Si le ver à soie est connu depuis plus de 4 500 ans pour le fil aux incroyables propriétés qu'il produit, ce petit ver a également d'autres intérêts moins connus.
En Chine ou en Corée, les chenilles sont très appréciées comme mets culinaires et sont récupérées après avoir récolté le fil de soie de leur cocon ou peuvent être élevées expressément pour cet usage.
Plus étonnant et moins connus, des élevages de vers à soie sont désormais menés par des particuliers pour nourrir leurs nouveaux animaux de compagnie tels que reptiles et batraciens.
Ce que vous allez apprendre
- Comment réaliser un élevage de vers à soie chez vous
- Quel sont les intérêts de réaliser un élevage de vers à soie
- Quel est le cycle de vie du ver à soie
- Quels sont les intérêts pédagogiques d'un tel élevage
- Comment d’un simple cocon, 8 types de soies différentes peuvent être produites
Proverbe Chinois
Avec du temps et de la patience, les feuilles de mûrier se transforment en robe de soie.
Quels sont les interêts d’un élevage de vers à soie ?
L’élevage est facile à réaliser, demande peu d’entretien et ne produit ni odeur ni bruit.
Un véritable avantage en terrariophilie : un ver à soie adulte pèse environ 3 grammes, alors qu’il faut 6 à 7 grillons (Acheta domestica) femelles adultes pour atteindre le même poids.
D’un point de vue pédagogique le cycle du ver à soie est parfaitement adaptable aux rythmes scolaires, ce qui est idéal pour aborder la notion de chrysalide et d’hivernation sur une année scolaire.
S’il n’existe plus à l’état naturel (au même titre que la vache ou le chien) le ver à soie reste un excellent support pour aborder les problématiques de fragilité des espèces.
Si nous mangeons des escargots pourquoi ne pas manger des vers à soie ?
Le saviez-vous ?
À la fin de leur croissance, au bout de 30 jours environ, les vers à soie pèsent 6 000 à 10 000 fois plus qu’à la naissance.
Au cours de sa vie qui dure environ 30 jours, le ver à soie changera 4 fois de peau (mues) et verra son poids multiplié par 10 000.
À ce rythme, un nourrisson de 3 kilogrammes atteindrait un poids de 30 tonnes et mesurerait 12 mètres de haut.
Le cocon dans lequel le ver à soie s’enferme pour se transformer en papillon est une véritable petite bobine qui peut atteindre 1,5 kilomètre de fil.
A diamètre égal, ce fil de soie est aussi résistant qu’un fil d’acier.
Un kilogramme de cocons donneront 200 grammes de fil ce qui veut dire que pour fabriquer un kimono (traditionnellement en soie) il faudra environ 3 000 cocons.
Quel materiel utiliser ?
Pour commencer, un aquarium recyclé, un terrarium ou une structure équivalente sera nécessaire.
Vous pouvez y placer au fond n’importe quel substrat qui ne pourrit pas (du sable fin, par exemple) en prenant également en compte le fait de devoir le nettoyer régulièrement pour le maintenir propre.
En matière de « décors », du mûrier ou des branchages placés de manière anarchique feront tout à fait l’affaire.Il vous faudra un thermomètre afin de suivre les températures selon les différents moments du cycle de l’animal et influer sur celle-ci si besoin est.
La température moyenne à essayer de stabiliser est de 22°C.
Un hygromètre sera également de mise afin de donner les meilleures chances à votre élevage de produire des animaux en bonne forme.
L’hygrométrie moyenne que l’on peut garder en tête sera de 85%.
Des branches de genet ou de bruyère bien sèches, sans feuilles ni détritus d’aucune sorte vous seront nécessaires pour que les chenilles puissent y monter tisser leur cocon.
Il sera utile de prévoir tout de suite la nourriture, que ce soit un aliment lyophilisé ou non, mais surtout si vous décidez d’utiliser le mûrier blanc (à qui appartient-il, comment y accéder, etc.).
