Lombricompost : le compostage urbain

On estime qu'en Europe la forêt produit dix fois plus de déchets que la population humaine.

Le problème des déchets de la société humaine ne tient donc pas tant à leur quantité qu'à leur qualité et à la manière dont ils sont gérés.

Le lombricompost prend alors tout son sens, surtout dans un paysage urbain.

Vous apprendrez ici comment et pourquoi avoir un lombricomposteur mais aussi à bien utiliser votre compost.

Ce que vous allez apprendre

  • Que le lombricopostage peut aussi être un acte civique
  • Que faire faire de votre composte une fois mûr
  • Comment commencer votre compostage
  • Pourquoi la terre de composte est géniale
  • Que composter ou non
Yvan Audouard
Les vers de terre s'enfoncent dans le sol pour ne pas tomber amoureux des étoiles.

Pourquoi composter devient un acte civique ?

  1. Parce que composter c’est justement se rendre compte de la quantité impressionnante de déchets que nous produisons. Certains utilisateurs de lombricomposteur peuvent ainsi traiter 40 kilogrammes par an, en appartement !

  2. Parce que composter, c’est aussi comprendre comment notre sol fonctionne et ainsi se rapprocher encore un peu plus de la nature qui nous environne : c’est donc un excellent outil pédagogique.

  3. Parce que les composts collectifs fleurissent de plus en plus et qu’ils permettent de créer du lien social.

  4. Parce que le compost en tant que tel « séquestre » (fixe, retient, stocke) une partie du carbone qui est à la source des gaz responsables de l’effet de serre.

  5. Parce que le lombricompostage permet de produire un fertilisant sur place, réduisant ainsi les émissions de CO2.

Que faire du fruit de votre lombricompostage en ville ?

Compost mûr tenu en main, prêt à être utilisé
Compost mûr tenu en main, prêt à être utilisé Normanack
  1. Récupérer les vers, mais pas tous, pour aller pêcher le weekend.

  2. Utiliser le jus (appelé aussi le percolat ou « thé de compost ») comme base d’engrais pour vos plantes d’intérieur ou de balcon : vous en aurez certainement trop et cela vous évitera d’utiliser des engrais issus de l’industrie pétrochimique.

  3. Se servir de « la terre » produite pour rempoter vos plantes en mélange avec du terreau, ou pour vos bacs qui accueilleront vos légumes sur votre balcon (1/3 compost, 2/3 terreau).

  4. Participer aux plantations sauvages et autres mouvements éco-citoyens tel « Guerilla-gardening » ou « Nourriture à partager » en déposant votre surplus de compost là où quelques graines de fleurs ou autres cucurbitacées prendront plaisir à croître.

  5. Donner les fruits de son surplus de lombricompost à un maraîcher présent sur votre marché du samedi matin (ou autre jour) : cela se fait de plus en plus et montre que l’économie circulaire a de l’avenir.

Comment lancer mon lombricompost

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  1. Se fournir un lombricomposteur après avoir bien réfléchi à son implantation dans votre logement.

  2. Comme pour les SeedBall, il vous faudra prendre de l’élan (impossible de se retenir de la faire, nous nous excusons platement).

  3. Débutez le compostage progressivement pour éviter de surcharger votre lombricompost : n’oubliez pas que vous créez un mini écosystème qui a besoin de temps pour se mettre en place (les possesseurs d’aquariums seront plus au fait de la chose).

  4. Munissez-vous d’un peu de matériel : quelques feuilles de papier journal, du terreau de bonne qualité, quelques déchets ménagers verts (épluchures, feuilles de salade, etc.), quelques déchets plus riches en carbone (sachet de thé, vieilles plantes, etc.), un petit pulvérisateur pour humidifier le tout.

  5. Vous fournir en vers de terre (tous les vers de terre ne sont pas des vers adaptés au lombricompostage) : vous pourrez en acheter ou en échanger, mais également vous renseigner un peu plus sur l’espèce (Eisenia foetida foetida) adaptée au lombricompostage.

  6. Renseignez-vous plus largement sur le fonctionnement général du lombricompost.

En quoi le compost est-il bon ?

Coupe latéral d'un lombricomposteur en fonctionnement normal de lombricompost
Coupe latéral d'un lombricomposteur en fonctionnement normal de lombricompost Sydom du Jura
  1. Les excréments de vers de terre (turricules) sont composés de 5 fois plus d’azote, 7 fois plus de phosphore et 11 fois plus de potassium que la terre environnante.

  2. Le compost issu de votre lombricompostage, une fois ajouté à la terre, aidera à l’élimination des parasites du sol en favorisant le développement et l’activité d’organismes concurrençant lesdits parasites.

