Un sol nu, la nature ne connait presque pas. Le paillage, en cela, permet de rétablir un équilibre entre contraintes de productions et milieu de production : obtenir le résultat souhaité (légumes, fleurs, aromatiques, etc.) sans mettre le sol à mal.
Mais le paillage ne se limite pas à respecter le sol, il permet de limiter son temps de travail, d'utiliser bien moins d'eau, de multiplier la présence de microfaune, dont les vers de terre, et donc d'augmenter la croissance des plantes, et bien d'autres choses.
Pour certains cas, le paillis reste cependant une technique à utiliser avec modération.
Ce que vous allez apprendre
- Quels sont les avantages du paillage
- Quels sont les différents types de paillage
- Quels sont les limites de l'utilisation d'un paillage
- Comment réaliser un paillage
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Mieux vaut gagner dans le commerce de paille que perdre dans celui de l'or.
Les avantages du paillage
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Esthétique
Un paillage peut être esthétique… car oui, selon le type de paillage choisi on peut très bien travailler le visuel de son potager.
De beaux poivrons « Golden Treasure » ou de belles tomates « Copia » sur fond de paillis minéral, ça peut faire un effet bœuf !
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Battance
Sur un sol nu va facilement se créer une « croute » sous l’effet de la pluie. Ce phénomène, plus ou moins marqué, est désigné par le terme de « battance du sol » et est signe d’un sol dégradé.
Le paillage évite ce phénomène pour la simple et bonne raison que la pluie ne tombe pas directement sur le sol, elle est amortie par le paillage.
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Diminuer l’éclaboussure des plantes
A cela se rajoute la limitation des éclaboussures dues à l’eau tombant directement sur le sol, ce qui réduit le risque de maladie cryptogamiques (maladies causées par un champignon), mais laisse aussi vos légumes plus propres pour la consommation !
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Evite l’évaporation, limite l’utilisation de l’eau et réduit le temps de travail
Un paillage retient cette même eau en limitant son évaporation. En effet, grâce au paillage, l’eau reste dans le sol sur une plus longue durée. Plus longtemps disponible pour les plantes, elle leur permet d’avoir un milieu plus propice à leur croissance grâce à l’eau disponible.
Dans cet objectif, on peut également ajouter de la terre de diatomée à la démarche et maximiser ainsi la rétention d’eau. On réduit donc dans le même temps l’utilisation d’eau d’arrosage ET son temps de travail.
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Adventice et donc concurrence lumière
Un paillage réalisé dans les règles de l’art va très fortement limiter la croissance des adventices et autres concurrentes des plantes potagères. Le sol étant recouvert, les indésirables n’ont pas accès à la lumière et n’ont donc pas la possibilité de croître.
Moins de produits chimiques désherbants → moins de travail → moins d’adventices → moins de concurrence → plus de production !
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Repousser les ravageurs
Selon le type de paillage et les problèmes rencontrés dans le potager, il est possible de limiter la présence de certains ravageurs. Par exemple, un paillis de restes de coquilles de noix sera une véritable barrière à la progression des limaces et autres escargots.
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Microfaune et décomposition
Dans la catégorie microfaune « auxiliaire » : collemboles, protoures, diploures et autres vers de terre n’évoluent jamais sur sol nu. Un paillage permettra leur présence et, du même coup, l’activation en bonne et due forme de votre sol.
En effet, tous ces décomposeurs de matière organique vont nourrir votre sol et le rendre pour ainsi dire plus fertile.
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Tampon thermique
À la tombée du jour, le paillage va jouer un rôle de rétenteur de chaleur.
Cette dernière sera gardée dans le sol par le paillage qui sert alors de tampon thermique entre la terre et l’air. On augmentera ainsi la vigueur des plantes autant que leur longévité.
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Lessivage et lixiviation
L’eau pénétrant dans le sol trop rapidement emmène avec elle nombre d’éléments importants pour lui.
Le phénomène de lessivage (entrainement de particules solides — ex : argile) et de lixiviation (entrainement de particules solubles — ex : azote) est diminué par la présence d’un paillage qui limite donc l’appauvrissement des sols.
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Eviter l’utilisation de désherbants chimiques et diminuer le temps de travail
Un paillage réalisé comme il se doit (sur une terre bien aérée où toutes les adventices ont été retirées avec soin) ne verra quasiment pas de plantes concurrentes à la culture en place.
