10 oiseaux que l’on rencontre en milieu urbain

Les oiseaux en milieu urbain ou les oiseaux des villes et des banlieues… Terminologies pas particulièrement attirantes quand on parle de faune sauvage, c'est un fait.

Certainement parce qu'il a toujours été plus « sexy » de partir en prospection avifaune aux îles Kerguelen plutôt qu'à Cadouin. Dommage !

Parce qu'il s'en passe des choses en ville pour nos amis à plumes. Du Pinson des arbres (Fringilla coelebs) qui peut se battre contre son reflet devant un enjoliveur, au Troglodyte mignon (Troglodytes troglodytes) qui sautera dans tous les sens dans les bosquets de votre parc préféré et tous leurs autres collègues, il y a de quoi faire !

Ce que vous allez apprendre

  • Dans quel habitat évoluent ces oiseaux en ville
  • De quoi ces oiseaux se nourrissent
  • Quels endroits ils choisissent pour nidifier
Anatole France
Sans l'ironie, le monde serait comme une forêt sans oiseaux.

Hypolaïs polyglotte — Hippolais polygotta

Hypolaïs polyglotte dans une végétation buissonnante
Hypolaïs polyglotte dans une végétation buissonnante Juan Emilio

L’hypolaïs polyglotte se nourrit principalement d’insectes en tous genres, cependant il peut arriver qu’elle se régale de baies à l’occasion.

Cet oiseaux fréquente principalement les friches abandonnées, les zones périurbaines un minimum boisées et les banlieues arborées.

L’Hippolais polygotta fabrique son nid dans un arbre, souvent au creux d’une fourche, ou dans des buissons de haute taille (jusqu’à 4 mètres).

Gobemouche gris — Muscicapa striata

Gobemouche gris sur le dossier d'un banc
Gobemouche gris sur le dossier d'un banc Kadri Niinsalu

On voit le gobemouche gris souvent perché sur un piquet ou autre poteau, un petit promontoire ou une branche d’où il a une vue dégagée.

De là il part en chasse pour attraper ses proies préférées, les insectes (moustiques, mouches, guêpes, etc.), qu’il attrape en vol !

Quant à sa nidification elle se fait aussi bien sur une sculpture qui lui sied, dans un ancien nid de merle ou d’hirondelle, sur un mur quelconque, dans une cabane de jardin ou encore dans un nichoir.

Faucon crécerelle — Falco tinnunculus

Faucon crécerelle sur poteau électrique
Faucon crécerelle sur poteau électrique Bramblejungle

Les faucons crécerelles nichent dans des anfractuosités de falaises ou de ruines, mais aussi sur des balcons, des poteaux électriques, des cheminées ou autres nichoirs et ce à des hauteurs différentes.

On le trouve plus facilement en périphérie d’agglomération mais il chasse aussi en plein centre-ville où il affectionne alors d’autres oiseaux et leurs œufs.

Plus généralement, le Falco tinnunculus se nourrit d’insectes (criquets, grillons, libellules, etc.), de lézards et de petits mammifères.

Déclin du moineau des villes — Passer domesticus

  1. Le manque d’insectes, riches en protéines, en ville pourrait être l’une des principales causes du déclin des moineaux.

  2. Le moineau, dépendant désormais du milieu urbain pour sa survie, est une espèce particulièrement intéressante à étudier pour mieux comprendre quels impacts peut avoir « la ville » sur nous autres êtres humains.

    En effet, d’un point de vue biologique, le moineau est proche de nous.

  3. Le bruit constant en ville empêche les parents d’entendre le pépiement de leurs petits et donc de les nourrir quand ils en ont besoin, ce qui impacte la survie des jeunes.

  4. Ce même bruit de fond continu en milieu urbain limiterait également la communication entre adultes, rendant plus difficile la reproduction de l’espèce.

  5. Une alimentation glanée sur les restes engendrés par l’activité humaine riche en glucides et pauvre en protéines, dégraderait largement l’état physiologique des populations de moineaux : les adultes sont plus petits et les oisillons sont plus gars, se développant moins bien.

Mésange charbonnière — Parus major

Mésange charbonnière allant se nourrir de graines dans la main d'un passant
Mésange charbonnière allant se nourrir de graines dans la main d'un passant Pawel Kuzniar

Assez opportuniste, la mésange charbonnière va chasser fruits, baies et bourgeons pendant la mauvaise saison et cueillir des insectes, des vers ainsi que des araignées à la belle saison.

Contrairement à nombre de ses congénères, la mésange peut réutiliser le même nid d’année en année. Celui-ci, constitué de poils, de laine et de mousse, se trouve dans un creux d’arbre, un nichoir, un tuyau, un trou dans un mur, dans un tas de bois, derrière un volet, etc.