  3. Il stabilisera et aérera la structure du sol (amas de matière) dans lequel il est implanté.

  4. Il facilitera la stabilisation du PH, améliorant les conditions de croissance et de santé de vos plantes.

  5. Il améliorera l’activité des mycorhizes (champignons qui fonctionnent en symbiose avec les racines des plantes : les mycorhizes fournissent des nutriments aux racines qui grandissent plus et permettent aux champignons de trouver de nouveau nutriments).

  6. Il constituera un apport en oligo-éléments et en nutriments pour vos plantes.

  7. Il permettra une meilleure rétention de l’eau et une plus grande pénétration des racines dans le sol.

  8. Plusieurs études tendent également à prouver que l’apport de compost a un effet protecteur sur les maladies foliaires.

  9. De couleur sombre une fois « mûr » (prêt à être utilisé, en fin de cycle) il absorbe plus les rayons du soleil et permet de réchauffer la terre plus rapidement au printemps.

  10. Le compost et ses propriétés finales seront néanmoins influencés par les proportions et la « qualité » de ce que vous mettrez dans votre lombricomposteur.

Ce que l’on peut lombricomposter

  • Résidus de fruits et légumes

  • Sachets de thé (enlevez l’étiquette)

  • Fleurs fanées

  • Papier essuie-tout

  • Feuilles de plantes

  • Riz et pâtes

  • Pain et autres croûtes de pizza ou flammekueche

  • Coquilles d’œufs (broyez-les, elles aideront les vers à pondre)

  • Marc de café (avec ou sans filtre)

  • Papier et carton

Si vous voulez en savoir plus, ne ratez pas la thèse de Cédric Francou à ce sujet.

Ce qu’il ne faut pas lombricomposter

  • Les déchets verts provenant de l’extérieur (le lombricomposteur d’intérieur n’est pas particulièrement adapté à ce type d’apport)

  • Les noyaux, os ou arrêtes (ne se dégradent pas)

  • La viande ou le poisson (pour limiter le risque d’odeurs)

  • Excréments d’animaux et litière (pour limiter le risque d’odeurs)

  • Produits laitiers, huiles et autres matières grasses

  • Vinaigre (acidifie le milieu)

  • Feuilles de rhubarbe, agrumes, ail, échalote (propriétés contre les vers de terre)

  • Peau d’avocat et épluchures de pomme de terre (ne se décomposent pas ou peu)

  • Poussières récupérées lors du nettoyage de la maison

  • Épices

  • Mégots et tabac

  • Produits synthétiques

  • Restes salés

Le saviez-vous ?

Ver de terre disséqué et épinglé
Ver de terre disséqué et épinglé Nike A
  1. 25% de nos déchets ménagers sont des déchets putrescibles susceptibles d’être compostés.

  2. Chaque année nous produisons en moyenne 354 kilogrammes d’ordures ménagères par habitant.

  3. Nous sommes 66,3 millions en France.

  4. Nous produirions donc plus de 5 867 550 tonnes de déchets compostables par an et par habitant.

  5. Le transport d’une tonne de déchet émet 4 kilogrammes d’équivalent CO2.

  6. Cela produirait donc 23 470 200 de tonnes de CO2 par an.

La France (DOM compris) ayant émis 490 000 000 de tonnes équivalent CO2 en 2012 et une règle de trois plus tard, cela représente 4,79% du total des émissions de CO2 par an en France qui pourraient être évités en grande partie si nous compostions tous…

Bien sûr ce pourcentage reste théorique et ne peut être exploité en tant que tel, tout comme une grande partie des chiffres lorsque l’on parle de climat, mais il donne néanmoins un ordre d’idée, une tendance.

Emmanuel Kant
Si tu te fais ver de terre, ne te surprend pas si on t'écrase avec le pied.

Gênes et dysfonctionnements du lombricomposteur

Une apparition de « moucherons » peut avoir lieu (mais pas obligatoirement), il vous faudra alors aérer le lombricompost, enlever les éventuels asticots visibles, recouvrir le lombricompost de terreau, arrêter de le « nourrir » le temps que le phénomène disparaisse et/ou disposer de la lavande à proximité (reconnue pour éloigner ce type d’insectes).

Si vous sentez une odeur de putréfaction c’est que vous avez mis trop de matière à dégrader et qu’il n’y a pas assez de vers de terre pour s’en charger. Levez le pied pour un temps.

Si votre nez flaire une odeur d’œuf pourri c’est que votre lombricompost n’est pas assez aéré. Remuez un peu la litière, quitte à le faire plusieurs fois.

Problèmes de moucherons ?

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Des problèmes de « moucherons » (en réalité, le terme moucherons ne désigne pas vraiment une espèce en particulier) avec votre lombricomposteur ?