En effet, les adventices n’ayant pas accès à la lumière du fait du paillage, elles ne pourront pas pousser. Et voilà que l’on se débarrasse des désherbants !
Quant à l’eau, le sol étant protégé du soleil et du vent, il s’assèche bien moins vite et permet des économies considérables.

La notion de paillage dans la nature

Dans la nature, le sol nu n’existe quasiment pas (hormis les roches ou les déserts).
Il suffit de prendre l’exemple de la forêt et de sa « litière forestière », couche de végétaux (feuilles, mousses, branchages de toutes tailles, humus) recouvrant l’intégralité des sols, pour le comprendre.
Inutile d’essayer envers et contre tout de réinventer la nature : laissez vos sols recouverts !
10 plantes pour recouvrir un sol nu
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Sedum couvre sol rouge — Sedum spurium
Sedum couvre sol rouge - Sedum spuriumStan Shebs Très résistant aux conditions extrêmes, le sedum couvre sol rouge tapisse littéralement le sol de ses fleurs d’un superbe rouge.
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Saxifrage blanc — Saxifraga ardensii
Saxifrage blanc - Saxifraga ardensiiMeneerke Bloem Plante que l’on peut aussi bien mettre en pot, elle se plaira surtout dans les milieux rocailleux.
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Oreille d’ours — Stachys lanata ou byzantina
Oreille d'ours - Stachys lanata ou byzantinaJean-Pol Grandmont Plante douce autant à l’œil qu’au toucher, elle est résistante à toutes les conditions de sols et toutes les conditions de sècheresse.
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Campanules des murs — Campanula muralis
Campanules des murs - Campanula muralisWouter Hagens Pratique pour recouvrir les bords de murets comme son nom l’indique, elle est aussi rustique que résistante.
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Grande pervenche — Vinca major
Grande pervenche - Vinca majorIsidre Blanc Les sols ombragés ne lui posent pas de problème et ne lui empècheront pas d’attirer les insectes en recherche de pollen.
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Acaena magellanica — Acaena magellanica
Acaena magellanica - Acaena magellanicaStan Shebs Particulièrement recouvrante, elle apprécie les sols un peu sableux.
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Azorella trifurcata — Azorella trifurcata
Azorella trifurcata - Azorella trifurcataSten A feuilles persitantes, cette plante restera très basse et couvrira le sol tout au long de l’année.
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Erigeron de Karvinski — Erigeron karvinskianus
Erigeron de Karvinski - Erigeron karvinskianusKenpei Plante peu exigente, elle poussera bien en milieu rocailleux et fleurira tout l’été.
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Céanothe rampant — Ceanothus thyrsiflorus repens
Céanothe rampant - Ceanothus thyrsiflorus repens A. Barra Dans les massifs ou près des murets, cette plante se couvrira de bleu à la fin du printemps et, du fait de ses feuilles persistantes, couvrira le sol toute l’année.
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Lysimaque — Lysimachia punctata
Lysimaque - Lysimachia punctataBjoertvedt Si cette plante est fragile face aux escargots et limaces, elle n’aura besoin que de beaucoup d’eau pour s’épanouir.
Les différents types de paillage
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Feuilles mortes
Les feuilles mortes sont tout à fait d’à propos pour constituer un paillage dit « végétal ».
Une fois un minimum humidifié elles tiendront au sol sans problème. On peut viser de 8 à 10 centimètres d’épaisseur (l’équivalent de ce qui tomberait d’un arbre).
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Tonte de gazon
Toujours dans la catégorie végétale, la tonte de gazon, souvent disponible en masse, est tout aussi indiquée même si elle se décompose assez rapidement et demande à être remplacée régulièrement.
Le gazon fermente et peut augmenter la température du sol, mieux vaut donc viser une épaisseur de 1 centimètre qui se décomposera rapidement et que l’on renouvellera.
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Paille de céréales
La paille de céréales est très efficace si tant est qu’on en place une couche assez épaisse (5 à 8 centimètres assez tassés).
Elle a également l’avantage de se trouver relativement facilement.
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Écorce de pin
Les écorces de pin se trouvent dans le commerce sans difficulté, il faut néanmoins faire attention aux plantes qui en bénéficieront du fait de l’acidification du sol par les écorces.