Parus major a cette particularité d’être particulièrement maline. C’est elle que vous verrez dérober les emballages divers et variés en espérant y trouver sa pitance une fois déchiquetés ; mais c’est également elle que vous pourrez croiser dans un supermarché en hiver.

Pouillot véloce — Phylloscopus collybita

Pouillot véloce au repos sur un buisson
Pouillot véloce au repos sur un buisson LeighBirder

C’est dans les parcs et jardins que le pouillot véloce se croise le plus facilement, là où il peut trouver quelques arbres épars pour se poser et repérer les insectes, fruits et autres larves dont il se nourrit.

À la campagne on le voit également dans les bocages de feuillus ou encore en lisière de forêt. Pour faire son nid, relativement grand, Phylloscopus collybita choisit un buisson bien touffu ou un arbre.

Les Savanturiers sur France Inter : émission avec Guilhem Lesaffre, ornithologue

Source

Rouge-gorge — Erithacus rubecula

Rouge gorge en quête de nourriture en plein hiver
Rouge gorge en quête de nourriture en plein hiver Frode Falkenberg

Dans la catégorie « oiseaux des bois », le rouge-gorge a besoin de buissons ou de taillis pour nidifier comme il se doit.

Il pose souvent son nid directement à terre, mais un arrosoir peut tout aussi bien lui aller, au même titre qu’une bâtisse avec quelques anfractuosités ou un nichoir.

Il se nourrit d’à peu près tout en hiver si le besoin s’en fait ressentir, mais privilégie habituellement les insectes, araignées et larves le reste du temps.

Nourrir les oiseaux peut être une très bonne initiative, surtout en milieu urbain et en hiver quand la nourriture est peu disponible pour les oiseaux.

Mais, même si on peut se régaler de les observer ou d’en faire profiter les enfants qui ne pourront que s’étonner de voir tout ce beau monde sur un rebord de fenêtre, il y a un risque pour les oiseaux : les maladies.

En effet, en concentrant de nombreux oiseaux au même endroit trop longtemps, on multiplie le risque qu’ils se transmettent des maladies. Nourrissez, mais pas tout le temps !

Cochevis huppé — Galerida cristata

Cochevis huppé aux aguets prêt à la chasse
Cochevis huppé aux aguets prêt à la chasse Siddheshp

Pour le cochevis huppé, c’est les terres abandonnées qui comptent.

Affectionnant vraiment les terrains de construction, les zones industrielles ou artisanales, il reste quelque temps sur place après la fin du chantier puis va chercher ailleurs ce dont il a besoin.

Avant tout granivore, il peut se laisser aller à ingurgiter quelques brins d’herbe fraîche et se rabat sur divers insectes en période de reproduction.

Le nid de Galerida cristata se situe le plus souvent au sol même si on peut aussi le voir sur des toits plats.

Charles Trenet
Les oiseaux me réveillent par leurs chants et leurs cris. Ils font bien plus de bruit que les autos, les oiseaux.

Accenteur mouchet — Prunella modularis

Accenteur mouchet au sol en pleine observaiton de son environnement
Accenteur mouchet au sol en pleine observaiton de son environnement Slawek Staszczuk

Favoris des parcs et jardins, l’accenteur mouchet est très discret voire peureux. On peut également le trouver le long de voies ferrées, dans des ronciers, ou dans les haies.

Il se déplace principalement sous le couvert des buissons et des arbres touffus. Prunella modularis fait son nid dans un buisson épais ou un jeune arbre tout en évitant bien de se faire voir.

Fauvette à tête noire — Sylvia atricapilla

Fauvette à tête noire se nourrissant
Fauvette à tête noire se nourrissant Spacebirdy

Racines, paille, brindilles et poils forment le nid de la fauvette à tête noire. Nid se situant souvent très près du sol (entre 0,5 et 1,5 mètre), que l’on retrouve dans des taillis épais ou des arbres bien touffus, des plantes grimpantes ou dans un roncier.

Coléoptères, fourmis, diptères, chenilles font partie de ses mets favoris, même si elle ne rechigne pas à se nourrir de fruits et de baies à la mauvaise saison.

Épervier d’Europe — Accipiter nisus

Épervier d'Europe en train de se nourrir de sa proie
Épervier d'Europe en train de se nourrir de sa proie Maschinenjunge

L’épervier d’Europe, lui aussi proche des milieux boisés, fréquente les grands parcs et les bordures de villes où il chasse les passereaux jusqu’à l’étourneau et le merle déjà de belle taille.

Son nid fait de petites branches est tapissé d’écorces et d’aiguilles de pin ou autres et placé dans un arbre non loin d’une lisière ou d’un chemin afin de lui faciliter l’accès à son aire de chasse.

Accipiter nisus revient régulièrement et parfois pendant des années sur le même site de nidification.