Des œufs de vers à soie (si si, il faut bien commencer).
Si vous avez un mûrier et que vous maintenez en captivité caméléons et autres reptiles, l’élevage de vers à soie vous permettra de faire des économies en les substituants aux grillons, souvent hors de prix, que l’on trouve en animalerie.
Comment faire mon élevage de vers à soie ?
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Préparation des œufs
Une fois que vous vous êtes fourni en œufs, gardez-les au réfrigérateur à une température comprise entre 4°C et 6°C.
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Préparation de l’éclosion
Au début du printemps vous pourrez sortir les œufs pour les mettre à température ambiante (20°C à 24°C) dans une pièce où l’éclairage correspond à celui du jour et de la nuit.
Mettez les œufs dans une boîte en carton.
Il est également possible de débuter un élevage début septembre.
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Nourrissage
Pour ce qui est, justement, de la nourriture, le ver à soie se nourrit exclusivement de feuille de mûrier blanc (un autre intérêt pédagogique que de décrire la spécialisation des espèces).
Au printemps il faudra donc attendre les premiers bourgeons du mûrier pour commencer l’élevage et, car c’est tout à fait possible, si vous souhaitez débuter votre élevage en septembre, il faudra le lancer tôt dans le mois (les feuilles du mûrier blanc résistent jusque tard dans la saison).
Il existe cependant une nourriture déshydratée qui vous permettra, si vous le souhaitez, d’éviter la phase de cueillette 2 fois par semaine.
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Soins à l’éclosion
15 à 18 jours après avoir sorti les œufs du réfrigérateur écloront les premières chenilles.
Il faut alors nourrir les nouveaux venus avec de jeunes feuilles de mûrier ou avec la nourriture déshydratée.
Il est très important d’enlever régulièrement les restes de nourriture quels qu’ils soient afin de garder les lieux propres. Il en va de même pour les crottes des vers.
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Préparation de la mue
A peu près un mois plus tard les chenilles mesurent 8 centimètres et cessent de s’alimenter pour chercher un endroit où tisser leur cocon.
Il faut alors leur mettre à disposition de quoi s’installer. Les sériciculteurs (éleveurs de vers à soie) utilisent traditionnelle de la bruyère ou du genêt pour ce faire.
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Sexage
C’est après 2 semaines et alors que la chenille a mué en nymphe (stade de développement intermédiaire entre la larve et l’adulte ou « imago ») que le papillon sortira de son cocon.
Ce sera alors le moment d’effectuer le sexage (le mâle a un plus petit abdomen que la femelle) afin de créer des couples dès la sortie du cocon.
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S’occuper de la reproduction
Les couples se reproduisent quasi immédiatement sur un morceau de carton que vous aurez placé sous eux afin que la femelle puisse y pondre.
N’hésitez pas à poser une boîte en plastique ou autre afin de séparer les différents couples le cas échéant.
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Récupération des œufs
15 jours plus tard les papillons meurent achevant ainsi leur cycle de vie.
Il ne restera plus qu’à récupérer les œufs pondu et les placer au réfrigérateur entre 4°C et 6°C dans un récipient étanche. La boucle est bouclée !
Les 8 principaux types de soies
Aujourd’hui, on donne le nom de soie à un tissu composé d’au moins 85% de son poids en soie.
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Soie artificielle
La soie artificielle est réalisée à partir de rayonne et de viscose (fils de synthèse).
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Soie grège
La soie grège est la soie brute, dévidée et filée.
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Soie lavée
La soie lavée est un tissu traité chimiquement pour lui enlever son brillant.
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Soie pure
La soie pure est réalisée à 100% avec des fils de soie.
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Soie sauvage
La soie sauvage est obtenue avec des fils qui proviennent d’autres larves que celle du Bombyx mori.
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Soie stretch
La soie stretch est faite de fils de Lycra gainés de soie.
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Brocart
Le brocart est un tissu de soie rehaussé de fils d’or ou d’argent.