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Bois Raméal Fragmenté
Gros plan de BRF - Bois raméal fragmenté prêt à l'emploi Le Bois déchiqueté, aussi appelé Bois Raméal Fragmenté ou BRF ou encore copeaux de bois, est certainement la meilleure des options.
Il s’agit de récupérer les déchets de taille des haies et de les broyer. C’est une des plus belle valorisation de la haie que l’on puisse faire, mais il convient de le réaliser en fin de saison (à la période de taille… logique !) et, une fois le bois déchiqueté, le placer dans les jours qui suivent.
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Paillettes de lin
La paille de lin, également appelée « paillette » parce que bien plus fine, est très appréciée pour son côté esthétique. Prenez garde à bien l’arroser à l’installation pour éviter qu’elle ne s’envole.
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Toile de coco, toile de jute et feutre de paillage
La toile de coco, la toile de jute ou le feutre de paillage ont un très bon comportement et permettent par ailleurs des plantations de grande taille.
Ils existent en rouleau ou en dalle selon les contraintes de terrain.
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Paillis minéraux
Le paillage minéral permet de réchauffer le sol et de ne pas avoir à le changer ou à le renouveler chaque année.
Mais cela veut également dire qu’il faut pouvoir, dans sa tenue de jardin ou d’exploitation, pouvoir se le permettre. Ainsi, hormis le fait qu’il faille sélectionner des plantes à pailler qui aiment particulièrement la chaleur, on pourra aussi en choisir le rendu esthétique.
Un paillis confectionné à base de branches malades ne doit pas être mis au pied des plantes pour éviter tout risque de maladies cryptogamiques (maladie causée par un champignon).
Fougère, prêle, aiguilles de pins et thuya sont réputés antifongiques et peuvent donc palier à ce problème, mais non sans gros risques d’impacter la vie du sol.
Il faudra donc éviter de mettre les restes de paillis de ce type dans le compost ou de les laisser au sol, voire de les enfouir, sans quoi vous allez stopper l’activité de votre sol en réduisant la présence de tous les champignons !
En cela, par exemple, le thuya pose même un véritable problème de retraitement dans les centres de tri. Ensemble, tuons les thuyas !

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Le paillage oui, mais…
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Limitation du réchauffement des sols
Si le paillage permet de garder la chaleur, posé trop tôt, il empêchera le sol de se réchauffer au printemps.
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Acidification des sols
Certains paillis ne sont adaptés à toutes les cultures.
Le thuya ou les écorces de pins, que l’on pourrait penser comme étant utilisable sans problème, vont acidifier les sols ou risquer de le déstabiliser en tuant les champignons.
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Périodes de paillage pour éviter la rétention de l’eau, selon le type de sol
Garder l’eau dans le sol est une bonne chose… mais pas trop. Le paillage peut également étouffer le sol en retenant trop d’eau (surtout en période de fortes précipitations) ou quand le sol en retient déjà lui-même.
Un sol gorgé d’eau ne verra pas de microfaune se développer.
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Sans culture, favoriser le couvert vivant
Si le sol doit rester nu pour une raison ou pour une autre ou si, comme lors du point précédent, on a un sol présentant beaucoup d’eau, il faudra favoriser un couvert vivant pour faciliter l’évacuation de l’eau en surplus.
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Certaines plantes n’aiment pas le paillis
Certaines cultures demandant peu d’eau (ail, oignon, échalotes) et n’apprécient donc pas le paillage.
Dans la même veine, les jeunes plants seront pour la plupart ravi de voir le paillage arriver… 7 ou 10 jours après plantation.
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Pas de replantation
Les plantes paillées ne peuvent pas se ressemer elles-mêmes.
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On voit la paille dans l’œil de son voisin, mais pas la poutre dans le sien.
Comment pailler

Avant de réaliser votre paillage, préparer la terre est essentiel notamment en la grattant un peu, mais surtout en faisant en sorte d’avoir tout désherbé au préalable.
C’est au moment de ce désherbage que vous sentirez, à la main donc, si la terre s’est déjà réchauffée ou non (pas de paillage sur sol gelé).
S’il faut faire attention à ne pas étouffer vos jeunes plants avec votre paillis, vous pouvez aussi en rajouter au fur et à mesure. Le paillage se dégrade de toute façon en cours de saison (hormis le minéral), nécessitant des rajouts.