Pour conclure

Quelques arbres, de maigres pelouses, plus rarement un jardin, parfois un terrain vague, voilà de quoi doivent se contenter les oiseaux qui égayent nos villes.

Les espèces les mieux adaptées à ces conditions sont celles qui, à l'origine, se reproduisaient dans une végétation clairsemée. Pour d'autres, c'est la raréfaction d'un milieu naturel qui leur était propice qui les a vues se rapprocher du milieu urbain pour remplacer falaises, arbres morts ou autre végétation buissonnante.

Cela a sans aucun doute impacté aussi sur leur comportement, certainement avez-vous des anecdotes et des observations à nous faire partager sur le sujet ?

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Julien Hoffmann

Rédacteur en chef — DEFI-Écologique

Fasciné depuis 20 ans par la faune sauvage d'ici ou d'ailleurs et ayant fait son métier de la sauvegarde de celle-ci jusqu'à créer DEFI-Écologique, il a également travaillé à des programmes de réintroduction et à la valorisation de la biodiversité en milieu agricole.

Il a fondé DEFI-Écologique avec la conviction qu'il faut faire de la protection de l'environnement un secteur économique pour pouvoir réellement peser sur les politiques publiques.

 Julien est membre de DEFI-Écologique.

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11 réponses à “10 oiseaux que l’on rencontre en milieu urbain”

  1. J’observe les oiseaux depuis environ 55 ans mais plus particulièrement ceux des villes depuis 1992. Depuis l’année 2000, j’habite Illkirch et j’ai la bonheur de vivre à la fois en ville et à la campagne. au début de notre installation côté Ouest de notre immeuble nous avions des moineaux friquets et à l’Est des moineaux domestiques. J’observe régulièrement le loriot, la fauvette à tête noire, le pinsons, la bergeronnette grise, le rougequeue, le martin-pêcheur, la buse variable, l’épervier (il s’est perché sur la terrasse au 5ième étage à 5 mètres de moi , m’a regardé et après une dizaine de secondes il est repartie), le faucon crécerelle et le pèlerin qui niche dans le clocher de l’église à 400m, le grand cormoran et j’entends plus que je ne vois le troglodyte, le grimpereau des jardins, le rossignol , la grive musicienne, etc Et aussi quelques oiseaux plus rares en ville comme le balbuzard (mon immeuble est au bord de la rivière l’Ill), le grèbe castagneux et le jougris, le grand Duc, la huppe fascié, le cygne chanteur (cet hiver quand il a fait froid assez longtemps), le milan noir et royal, etc.

    • Bonjour ! Voila des observations intéressantes pour comprendre plus avant les populations strasbourgeoises. Vous participez à une plateforme ou un programme d’observation afin de faire tourner vos données ou vous le faites surtout pour votre plaisir (ce qui n’est pas mieux ou moins bien d’ailleurs) ?

      • Bonjour et merci de votre commentaire.

        J’ai commencé pour le plaisir et ensuite j’ai participé depuis avril 2013 jusqu’à aujourd’hui à la base de données alsacienne ODONATE. En renseignant toutes mes observations sur ce site j’ai beaucoup appris sur le comportement des oiseaux et en particulier leur adaptabilité. Par exemple, depuis mon observatoire au 5ième étage où j’habite depuis fin 1999, j’ai observé la densification de la faune aviaire (j’ai observé 71 espèces en 2018). La cause principale est très probablement la destruction des habitats de la plaine d’Alsace et en particulier des communes du sud d’Illkirch.
        J’ai aussi développé une saisie personnelle sur Excel qui me permet d’enrichir ma connaissance, par exemple je quantifie chaque jour le nombre d’oiseaux contactés sur ce lieu.
        J’ai aussi constaté qu’il s’agissait d’un lieu secondaire de migration suivant les conditions météorologiques que je suis par ailleurs. J’ai par exemple dénombré le 28 janvier 2019, 547 tarins sur les aulnes bordant la rivière ILL qui passe au pied de l’immeuble et le 20 septembre 2017 plus de mille Hirondelles des fenêtres et de 700 Hirondelles rustiques, ceci entre 15h et 15h20 nous avions du mal à suivre pour le comptage ma femme et moi.
        Seriez-vous originaire de la région ?

        • Bonjour et bravo pour vos informations très précises.
          J’y vais de ma question : quelles sont les relations (car il doit forcément y en avoir) entre ODONATE et la LPO ?
          Je ne suis que botaniste mais je me suis lancée cette année dans le comptage sur une heure, organisée par la LPO récemment sur toute la France (j’habite à Limoges), et je rapporte mes observations sur le site LPO-Champagne quand je vois passer des Grues Cendrées. Je suis encore très novice dans ce domaine mais j’apprécie tout particulièrement les efforts développés par les associations pour sensibiliser le public et protéger nos indispensables amis à plumes …

    • Bonjour à vous,

      C’est génial d’avoir un suivi pareil, c’est toujours fort d’enseignements et cela peut toujours s’avérer très utile !
      Et oui, nous sommes basé en Alsace dont plusieurs membres du collectif (https://www.defi-ecologique.com/) sont à Strasbourg.