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Lampas
Le lampas est un tissu de soie rehaussé de dessins en relief.
Conseils et astuces pour l’élevage de vers à soie
Il est possible de garder un stock de feuilles dans un sac plastique bien fermé.
Très sensibles aux pesticides et à tous produits chimiques quels qu’ils soient, il faudra prendre soin de fournir des feuilles propres, rincées et séchées le cas échéant.
Il faudra, dans le même objectif, éviter toutes sortes de produits que ce soit dans l’élevage avant son lancement ou sur les mains au moment de l’entretien (tabac sur les doigts, javel dans le terrarium, gaz d’échappement lors d’un transport, etc.).
La moisissure et toutes formes d’humidité seront très rapidement fatales à votre élevage de vers à soie.
La grande majorité des pathologies que peuvent développer les vers peuvent être évités par une hygiène irréprochable et notamment par un nettoyage constant et régulier.
Ne placez pas votre élevage près d’une porte où il pourrait y avoir régulièrement des courants d’air ni près d’une fenêtre pour les mêmes raisons mais, dans ce dernier cas, c’est aussi la température qu’il serait difficile de maîtriser.
Prévoyez de placer l’élevage dans une pièce où la température restera un tant soit peu constante pendant toute la durée du cycle de vie des animaux.
Prenez en compte que cet animal ne peut plus se reproduire sans notre aide. De sélection en sélection, la domestication l’a rendu totalement dépendant de nous.
Jules Renard
Le ver à soie file un mauvais cocon.
Que faire du cocon de ver à soie ?
Une fois le cocon de soie formé, c’est l’étouffage du cocon qui permettra de récupérer un fil de soie.
L’étouffage consiste en le passage des cocons dans de l’eau bouillante pour que le grès (ou séricine, colle naturelle protégeant les brins) se ramollisse.
L’étouffage de la chrysalide qui se forme à l’intérieur du cocon dans les jours qui suivent sa fabrication est une opération essentielle qui interrompt le cycle des métamorphoses.
Si elle n’est pas exécutée, la chrysalide se transforme en papillon et celui-ci s’échappe hors du cocon. Ce cocon percé ne peut plus être dévidé mais seulement cardé ce qui diminue considérablement sa valeur marchande.
Le saviez-vous ?
La légende veut qu’en 2700 avant JC, l’impératrice chinoise Leizu aurait découvert les particularités du cocon de soie en buvant son thé sous des muriers.
En tentant de retirer un cocon tombé dans son thé, celui-ci, détendu sous l’effet de la chaleur, se serait alors déroulé en un long fil que l’impératrice aurait trouvé particulièrement doux.
L’élevage d’insectes : un outil pédagogique important
L’élevage de petits animaux et en l’occurrence d’insectes, est un outil pédagogique de premier ordre largement utilisé et à raison.
Mais l’élevage d’une seul espèce comme ici le vers à soie, ne permet pas de réaliser des comparaisons, de comprendre de manière approfondie le vivant. L’élevage de fourmis, par exemple, permettra de palier à cette contrainte !
L’élevage de fourmis : un outil pédagogique pour mieux comprendre le vivant
14/06/2019
L'élevage de fourmis permet d'aborder plusieurs points du programme scolaire à partir du moment où l'on en maîtrise les tenants et aboutissants, comme sa création et sa tenue en routine. Ce qui n'est pas une si mince affaire !
- Par Julien Hoffmann
- Rédacteur en chef
Pédagogie — le ver à soie c’est :
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Un animal qui hiverne
Pendant la période hivernale, les vers à soie ont une activité réduite, ils sont au ralenti.
A ne pas confondre avec l’hibernation qui elle est une léthargie complète ou partielle de l’animal qui entre dans une sorte de sommeil.
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Un animal qui connait plusieurs transformations au cours de sa vie
D’œuf, il passe à larve puis à chenille et enfin à papillon.
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Un animal très sensible
La qualité de son environnement est essentielle à sa survie. Des doses, même très faibles, de produits chimiques peuvent le tuer très rapidement.
