Ces variétés modernes étant stériles dans la majorité des cas, les paysans se trouvent contraints de racheter leurs semences tous les ans.

La campagne « Semences Sans Frontières » a pour objectif de faire don de semences fertiles à ces communautés paysannes afin de les aider à recouvrer leur autonomie semencière, leur souveraineté alimentaire et leur liberté sociale.

Les retours apportés par les projets soutenus depuis de nombreuses années nous permettent de cibler au mieux les besoins de ces communautés. Afin d’y répondre, et grâce aux adhésions et aux dons faits à Kokopelli, plus de 80% des semences offertes proviennent de notre réseau de semenciers professionnels et sont ainsi certifiées biologiques et reproductibles.

Le reste provient de dons de jardiniers amateurs passionnés par la multiplication de semences qui, chaque année, nous envoient une partie de leur récolte de leur jardin familial.

Soutien à l’Ile de la Dominique

Soutien pour l’Ile de la Dominique, après le passage du Cyclone Maria en septembre 2017. Dozoo Toussaint une femme de 84 ans sème les semences que Semences Sans Frontières lui a offerte. Vidéo réalisée par Vincent Nicolas

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L’association Kokopelli, qui porte la campagne « Semences Sans Frontières » dont vous êtes la responsable, est plus que reconnue pour son action en faveur de semences potagères et aromatiques Bios, libres de droit et reproductibles.
Dans le cadre du programme que vous portez, quelles sont vos plus grandes victoires et vos plus grandes désillusions sur le sujet ?

La sécurité alimentaire dans les pays les plus démunis passe par le développement du jardin familial. Sans semences, pas de jardin possible !

« Semences Sans Frontières » vient en aide aux populations dont les industries et gouvernements ont confisqué terres, semences et autonomie.

Ainsi en 2017, 267 colis (soit environ 500 kilogrammes de semences) ont été envoyés à des associations, des ONG ou des particuliers pour qu’ils puissent réaliser leurs projets de jardin partagé, jardin de femmes, installation de petites production, création de banques communautaires de semences, etc. afin de donner l’opportunité à des personnes en détresse alimentaire de produire leurs propres semences et leur propre alimentation.

Chaque graine envoyée emporte avec elle notre message d’incitation à la désobéissance civile pour le développement de l’agroécologie, la libération du vivant et la protection de la biodiversité.

Témoignage de Claire Butez, association Les Enfants de Kavresthali
Témoignage de Claire Butez, association Les Enfants de Kavresthali Kokopelli

Ainsi, les petits agriculteurs que nous soutenons doublent leur production alimentaire dans des régions vulnérables en recourant à l’agroécologie : un ensemble de méthodes qui ne font pas appel aux produits chimiques, préservent les ressources en eau et protègent la biodiversité et les sols à partir des semences libres de droits et reproductibles que nous leur offrons gratuitement.

Les retours et photos de ces gens souriants, qui peuvent enfin croquer à pleines dents dans des légumes vivants aux qualités nutritionnelles élevées, sont pour moi de vrais cadeaux qui emplissent mon quotidien de joie.

Devenue responsable depuis peu, j’espère, avec l’ampleur grandissante de cette branche humanitaire de Kokopelli, trouver des moyens de partager avec les personnes qui soutiennent nos actions les témoignages visuels et écrits des bénéficiaires.

Ces retours enthousiastes et reconnaissants des populations paysannes partout dans le monde, restant encore bien trop souvent oraux en raison de leurs difficultés d’accès aux médias de communication.

Leentje Van Doorslaer
Chaque graine envoyée emporte avec elle notre message d’incitation à la désobéissance civile pour le développement de l’agroécologie, la libération du vivant et la protection de la biodiversité.

En ce mois de mars nous offrons un nouveau départ à la campagne « Semences Sans Frontières » : conscients que la détresse alimentaire va toujours de pair avec des conditions sanitaires catastrophiques, nous tenons à offrir à nos bénéficiaires, en plus des semences potagères et céréalières, des semences de plantes médicinales et adaptogènes.

