Banc Refuge® : une assise urbaine au service de la biodiversité

Après deux ans et demi de développement interne, la participation à plusieurs concours que nous avons remportés et la confrontation du concept à bien des gens compétents : le banc Refuge® est désormais commercialisé par nos soins !

  • Donner une fonction supplémentaire à la grille aux pieds des d’arbres (mais pas que),

  • Accompagner le retour de la nature en ville,

  • Donner plus de relief à l’interdiction de l’utilisation des produits phytosanitaires,

  • Apporter de la médiation à l’environnement dans l’espace public,

  • Déployer un dispositif standardisé d’accueil de l’entomofaune…

Le banc Refuge® c’est tout cela, et bien plus encore !

Ce que vous allez apprendre

  • Ce qu’est le « banc Refuge® »
  • Pour quelles raisons DEFI-Écologique s’est lancé dans l'aventure du mobilier urbain écologique
  • Quels sont les insectes favorisés par le dispositif
  • Quels sont les objectifs d’une telle assise urbaine
DEFI-Écologique
Une nouvelle manière de rapprocher l’humain et la nature !

Qu’est-ce que le « banc Refuge® » ?

Un gendarme (Pyrrhocoris apterus) se dirigeant vers un banc Refuge à Colmar
Un gendarme (Pyrrhocoris apterus) se dirigeant vers un banc Refuge à Colmar DEFI-Écologique

Fruit de la collaboration de compétences qui ne se seraient peut-être pas rencontrées si nous n’avions pas été en Coopérative d’Activité et d’Emploi, le banc Refuge® se veut l’expression de ce que la coopération a de plus beau.

Eco-designer et naturaliste, nous avons conçu un banc se déployant autour des arbres et permettant d’accompagner la biodiversité présente grâce à des refuges pour insectes (au nombre de 15) disposés sous l’assise.

Les grilles actuelles que l’on retrouve au pied des arbres n’ont aucun impact sur le plan environnemental et ne participent ni à la beauté, ni à la convivialité de l’espace public urbain. Ce sont les raisons pour lesquelles nous avons conçu le banc Refuge®.

Celui-ci remplit ainsi plusieurs fonctions :

  • Zone de repos court.
  • Consolidation de l’écosystème présent.
  • Embellissement de l’espace public.
  • Sensibilisation des publics à la biodiversité urbaine.

Prix Entreprises et Environnement (PEE) 2019

DEFI-Écologique et son banc Refuge® ont remporté le Grand Prix du jury catégorie « Biodiversité » du concours Prix Entreprises et Environnement (PEE) 2019 du Ministère de la Transition Écologique et Solidaire et de l’ADEME !

Nous sommes heureux et fiers de cette distinction qui vaut autant pour tout notre travail de fond que pour l’importance de donner une place à toute la biodiversité en milieu urbain.

Contexte et genèse

Sortir de la commande publique ou des cadres règlementaires contraignants pour générer un revenu, quand on est un bureau d’études, est une chose particulièrement complexe.

Mais si on ajoute à cela l’envie naïvement assumée de faire bouger les lignes et avancer les choses, là on bascule presque dans l’utopie. Nous n’avons néanmoins pas pour autant baissé les bras…

Partant du constat évident que de nouveaux budgets seraient toujours très difficiles à faire constituer, il fallait donc réinventer plutôt que de simplement inventer.

Cette logique, un poil inspirée de la notion de décroissance, a ainsi nourrit notre réflexion dans le cadre du retour de la nature en ville. Nous souhaitons l’accompagner depuis toujours, aussi sûrement que nous accompagnons des agriculteurs pour limiter leur utilisation de produits phytosanitaires en favorisant la biodiversité.

Le banc Refuge accompagne le retour des insectes en ville
Le banc Refuge accompagne le retour des insectes en ville Sineu Graff

A propos des produits phytosanitaires

La loi Labbé les interdit depuis le 1er Janvier 2017 dans les espaces publics. L’application de cette loi est accompagnée de conséquences directes sur le milieu urbain avec le retour de la végétation spontanée.

Mais qui dit retour de la flore dit également retour de la faune !

Bien sûr, cela va commencer avec la petite faune, à savoir les insectes, qui se nourrissent de végétaux, de pollen ou de nectar. Mais l’avifaune ne tardera pas à en bénéficier et on s’en réjouit car la malbouffe chez elle devient inquiétante.

DEFI-Écologique
Pour les insectes, le couvert est mis… donnons-leur le gîte !

Impact du banc Refuge®

Au regard de l’entomofaune, les hôtels à insectes et autres petits dispositifs de ce genre n’ont que peu de poids.

Nous parlerions de milliers de banc Refuge® que cela serait toujours aussi vrai en perspective des milliards d’insectes répartis sur 35 200 espèces présentes rien qu’en France et tellement menacées par la disparition de leurs milieux.