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Un animal exclusif
Il ne se nourrit que d’une seule plante, le mûrier blanc, ce qui le rend très vulnérable à tous changements de son environnement proche et limite sa faculté d’adaptation.
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Un animal à la base de la mondialisation
C’est la valeur de son fil qui a poussé les dynasties chinoises successives (Han, Tang puis Yuan principalement) à sécuriser de plus en plus les longues routes commerciales vers l’ouest, que nombre de marchands (dont Marco Polo) ont parcourues pendant des millénaires.
D’un secret industriel jalousement gardé (sous peine de mort) déjà 2 600 ans avant JC à un marché mondial encore dominé de nos jours, 4 500 ans plus tard, par l’empire du milieu qui assure aujourd’hui 65% de la production et 85% du commerce (la France ne produisant plus que 200 kilogrammes par an).
Pour conclure
Animal particulièrement intéressant tant du point de vue historique que biologique, le ver à soie mérite que l'on s'y intéresse.
Un élevage de petite taille étant aisé, il permettra à la fois de nombreuses approches pédagogiques (cycle de vie, mue, particularité du nourrissage, impact de la domestication), d'expérimenter l'entomophagie ou le fait de se nourrir d'insectes et de produire soi-même la nourriture pour ses reptiles… Entre autres choses !
Vous avez un élevage chez vous ? Vous hésitez à vous lancer ?
CommenterNature et techniques au service de l'agriculteur et d'une agriculture durable
Agroécologie
Une réalité de terrain confrontée aux besoins de développement durable
Considération de l’humain comme pièce maîtresse de l’exploitation
Veille sur les nouvelles expériences et techniques
Des compétences riches et fortes d’une expérience de terrain
Les spécialistes du sujet sont sur vos réseaux sociaux préférés
Éveil et Nature
BombyxStore
Julien Hoffmann
Rédacteur en chef — DEFI-Écologique
Fasciné depuis 20 ans par la faune sauvage d'ici ou d'ailleurs et ayant fait son métier de la sauvegarde de celle-ci jusqu'à créer DEFI-Écologique, il a également travaillé à des programmes de réintroduction et à la valorisation de la biodiversité en milieu agricole.
Il a fondé DEFI-Écologique avec la conviction qu'il faut faire de la protection de l'environnement un secteur économique pour pouvoir réellement peser sur les politiques publiques.
Julien est membre de DEFI-Écologique.
Bravo pour votre blog… Article très complet!!!
Merci beaucoup, cela nous fait réellement plaisir 🙂
Bravo pour votre blog qui suscite la curiosité! Nous avons réalisé plusieurs élevages de Bombyx Eri en maternelle, en élémentaire ou dans l’enseignement spécialisé. C’est effectivement un excellent support pour découvrir et observer un cycle de vie. Le Bombyx Eri se nourrit de troène, facile à trouver presque tout au long de l’année. http://www4.ac-nancy-metz.fr/ia54-circos/ienpompey/spip.php?article595
Merci de votre retour ! Et surtout merci de ce lien de premier choix…
Bonjour je me permets de vous contacter car nous venons d avoir des œufs de vers à soie et nous nous demandions s il était possible’de mettre au frais les œufs maintenant pour les ressortir en septembre pour une autre classe ? Merci pour tout et surtout pour vos précieux conseils sur ce blog !
bonjour et merci pour vos précieux conseils! nous avons réussi notre élevage! Du coup nous nous permettons de vous écrire car est il possible de mettre nos œufs fécondés au frais et de les ressortir en septembre pour une autre classe? merci d’avance!
Bonjour et merci pour votre retour ! En réalité vous posez une excellente question… Je pense que cela devrait fonctionner, mais prenez bien garde à ce que la température du réfrigérateur soit entre 4 et 6 degrés.
J’aimerais bien en faire l’élevage avec ma fille mais dans l’article on parle de terrarium mais on ne dit pas quoi y mettre dedans mise à part les vers eux – mêmes. Pouvez-vous m’éclairer svp.