Pour cela, nous avons décidé d’ajouter les forces de nos Parrains et Marraines aux forces de notre réseau de producteurs bios, afin de produire les semences médicinales qui seront ensuite distribuées aux communautés paysannes du monde entier.

Nous avons besoin de toutes les forces militantes de nos adhérents et sympathisants pour relever ce nouveau défi. Nous proposons donc à toutes celles et ceux qui désirent accueillir dans leur potager des semences de plantes médicinales de parrainer une variété et de prendre part à l’aventure de la multiplication des semences !

Ainsi, nous espérons à la fois faire découvrir ou redécouvrir aux Parrains et Marraines l’usage de plantes ancestrales et amplifier la diversité des espèces que nous offrons aux communautés dans le besoin.

Tout le monde peut participer, nul besoin d’être adhérent ou fin jardinier, il suffit de se rendre sur la page « Semences Sans Frontières » de notre blog et de nous en faire la demande.

Les enfants de Kavresthali

Népal 2017, de l’association 'Les enfants de Kavresthali' que Semences Sans Frontières soutient

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Si en un claquement de doigts vous pouviez faire comprendre à tous les êtres humains un seul principe quant aux semences, lequel serait-il ?

La semence c’est la vie !

L’agriculture occidentale moderne est une agriculture de mort : elle brûle les sols, pollue les nappes phréatiques, éradique la biodiversité, engendre des semences stériles ou dégénérées, détruit le corps de l’Homme et sème le chaos dans les pays pauvres.

Leentje Van Doorslaer
L’agriculture occidentale moderne est une agriculture de mort !

Pas de semences fertiles signifie pas de vie !

Nous pouvons nous orienter vers des visions plus vivantes et dynamiques de l’agriculture et de la semence. Toutes les solutions existent, il suffit d’y croire et d’agir !

Permettons aux semences fertiles et reproductibles de se manifester dans nos jardins !

Tout comme le personnage mythologique amérindien Kokopelli, semons la vie ! Et partageons-la !

Ananda Guillet
Semons, dans les consciences et dans les coeurs, les semences d’une révolution fertile et vivante !

C’est quoi une SEMENCE LIBRE ?

L'évasion du Mouton #7 nous parle de Kokopelli

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Pour conclure

« Semences Sans Frontières » est une campagne ambitieuse qui a tout son sens et tout notre soutien.

À coups de pieds dans la fourmilière, Kokopelli a gagné sa place dans le paysage agricole en questionnant les pratiques, en dénonçant les dérives, en proposant de quoi aller de l’avant.

Les pratiques agricoles changent, même jusque chez les viticulteurs français. Il est certainement temps d’essaimer plus loin encore pour faire avancer les choses, entre techniques nouvelles et anciennes.

Essais, expérimentations, tentatives, adaptations… cette association l’a fait !

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Et vous, produisez-vous vos propres semences ?

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Julien Hoffmann

Rédacteur en chef — DEFI-Écologique

Fasciné depuis 20 ans par la faune sauvage d'ici ou d'ailleurs et ayant fait son métier de la sauvegarde de celle-ci jusqu'à créer DEFI-Écologique, il a également travaillé à des programmes de réintroduction et à la valorisation de la biodiversité en milieu agricole.

Il a fondé DEFI-Écologique avec la conviction qu'il faut faire de la protection de l'environnement un secteur économique pour pouvoir réellement peser sur les politiques publiques.

 Julien est membre de DEFI-Écologique.

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Une réponse à “Interview de Leentje Van Doorslaer, responsable de campagne « Semences Sans Frontières » chez Kokopelli”

  1. Comment Kokopelli se fait-il connaître des paysans hors UE , il y a-t-il un réseau associatif de diffusion des graines « libres de droit » ? Merci pour cet article. SDK.

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