Essayez de maintenir un paillage végétal de 6 à 10 centimètres d’épaisseur, n’hésitez pas !
Arrosez bien votre paillage lors de son installation pour éviter qu’il ne s’envole et pour faire en sorte qu’il commence à participer de la vie du sol. Faites bien attention à ce que le paillage reste un minimum aéré pour éviter d’étouffer le sol en dessous.
Pour conclure
Les paillages sont réellement pleins d'avantages, c'est un fait. Nombres de solutions existent autant pour le particulier souhaitant être cohérent avec son potager, que pour le professionnel qui a ses contraintes de terrain.
Il faut cependant éviter quelques erreurs et bien entendre que c'est une connaissance de notre sol qui fera la différence… comme souvent.
Reste à creuser la façon dont il faut mettre tous ces paillis en place, mais j'imagine que vous avez des retours d'expériences à nous faire ?
N'hésitez pas à nous en faire part dans les commentaires ci-dessous !

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Julien Hoffmann
Rédacteur en chef — DEFI-Écologique
Fasciné depuis 20 ans par la faune sauvage d'ici ou d'ailleurs et ayant fait son métier de la sauvegarde de celle-ci jusqu'à créer DEFI-Écologique, il a également travaillé à des programmes de réintroduction et à la valorisation de la biodiversité en milieu agricole.
Il a fondé DEFI-Écologique avec la conviction qu'il faut faire de la protection de l'environnement un secteur économique pour pouvoir réellement peser sur les politiques publiques.
Julien est membre de DEFI-Écologique.
Je suis content d’avoir lu cet article. Déjà sensibilisé à la permaculture et autres astuces pour épargner son sol, la nature, son temps de travail, etc. je lis souvent ce genre d’article mais je ne vois que rarement les inconvénients à prendre en compte pour optimiser l’usage du paillage…
Merci pour ce commentaire ! Nous essayons d’être objectif au possible. Connaître les inconvénients d’une technique c’est, pour nous, se donner les moyens de l’utiliser au maximum…
Bonjour, l’article est plutôt complet. Néanmoins j’aurais rajouté le foin comme mode de paillage car idéalement il doit protéger et nourrir la microfaune du sol et pour cela le foin et l’un des plus complet . Cela dit merci pour cet article qui m’aura tout de même permis d’apprendre certaine choses.
Effectivement, le foin est également une solution de paillage. Nous avons cependant décidé de ne pas l’aborder ici pour sa complexité à l’utilisation… Au mauvais moment et selon les quantités, les problématiques de faim d’azote et autres sont en effet plus délicates à gérer et mériteraient presque un article entier sur le foin dans son intégralité 🙂 Merci de votre commentaire en tout cas, il est tout à fait pertinent et apporte un plus au contenu !
bonjour merci pour votre article je cherche depuis un moments un article sur la décomposition du bois en forets . je suis toujours a la recherche de matériaux naturels pour embellir et nourrir mon jardin en me promenents dans les bois je me suis aperçus qu avec la décomposition du bois j avais différentes couleurs vivent allant du blanc au rouge vif pour faire mon paillage je m éclate et prend beaucoup de plaisir a trouver dans la nature se qu il me faut pourquoi dépenser des fortunes quand il nous suffit de regarder autour de nous tout en respectant… Lire plus »
Très intéressant, je pratique le paillis permanent depuis bientôt 4 ans et franchement c’est top et pour certaines cultures c’est franchement génial, en particulier pour la pomme de terre 🙂 Quelques remarques par rapport à ma pratique: * en anticipant un peu, c’est une bonne manière de démarrer une nouvelle zone de culture * je paille même l’ail, oignon et échalote sans constater d’effet néfaste (ma terre étant argileuse, elle retient pas mal l’humidité mais ça a pas l’air de poser problème) * au fil des années, j’ai constaté un changement de la terre, elle est bien plus grumeleuse, la… Lire plus »
Merci pour vos retours d’autant qu’effectivement l’idée de tabler sur la décomposition du paillage durant l’hiver est vraiment intéressant quoi qu’à calculer pour le maîtriser. Quoi qu’il en soit lors de la prochaine refonte de l’article afin de le mettre à jour nous tiendrons compte de vos remarques et fouilleront cela plus avant.