Si le plus beau lieu de repos pour les insectes restera toujours la nature, cette dernière mérite néanmoins qu’on la mette largement en avant, qu’on la fasse connaître, qu’on lui permette de s’inviter dans nos quotidiens.

L’entomofaune ciblée par le banc Refuge®

Les insectes sont de petites bêtes très exigeantes, pour beaucoup d’entre elles. On trouvera en effet beaucoup d’insectes dans des milieux très spécifiques, que ce soit sur une plante particulière ou dans un biotope spécifique.

Il en va d’une certaine façon de même avec différents matériaux, qui vont attirer un type précis d’insectes.

Nous avons donc compilé une masse importante de données et de retours d’expériences pour finir par sélectionner toute une gamme de matériaux, selon les insectes présents en milieux urbains, qu’ils soient connus ou supposés attirer.

Plusieurs expériences intermédiaires nous ont déjà permis de constater par nous-même, et avec un plaisir franchement non dissimulé, que nous sommes dans le juste.

Mais le travail consistant à viser des insectes présents en milieux urbains, non vulnérants (qui ne blessent pas) et intéressés par certains matériaux ne faisait pas tout.

Nous avons également travaillé sur la forme et la dimension des ouvertures de façade après peinture afin de correspondre au mieux aux besoins des insectes visés.

Un dispositif décliné en gamme

De fil en aiguille et de discussions en réunions de travail, la déclinaison du banc Refuge® au-delà de son geste initial s’est faite tout naturellement.

Si le réemploi de la grille d’arbre tombait sous le sens, nous savons aussi que la mise en place de ces autres modules nécessitera plus de pédagogie pour éviter qu’ils ne soient utilisés de la mauvaise manière (orientation, emplacement, etc.).

Version linéaire du banc Refuge
Version linéaire du banc Refuge DEFI-Écologique
Version dite en L du banc Refuge
Version dite en L du banc Refuge DEFI-Écologique
DEFI-Écologique
Sortir des sentiers battus pour porter nos propres idées de manière indépendante tout en proposant une solution aussi ambitieuse que cohérente.

Le choix des matériaux pour la construction

L’acier et le bois massif sont les deux matériaux principaux du banc Refuge®. Nous souhaitons proposer un dispositif pérenne, à l’épreuve de la ville, tant pour une qualité d’usage que pour une durabilité accrue.

Ainsi l’acier, traité par une technique Powder Blast qui ne met en œuvre aucun produit nocif pour l’environnement (étant exempt d’acides ou de métaux lourds), assure la solidité mécanique et la durabilité du banc Refuge®.

Le bois du robinier est un bois naturellement classe 4, permettant une tenue en extérieur sans aucun traitement.

Banc Refuge vu de dessus à Mulhouse
Banc Refuge vu de dessus à Mulhouse DEFI-Écologique

Le choix de finitions joue également son rôle dans le projet. Tout d’abord, le choix d’une peinture texturée permet de contrer les problèmes de glissage sur la surface au sol. Ensuite, le choix de la couleur est à mesurer dans le contraste qu’apporte le noir avec le terre de sienne. Le terre de sienne ayant un rôle de « phare » pour quelques espèces, hôtes de notre dispositif.

Sineu Graff, notre partenaire privilégié en charge de l’industrialisation du banc Refuge®, est attentif à la provenance des matériaux et aux principes d’éco-conception. Possédant une unité de production de menuiserie, serrurerie et chaîne de peinture, Sineu Graff assure l’ensemble de la production sur un seul site.

La technique Powder Blast permet une juste utilisation des quantités de matériel de finition et assure la récupération des poudres pour une réutilisation. Les copeaux de bois sont stockés en silo et assurent le chauffage du site en valorisation énergétique.

Nadia Vargas - Cheffe de projet Stratégie Nationale pour la Biodiversité - Ministère de la Transition écologique et solidaire
Accueillir un banc refuge, c’est contribuer à la préservation de la biodiversité en ville, en particulier d'un écosystème peu connu et souvent mal aimé des citoyens. Eco-conçu et sobre, il permet aussi au-delà de sa fonction première, de créer du lien entre les usagers et de les rendre acteurs de cette préservation.
Vincent Hulin - Directeur adjoint de l'expertise au Museum National d’Histoire Naturel
Le banc Refuge est un outil qui permet de préserver la biodiversité au plus près des gens, au quotidien. Réfléchi autant au niveau écologique qu’au niveau de l’écosystème, il permet de démontrer que la biodiversité est partout tant qu'on lui laisse une place.
Dr Brice Lefaux – Directeur du Parc zoologique et botanique de Mulhouse
Les bancs refuge sont un outil de médiation fantastique en parc, attractifs pour les plus jeunes, ils assurent un habitat sécurisé pour la biodiversité et la sensibilisation à la protection de la nature, mission prioritaire de notre parc !