Une plante carnivore à proximité vous permettra de limiter la gêne qu’ils occasionnent !

Acheter une plante carnivore

Si vos vers essayent de sortir du lombricomposteur, c’est que le milieu n’est pas adapté à leurs exigences.

Plutôt que de les laisser mourir sur le chemin vers l’extérieur en essayant vaille que vaille de leur proposer des centres d’accueil sur le trajet, rendez leur milieu d’origine moins hostile, voir agréable.

Votre lombricompost est trop acide (ajouter des coquilles d’œuf broyées), trop humide (entrouvrez le lombricomposteur pour aérer), trop compact (brassez votre litière) ou trop sec (humidifiez).

Vous pouvez, dans tous les cas, diminuer pendant un temps l’apport en déchets le temps que tout se stabilise.

Pour conclure

De fonctionnement relativement simple, le lombricomposteur est un excellent moyen de garder les mains dans la terre là où il n'y a majoritairement que du bitume.

Mais le lombricomposteur répond aussi à une problématique : il permet de créer, à partir d'un déchet à valeur négative (coûts de traitement), un produit à valeur positive puisque le compost est favorable à la conservation du sol.

Au-delà de ça, avoir un lombricomposteur chez soi c'est aussi avoir un écosystème à portée de main ; c'est toujours riche d'enseignements !

N'hésitez pas à nous faire vos retours d'expérience. Par exemple, que donnent les mêmes plantes dans les mêmes types de bac avec et sans compost ?

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Vous avez d'autres interrogations sur le lombricompostage ?

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« Matière Organique Très Expressive » est un projet qui vise à promouvoir le compostage partagé en milieu urbain, à travers un dispositif physique et un programme de sensibilisation.

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Portrait de l'auteur

Julien Hoffmann

Rédacteur en chef — DEFI-Écologique

Fasciné depuis 20 ans par la faune sauvage d'ici ou d'ailleurs et ayant fait son métier de la sauvegarde de celle-ci jusqu'à créer DEFI-Écologique, il a également travaillé à des programmes de réintroduction et à la valorisation de la biodiversité en milieu agricole.

Il a fondé DEFI-Écologique avec la conviction qu'il faut faire de la protection de l'environnement un secteur économique pour pouvoir réellement peser sur les politiques publiques.

 Julien est membre de DEFI-Écologique.

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11 réponses à “Lombricompost : le compostage urbain”

  1. Très bonne présentation de la technique du lombricompostage. Il faut avoir en tête que ce n’est pas une « poubelle », mais bien un écosystème qui permet de transformer la matière organique plutôt que de la jeter. L’échange avec des utilisateurs expérimentés est alors idéal, c’est ce qu’il se passe avec http://www.Plus2vers.fr : vous prenez rdv avec des donateurs de vers qui vous apportent aussi tous les bons conseils pour bien démarrer ! Longue vie aux vers !

    • Un peu d’auto-promo ne fait jamais de mal quand on parle de plateforme d’échanges ! Merci de votre commentaire et surtout merci pour ce que vous faites…

  2. « mais également vous renseigner un peu plus sur les deux espèces (Eisenia foetida foetida et Lumbricus terrestris) adaptées au lombricompostage »??? lumbricus terrestris est un ver anécique, il ne peut pas être utilisé en lombricompostage.

    • Bonjour et merci de votre mot. C’est effectivement une erreur de ma part… Ce vers a son rôle à jouer dans le compostage en règle général (à un moment donné) mais effectivement pas dans le lombricompostage !

  3. Votre article est intéressant, et c’est la seconde fois que je tombe dessus. Par contre, j’ai à chaque fois été « choqué » de l’image utilisée en en-tête. il s’agit (comme le texte de l’image le mentionne) de vers qui tente de fuir. cette image est peu ragoutante… et peu directement dégoûter du lombricompostage. L’un des a-priori qui freine la diffusion du lombricompostage est justement le dégoût qu’ont les personnes envers les vers. En utilisant ce type d’image, vous participez , à mon avis, à ce type de mauvaise image, ce qui j’en suis persuadé n’est pas du tout votre intention, bien au contraire. Bien cordialement,

    • Bonjour. Et j’ai envie de vous répondre: Enfin !!! Nous attendons depuis la publication de cet article que quelqu’un vienne nous lancer des tomates sur le sujet mais sans succès jusqu’à vous. Et donc non, nous ne changerons pas cette photo pour la simple et bonne raison que dans un lombricomposte, il y a des lombrics et qu’ils ne sont pas répugnants pour autant. Les vers de terre (quelle que soient leur espèce… private jocke à Lombricolo) sont des bestioles incroyables, nous nous refusons à en faire des bestioles de l’ombre au même titre que nous nous refusons à dire qu’un lombricomposte cela fonctionne quoi qu’il arrive… Chacun sa façon de vulgariser. Un grand merci pour ce grand sourire que vous nous offrez là en tout cas 😉