Bonjour ! Et merci de nous aider à préciser tout cela. L’idéal pour ce genre d’élevage est de mettre une couche de sable fin au fond. Cela absorbe tout ce qui est liquide et, comme une litière, se change facilement.
Bonjour et merci de votre commentaire ! En réalité il est vrai que c’est un manque dans l’article, nous allons le modifier dès que faire ce peut. Nous avions plus l’intention d’axer sur l’élevage lui-même plutôt que sur le côté technique stricto sensu. Quoi qu’il en soit vous pouvez y placer au fond n’importe quel substrat qui ne pourrit pas (voir plus bas dans les commentaires le conseil quant au sable) en prenant également en compte le fait de devoir nettoyer régulièrement pour le maintenir propre. Pour le reste en matière de « décors » des branchages placés de manière anarchique feront tout à fait l’affaire dans la mesure où, en y mettant le mûrier pour les nourrir vous occuperez déjà bien l’espace !
Bonjour,
Très bon article. J’envisageais un élevage dans ma classe. Je suis conquise et vais faire en sorte de pouvoir le démarrer après les vacances de printemps. Mes élèves devraient être conquis.
Bonne continuation
N’hésitez pas à nous faire un retour d’expérience pour augmenter le contenu de l’article si besoin est !
BOnjour, Je souhaite faire un élévage de chenille Bombyx Eri en classe de maternelle. Pouvez vous m’indiquer où me procurer des chenilles stade L3 minimum? merci
Je me permets. L’elevage peut semener dans des cagettes ou des claies à legumes . Si on leur propose des l’eclosion une alimentation variee, les che illes peuvent se nourir de murier blanc, murier noir murier platane sterile et murier papier.apres lepremier age, la digestion s’est specialisé, et ca devient impossible.
Bonjour,
Nouvelle enseignante en maternelle, on me propose des vers à soie, qui ont malencontreusement éclos dans le frigo. Au vue de leur hivernation, je me questionne sur la viabilité et la possibilité de voir le cycle. Le décalage climat – stade des vers ne risque-t-il pas de les tuer? L’hivernation dépend-elle de la période d’ensoleillement ou bien de la chaleur?
Merci par avance pour vos réponses!
Bonjour
Merci pour cet accès très facile au cycle bio du ver à soie. Ces vers produisent de la soie, qui a besoin de cette soie, à partir de quelle quantité cette soie devient une activité à part entière ? Les mûriers blancs, alimentation unique, poussent ils partout en France ? Ou seul le Sud Est est idéal ? Merci d’avance pour vos réponses. Cordialement.
Clairette
est-il possible de laisser les chenilles à même le mûrier pour qu’elles se débrouillent toutes seules
je veux intraduire cette elevage dans notre pays j’ai besoins des conseils
Bonjour, j’ai conservé des œufs de ver a soie depuis automne 2020. Pensez – vous qu’ils vont éclore alors qu’ils ont été conservés 1an et demi au frigo? Merci d’avance
Bonjour,
Sur une telle durée c’est un peu la roulette russe, il est impossible de vous dire si ils écloront ou non, navré…
bonjour, article très intéressant et qui fourmille de conseils. Je suis retraité, j’ai un terrain de 1600 mètres carrés sur lequel je voudrais planter des muriers blancs, et donc, faire un élevage de vers à soie. J’ai lu que les vers pouvaient être vendus comme nourriture pour certains animaux, avez vous des contacts qui seraient preneurs ????? De plus, et de manière moins cruelle, vendre les cocons complets avez vous là aussi des possibilités. Je peux m’équiper d’une étuve et d’un incubateur mais de là à tirer les fils de soie …… merci pour vos infos
Bonjour à vous,
Si vous souhaitez partir dans la production, nous pourrions même vendre directement vos produits ici au coeur de l’article mais uniquement les oeufs… N’hésitez pas à nous contacter !