      Merci encore pour vos précisions,

  2. Bonjour, pour faire suite à mes commentaires de l’an passé, nous avons eu la chance cette année d’avoir un nouveau passage important de 6874 migrateurs sur 22 jours du 3 au 18/10/2019 avec un pic de passage le 11 novembre avec 2704 oiseaux comptés. Il y a eu 13 espèces dont 3523 Fringilles, 289 Pinsons des arbres, 25 verdiers, 3180 Pigeons ramiers, 75 rapaces dont 63 Milans royaux, 1 Buse féroce, 3 Buses variables, 6 Buses indéterminées et 2 Busards des roseaux et quelques autres comme 19 Grues cendrées, 50 Vanneaux huppés et 20 Bergeronnettes grises et 10 Hirondelles rustiques.

    • Bonjour à vous,
      Belle brochette ! Où ont eu lieu les comptages, au sud d’Illkirch du coup ? Sur un maillage en 10X10 ? Toutes les données ont été envoyées sur ODONAT j’imagine ?
      Merci du retour en tout cas, c’est une belle façon de ramener le terrain directement ici, sur le site.
      A vous lire,

  3. Mon oiseau urbain préféré est le pigeon si mal-aimé et pourtant si intéressant quand on le connaît et qu’on connaît ses souffrances dûes à notre pollution humaine (nos cheveux, fils, ficelles, liens-poubelles qui s’entortillent autour de leurs pattes et les mutilent-comme pour les pattes des moineaux d’ailleurs).

  4. Bonjour, merci pour le bel article sur les oiseaux des villes. En zone semi urbaine, j ai vu aussi toutes les espèces de mésanges, jaune, charbonnière, nonette, la sitelle torchepot, le verdier, le gobé noyaux,parfois un geai, un huppé facier, huppé facier c est spectaculaire, très beau… Le silence soudain de la nature quand il prend son envol…
    J habite à olivet au bord de la rivière loiret, si cela vous intéresse, je peux écrire un memo de base pour un article autour des canards et autres que l on voit sur nos rivières… Même des oies sauvages qui viennent vivre avec les cygnes..
    J aimerais écrire, développer les projets- j y ai grandes compétences–avoir un temps partiel remunere autour de l écologie, les projets à mettre en oeuvre autour des comment faire pour diminuer plus vite les sur emballages, enquêter, écrire sur les réalisations positives dans ces sens, mutualisations, les dangers des mises en terre, des tris par la restauration, les compostages collectifs et de la grande distribution pour certains produits, la géothermie et plus vite les énergies renouvelables, les développement du bio et produits locaux hors des calibrages,…. Voyez vous une possibilité ? Connaissez vous les interlocuteurs que cela peut interesser ? Ministère de l environnement… Autres.. Ou contribuer à développer des informations indépendantes et objectives, mettre autour des tables et faire avancer.. A votre écoute. pj.doucede@free.fr
    Bien cordialement.
    Pierre-Jean Doucede.

  5. Dans ma résidence, je n’ai pas pu installer un vrai poste de nourrissage. Alors je disperse les graines sur au moins trois pelouses. Grâce à votre article, je découvre qu’en fin de compte ce n’est pas plus mal, puisque cela permet d’éviter les concentrations d’oiseaux.
    Je suppose que c’est pour nous inciter à réagir que vous n’avez pas mentionné les merles, ni les pinsons des arbres, ni les tourterelles turques, ni la mésange bleue … ni les pies ! Car ils sont présents à peu près partout 😉
    Chez moi je reçois aussi la visite de choucas des tours et de corneilles. Il arrive aussi que j’entende les geais se dire des choses dans les grands arbres. Il y a cinq ans, j’entendais aussi un pic (épeiche ? noir ? je ne l’ai jamais vu directement) taper sur les troncs d’arbres au petit matin.
    Pour le déclin des moineaux, j’avais effectivement lu que notre malbouffe leur était fatale (comme vous dites, cela donne une idée de ce qui nous attend) mais je n’avais pas réalisé l’influence pernicieuse du bruit. Quel désastre !
    Tous ces oiseaux se réfugient dans les villes car ils sont encore plus menacés dans les campagnes (chasseurs et pesticides leur laissent peu de chances de survie), alors battons-nous pour le maintien de friches urbaines bien broussailleuses et envahies de jeunes arbres !

    • Disons qu’il faudrait peut être passer à « 20 oiseaux que l’on rencontre en milieu urbain » mais tout est toujours problème de temps 🙂
      Merci de votre retour en tout cas.

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