La limace, on en bave ! Comment limiter ses dégâts et étudier sa biologie ?

Haaaa, les limaces… Il est des animaux que tout le monde connaît sans réellement savoir ce qui les caractérise.

Gastéropode terrestre hermaphrodite, comme le sont les escargots, la limace fait partie d'une grande famille qui compte environ 100 000 espèces, si l’on y ajoute les espèces marines.

Ces grandes aventurières du vivant sont souvent mal aimées pour leur impact sur l’agriculture de par leur appétit vorace.

Ce que vous allez apprendre

  • Comment il est possible de lutter contre l’impact de la limace en agriculture
  • Quelles sont ses origines
  • Quelle est la morphologie de la limace
  • Comment la limace se reproduit
Silaviearnocare
Sois libre comme une limace, ne devient pas escargot !

L’histoire de la limace

Specimen de Glaucus atlanticus en mer
Specimen de Glaucus atlanticus en mer Sylke Rohrlach

La limace est un gastéropode, c’est-à-dire un mollusque avec un pied musclé à l’aide duquel elle se déplace par reptation (contraction de plusieurs muscles du pied successivement en action).

C’est grâce à cette capacité que la limace a quitté les océans du carbonifère il y a environ 350 millions d’années, pour arriver aujourd’hui dans nos potagers. Cela force le respect !

C’est à cette période que la limace s’est donc adaptée au milieu terrestre, en développant la capacité de respirer à l’air libre à l’aide de ce que l’on appelle un « poumon ».

Ce poumon consiste en une ouverture sur le côté droit (le pneumostome), par laquelle entre l’air qui chemine alors jusqu’à une poche dans laquelle se trouvent de nombreux petits vaisseaux sanguins.

La limace a également développé une technique étonnante pour avancer plus aisément sur terre, par la sécrétion d’un mucus (que nous sommes nombreux à repérer aisément) qui lui permet de glisser plus facilement.

Pour faire les choses bien, comme le fait souvent la nature, ce mucus lui a également permis de passer du milieu aquatique au milieu terrestre en la protégeant de l’assèchement et en la préservant des infections grâce à ses propriétés antibiotiques.

Un peu de morphologie

Hormis son organe respiratoire, la limace à une tête munie de 4 tentacules, dont les 2 plus longs portent les yeux de l’animal.

Extrêmement petits, ces yeux possèdent les mêmes caractéristiques que les nôtres avec un cristallin, une cornée et un corps vitré. Il est cependant encore difficile de dire comment voit réellement la limace, les conjectures allant d’une vision identique à la nôtre à une vision qui ne différencie pas le jour de la nuit.

Une chose est cependant certaine, ces tentacules sont également des organes olfactifs et tactiles très sensibles et capable de mouvements de rétractations relativement rapides, proportionnellement à la taille de l’animal.

Radula de Armina maculata
Radula de Armina maculata Parent Géry

Deux mâchoires, des dents et une langue râpeuse assez étonnante pour avoir son propre nom, la radula, et on peut s’estimer heureux que la limace n’ait pas la taille d’un poney !

Ses mâchoires ne sont cependant pas très puissantes, ce qui lui fait préférer une nourriture molle et tendre plutôt que dure et coriace.

La coloration et la longueur du corps varient grandement selon les espèces. On notera simplement que la plus longue limace d’Europe peut mesurer jusqu’à 30 centimètres en extension (Limax cinereoniger).

Enfin, caractéristique qui a son importance quand on parle de lutte contre la limace en agriculture, sa peau n’est pas perméable, ce qui veut dire que les 80% d’eau qui constituent son corps s’évaporent facilement.

Reproduction

Œufs de limace sur litière forestière
Œufs de limace sur litière forestière Holger Casselmann

Les limaces sont hermaphrodites. Elles possèdent les organes mâles et les organes femelles. Ce qui ne signifie pas pour autant qu’elles puissent se féconder elles-mêmes !

En effet, la fécondation se fait à la rencontre de deux individus et elle est dite « croisée », car chacun jouera les deux rôles, se fécondant mutuellement.