Bravo ! Je découvre le site et m’en réjouis. Précis, bien rédigé, de bon conseil : une mine de renseignements ! Merci.
Bonjour et merci ! On pourrait presque croire que nous avons atteint notre objectif… Mais non, nous continuons à augmenter, améliorer et travailler nos contenus ! En tout cas encore une fois merci pour vos retours et les encouragements sous-jacents !
Merci pour cet article très instructif !
Content qu’il vous ait plu ! N’hésitez pas à le partager 😉
Bonjour, merci pour cet article très intéressant mais j’ai quelques petites questions. Je fais des études d’agronomie et j’ai pu aborder la science du sol et diverses techniques d’agriculture. J’ai pu lire un peu plus haut que le paillage végétal avec du foin était complexe dû au fait notamment de devoir gérer la faim d’azote mais est-ce uniquement pour le foin ou d’autres végétaux possède un coefficient carbone/azote supérieur en carbone ce qui entraîne un risque de faim d’azote ? Je souhaiterais réaliser un test de paillage pour de la viticulture biologique cependant mon père me répète que c’est trop… Lire plus »
Bonjour et merci pour vos questions ! Pour ce qui serait d’autres végétaux au coef carbone/azote supérieur en carbone, oui, il en existe, mais de ceux que vous aller utiliser au potager ou même dans vos vignes (sauf à importer), peu. De toute façon ce n’est pas autant le matériaux lui-même qui compte que la période de mise en place et le fait qu’il soit sec ou non. C’est pour cela que je parlais de complexité 🙂 Concernant vos vignes, il faut prendre garde car, contrairement à ce que dit votre père, un bon paillage risque plus de les faire… Lire plus »
Bonjour Monsieur Hoffmann, Merci pour votre réponse. Cependant quel période préconisez vous pour la mise en place d’un paillis et mieux vaut-il qu’il soit vert ou sec ? Que ce soit pour le potager ou la viticulture. Par contre je n’ai pas très bien compris votre phrase “un bon paillage risque plus de les faire pisser que de leur diminuer leur production” concernant la viticulture, qu’entendez-vous par “les faire pisser” ? Après concernant votre technique de semis direct et de les coucher au rolofaca est très intéressante mais dans le cadre d’une vigne en AOC, la réglementation exige qu’il faut… Lire plus »
Que de questions, c’est une étude que vous me demandez de réaliser !! Je vais répondre de manière un peu courte, je m’en excuse par avance. Pour l’expression “faire pisser la vigne” je pensais vraiment que l’expression était courante en viticulture quand on parle de faire de forts rendements jusqu’à dépasser les quotas. Oui le couvert mort est un compromis, mais est-il cohérent ? L’importation de matière à un coût (prod, transport, déploiement, écologique, etc.) et peut comporter des risques (fonge, ravageurs, invasives, etc.). De livre spécifique non, cela se saurait 🙂 Mais commencez peut être par “SYSTEMES INTEGRES UNE… Lire plus »
Bonjour Julien, avez-vous expérimenter le paillage de miscanthus ? Pour moi c’est le meilleur paillage que j’ai trouvé et que j’utilise. Tout le problème réside dans l’approvisionnement. Pour ma part j’ai la chance d’avoir un producteur à 30 km et je peux donc m’approvisionner en bag de 1000 lt (couverture de 500 m2 avec). Je note que les végétaux apprécient et sont “à l’aise” avec. Pas de fin d’azote, peu voir très peu de limaces dessus, bonne rétention d’eau et maintien de cette eau, pas de problème de trop d’eau, décomposition très lente (3-5 ans) et donc juste à combler… Lire plus »
Bonjour, Non je n’avais pas encore eu de retours d’expériences en la matière… Quelle partie de la plante vous utilisez car les tiges qu’il produit sont longues si je ne m’abuse et cela peut être contraignant si on parle d’un potager privatif non ?
Article intéressant, mais j’ai des champignons ds mon paillage de foin de brebis, et je ne sais si les champignons près des légumes sont une bonne chose. Merci de votre réponse.
Bonjour, Les champignons ne posent pas de problèmes, ils participent au cycle de décomposition des excréments de vos brebis. Il faut cependant faire attention à ce que le milieu (la paille donc) ne soit pas non plus humide au point de transmettre oïdium et autres à vos plants !