Le choix des matériaux pour garnir les refuges

Matériaux utilisés dans un banc Refuge (en option) à Paris 12, réfléchis en collecte et production circuits courts
Matériaux utilisés dans un banc Refuge (en option) à Paris 12, réfléchis en collecte et production circuits courts DEFI-Écologique

Un des objectifs premiers de ce dispositif est bien d’y attirer des insectes spécifiques pour qu’ils se reproduisent, se réfugient ou passent l’hiver.

Si l’orientation, l’emplacement ou encore la disponibilité en nourriture alentours est essentiel, les matériaux disposés à l’intérieur des quinze refuges ne le sont pas moins.

À condition que tous les éléments de base soient présents, certains matériaux attirent donc spécifiquement certains types d’insectes. Si on prend par exemple les chrysopes (ici les demoiselles aux yeux d’or), ces dernières sont attirées par des ouvertures de façade horizontale peu larges et un refuge garni de paille.

Ainsi, réunir quinze matériaux différents et être pertinent dans leur typologie (des tiges de bois verticales pour permettre aux paons du jour de se fixer par exemple) et leur origine peut être chose complexe.

À ce titre nous avons donc créé un lot (en option) réunissant les quinze matériaux nécessaires et faisant appel à des artisans locaux, un institut de réinsertion de jeunes déscolarisés, une briqueterie artisanale et familiale locale… et nous avons nous-mêmes récolté ce que personne ne pouvait nous procurer !

DEFI-Écologique
Ce dispositif permet d’avoir des données importantes sur les dynamiques de populations de certaines espèces mais aussi sur la présence d’insectes indicateurs dans le milieu urbain.

Une portée pédagogique et scientifique ?

Panneau pédagogique menant à un site explicatif et participatif
Panneau pédagogique menant à un site explicatif et participatif DEFI-Écologique

Chaque banc Refuge® est muni d’un panneau pédagogique explicatif qui renvoie, à travers un QR code, a une plateforme qui décrit la démarche mais aussi tous les insectes potentiellement attirés.

L’espace public devient alors aussi source d’information sur une nature malmenée que l’on accompagne pour un retour digne de ce nom.

Ce même site permet également de donner des indices de présences insecte par insecte, dans chaque ville où le dispositif est présent.

Un dispositif standardisé comme celui-ci et déployé sur tout le territoire français et européen permet d’avoir des données importantes sur les dynamiques de populations de certaines espèces mais aussi sur la présence d’insectes indicateurs dans le milieu urbain.

Pour conclure

Le banc Refuge® est, pour toute l’équipe de DEFI-Écologique, la première concrétisation d’une économie porteuse dans le domaine de la protection de l’environnement.

C’est sortir des sentiers battus pour porter nos propres idées de manière indépendante tout en proposant une solution aussi ambitieuse que cohérente.

Faire de la protection des espèces et des milieux un secteur économique à part entière c’est également, à notre sens, lui donner le poids politique qu’elle n’a pas et qui la sclérose. En cela, l’économie sociale et solidaire que l’on porte au cœur donne tout son sens au banc Refuge® et à la notion de développement durable tel que nous l’entendons.

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Favorisez la biodiversité en milieu urbain

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Le banc Refuge® rapproche le citadin de la Nature. À la fois assise et refuge à insectes, cet objet éco-conçu par DEFI-Écologique a également une portée pédagogique et participative !

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Julien Hoffmann

Rédacteur en chef — DEFI-Écologique

Fasciné depuis 20 ans par la faune sauvage d'ici ou d'ailleurs et ayant fait son métier de la sauvegarde de celle-ci jusqu'à créer DEFI-Écologique, il a également travaillé à des programmes de réintroduction et à la valorisation de la biodiversité en milieu agricole.

Il a fondé DEFI-Écologique avec la conviction qu'il faut faire de la protection de l'environnement un secteur économique pour pouvoir réellement peser sur les politiques publiques.

 Julien est membre de DEFI-Écologique.

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8 réponses à “Banc Refuge® : une assise urbaine au service de la biodiversité”

  1. Bonjour Sur le plan strictement biologique, le plus gros problème que je vois ce sont les accumulations de métaux lourds… Le substrat au pied des arbres des villes est une horreur de concentrations chimiques ! Ceci étant dit, ce type de mobilier urbain et l’idée sous jacente sont très sympas ! Bonne chance Sylvain

    • Bonjour, Effectivement les métaux lourds sont un problème de taille pour l’entomofaune comme pour les humains (les taux de contamination des sols à Paris sont 10.000 fois supérieurs au recommandations donc…). Ce pourrait être pris en compte dans le suivi, l’idée est bonne. Merci de votre commentaire !