      • Bonjour , je crois que mon précédent message s’est perdu dans les méandres du net . Cette photo pose problème car elle montre ce qui se passe quand on gère mal un lombricomposteur et que l’on provoque une fermentation et un pic d’acidité,ce qui ne doit pas arriver. Puisqu’on m’a invité à compléter mes dires je maintiens qu’il n’est pas possible d’élever Lumbricus terrestris en lombricomposteur à des fins de réduire ses déchets. Pour en venir au fait que depuis des années nous conseillons de réduire au maximum le thé voire de le supprimer, je vais donner mes arguments. Le thé, n’est que le surplus d’eau des déchets qui s’écoule pendant la décomposition. Cette eau rend la litière trop humide favorisant un milieu propice aux moucherons ,principale source d’abandon du lombricompostage. Cette eau retenue dans la litière tasse les déchets, chasse l’air et donc l’oxygène indispensable au bon fonctionnement. Cette eau en chassant l’oxygène favorise le développement des bactéries anaérobies principale source d’odeurs nauséabondes. Cette eau, en percolant, entraine la matière organique et les minéraux ,appauvrissant le lombricompost et le rendant acide. Et pour conclure les méfaits ,le thé rend le lombricompost vaseux ,très difficile à utiliser et impossible à faire sécher sans faire des blocs très durs. Maintenant ,si vous voulez les solutions, je vous invite venir sur le forum de Verslaterre http://verslaterre.org/index.php A bientôt.

        • Bonjour, Concernant Lumbricus terrestris, oui, c’est très exactement ce que je vous disais plus haut en abondant dans votre sens et en m’en excusant. Il a d’ailleurs été retiré de l’article avec tous nos remerciements pour la précision. Pour ce qui est de la photo, voir ma réponse plus haut… Et enfin pour ce qui concerne le lombrithé, merci beaucoup de vos précisions ! (PS: nous n’avons pas reçu d’autre message de votre part)

          • Bonjour, j’ai du faire une fausse manip’.Pour continuer la conversation, vous parler du rôle de terrestris dans le compostage .En fait, il n’en a pas dans le sens que la nature ne composte pas, elle recycle la matière en nourrissant tous les êtres qui vivent. Le compostage est une technique qui consiste à collecter de la matière organique, à l’amener à se décomposer rapidement pour en faire un produit, le compost. A ma connaissance, il n’y a que 2 espèces animales qui pratique le compostage: l’homme et la fourmi pour cultiver des champignons. Tous les autres mangent, défèquent et meurent, en participant au cycle de la vie. De l’humus à la plante, à l’animal, à l’humus.

  4. Bonjour, Votre article est très complet et vraiment très intéressant. Je suis enseignante. Nous avons un lombricomposteur dans la classe depuis plus d’un an. Les enfants adooorent ! Ils le gèrent très bien. Ce sont eux qui ramènent les déchets. Ils se battent presque pour récupérer le thé de ver. Et nous récupérons le compost pour le jardin potager de l’école. Ils ont bien compris l’intérêt et le sens de l’outil. Il a bien sa place dans la classe, ça ne sent pas du tout et c’est vraiment très pédagogique. Je le recommande pour toutes les écoles urbaines comme nous !

    • Merci de votre retour et content que cet article ait pu vous servir à quelque chose d’utile. Le retour d’expérience est intéressant aussi, j’en avais en matière de compostage classique mais moins en matière de lombricompostage 😉

  5. Bonjour, très bon article ! j’ai un lombricomposteur depuis un an environ : je souhaitais obtenir du terreau pour mes jardinières, or, ce que j’obtiens, c’est une masse noire qui devient du béton en séchant (on construit bien des habitations en bouse dans divers pays…) Voici donc ma question : comment transformer le lombricompost en terreau ? merci !

    • Bonjour, Si le résidu de lombricompost que vous récoltez est dur comme du béton après séchage (rien à voir avec de la bouse par contre), c’est qu’il n’est peut être pas de la meilleure qualité et qu’il faudrait revoir toute votre méthodologie (cartons, papier, type d’aliments, emplacement, etc.). Quoi qu’il en soit par contre, le compost comme le lombricompost ne sont pas des terreaux. Ce sont là 2 choses différentes. Le terreau, quel qu’il soit, est un substrat (+/- riche) alors que le compost et lombricompost sont des engrais. A ne pas confondre dans l’utilisation ! Au plaisir d’avoir vos retours,