  2. Bonjour est-ce que vous prenez en compte la disponibilité en nourriture à proximité des lieux d’installation? Cela me semble important pour que l’efficacité du dispositif soit assuré. Beau projet! Salutations Quentin

    • Bonjour et merci de vos encouragements, il nous en faut ! La disponibilité en nourriture, et donc l’emplacement, est l’enjeu crucial de l’implantation du dispositif. Il va nous falloir développer un réel cadre d’installation pour les commanditaires mais nous craignons que cela ne suffise pas. Nous réfléchissons donc à un accompagnement de terrain, mais cela pose la question de notre capacité financière à l’assurer. En tout cas on y planche !

  3. On a plaisir à découvrir, grâce à ce blog, de nouvelles manières de vivre avec la nature ! Mais si j’aime l’idée lancée avec ces refuges à insectes et leur valeur pédagogique, je ne suis pas séduite par leur réalisation concrète.
    En effet, depuis l’abandon de l’usage des pesticides en ville, les pied d’arbres ne sont plus aussi stériles que le suggère cet article : il sont colonisés par des plantes sauvages, désormais suivies par l’association Tela Botanica, en relation avec le Muséum National d’Histoire naturelle (voir le projet StreetS : https://www.tela-botanica.org/projets/streets-suivi-des-pieds-darbres-de-ma-rue/).
    Ces nouveaux peuplements végétaux pâtiraient de la présence des bancs à insectes et de leur grille, car il y aurait alors une réduction drastique de la surface de sol, de la lumière disponible (une ouverture orientée au sud ne suffit pas) et des possibilités de déplacement des graines.
    Bref, l’idée est vraiment excellente mais il faudrait qu’elle intègre la présence des végétaux … eux-mêmes indispensables à la vie des insectes !

    • Bonjour à vous,

      Et oui, dans l’absolu vous avez raison quant à la revégétalisation des pieds d’arbres, mais pas tant que cela. Ce que je veux dire par là c’est que non content d’avoir des grilles d’arbre déjà installées, nombre de villes ne valorisent pas du tout leurs pieds d’arbres d’un point de vu végétal, c’est une pratique assez récente. Mais effectivement on pourrait imaginer qu’à terme c’est ce qui sera (et devra ?) être fait partout.
      Il faut cependant prendre plusieurs choses en compte la première étant que notre dispositif se décline désormais sous plusieurs formes et n’est plus inféodé aux pieds d’arbres et la seconde est que la végétalisation est essentielle aux insectes certes (c’est d’ailleurs pour cela que l’on a vu apparaître jachères fleuries et autres initiatives de bonnes intentions) mais non seulement elle n’est pas toujours réfléchie pour nourrir les insectes (des fleurs pendant 5 mois ne nourrissent pas les insectes les 7 autres mois, etc.) mais elle n’est pas plus pensée pour leur donner refuge pour se reproduire, passer l’hiver, se reposer (nous voyons rarement des ronces, des plantes à tiges creuses, etc; en pied d’arbre ni ailleurs). En sommes nourrir est une chose, mais si ce n’est pas imaginé de manière plus systémique cela ne sert pas plus qu’une grille d’arbre 🙂
      Une chose est certaine, la chose est à travailler de manière globale et à penser à long terme.

      • Vous avez raison sur de nombreux points, en particulier sur l’incapacité des « jachères fleuries » à remplacer de vraies friches urbaines avec des ronces (ah, les ronces ! C’est un vrai combat comme pour le lierre !) et des ombellifères qui restent en place, vilaines et confortables, pendant tout l’hiver.
        En fait, je réagissais sous ma casquette de botaniste. Je voudrais voir « se déplacer » mes plantains, véroniques et autres Ornithopus perpusilus, par graines interposées, de pied d’arbre en pied d’arbre. Parce que pour moi, il n’y a d’autre « valorisation » acceptable que celles de la nature …
        Il y a un demi siècle, nous avons observé la fonction que jouaient les villes comme refuges pour beaucoup d’espèces fuyant les campagnes, leur chimie et leurs chasseurs. Cette fonction a beaucoup régressé, il est temps de la restaurer, vos maisons pour Chrysopes ou perce-oreilles sont une jolie manière de remonter ce courant morbide !
        Plutôt que des tours d’arbres, vos coffres pourraient remplacer les bancs publics dans les squares ou les avenues : il suffirait de les équiper de dossiers. Ainsi les amoureux pourraient venir s’y bécoter « en s’fichant pas mal des r’gards obliques des passants honnêtes » … et tout environnés de coccinelles 😉

  4. Avez vous réalisé un ou des inventaires des espèces abritées par ces aménagements ?
    C’est la seule manière de savoir ci cela est utile.

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