Les œufs, de 100 à 400 selon les espèces, sont pondus dans le sol, sous l’écorce, sous des pierres et même dans des galeries de vers de terre.

C’est à l’automne que cette ponte est effectuée pour ce qui concerne les espèces européennes. L’année d’après verra naître une nouvelle génération de limaçons.

La limace en agriculture

Nombreuses limaces sur jeune salade
Nombreuses limaces sur jeune salade DEFI-Écologique

« Un fléau », diraient certains, qui ne seraient autres que les plus modérés. Il est vrai que la dizaine d’espèces de limaces qui posent problème en agriculture au sens large (que ce soit dans les potagers ou en grande culture) est particulièrement vorace.

Comme expliqué plus haut, la limace apprécie une nourriture tendre du fait de sa capacité masticatoire, ce qui l’amène à avoir une préférence pour les jeunes pousses. Cette préférence cause des dégâts irrémédiables et un réel problème de sécurisation de la production.

Si la multitude de méthodes développées, entre réflexions empiriques et autres astuces de jardinier, peut être efficace en parallèle d’une favorisation des prédateurs naturels de la limace, il est plus compliqué de mettre de telles méthodes en place dans le cadre d’une production agricole stricto sensu.

En maraîchage, en l’occurrence, la limace pose un réel problème, notamment dans la gestion des paillages et même la lutte inondative à travers des relâchés de nématodes parasitant les limaces, doit encore faire ses preuves économiquement.

On en revient souvent au phosphate de fer qui va, quant à lui, poser des problèmes annexes en entrant dans la chaîne alimentaire.

Le talon d’Achille de cet animal à un seul pied

Les limaces bénéficient de nombreux atouts :

  • Une reproduction efficace et relativement abondante.
  • De moins en moins de prédateurs du fait de la présence de l’Homme, entre autres choses.
  • Une capacité à trouver de la nourriture grâce à un système olfactif développé.
  • Une taille passant somme toute inaperçue, ou presque.

Une vitesse moyenne de 7,5 centimètres par minute pourrait être une caractéristique rendant la limace plus vulnérable… Pas sûr !

En réalité, c’est bien dans sa dépendance à l’eau, en règle générale, que réside la faiblesse de la limace.

En effet, la limace a besoin d’eau pour sécréter le mucus sur lequel elle va avancer et grâce auquel elle va perdre moins d’eau.

La limace, quelle qu’elle soit, ne sort donc qu’en cas d’extrême nécessité en plein soleil et apprécie grandement les taux d’hygrométrie élevés et les horaires ou saisons fraîches. N’ayant pas de coquille pour se protéger, la chaleur a un effet très rapide sur la capacité de survie de la limace.

À noter qu’elle va entrer en hibernation dès que les températures au sol vont atteindre les 0° Celsius ou si les conditions climatiques font justement que son environnement est trop sec.

Expérience pour limiter les dégâts de la limace

Mise en place expérimentation sur les limaces
Mise en place expérimentation sur les limaces DEFI-Écologique

Nous avons longtemps cherché des moyens de lutte contre la limace et ne doutons pas une seule seconde que la réponse n’est pas unique, mais bien multiple.

Il faut entendre par cela qu’un jardin ou une exploitation qui ne favorise pas les prédateurs naturels (avifaune, herpétofaune, hérissons, musaraignes, etc.) de la limace sont forcément en partie dans le faux, en matière de lutte contre ce ravageur.

Mais, d’expérience, nous savons également qu’à eux seuls et dans un monde anthropomorphisé, les prédateurs ne peuvent pas tout faire. Il faut également nous munir d’autres moyens de régulation qui soient cohérents.

Pour notre part, chez DEFI-Écologique, nous utilisons la terre de diatomée à la fois sous l’angle de l’expérimentation et sous l’angle de l’utilisation en routine.

En effet, un travail sur le sujet réalisé en plein champ en collaboration avec l’association Canop’Terre et Olivier Lavaud tend à prouver l’efficacité de la terre de diatomée.

Le pouvoir dessiccateur de la terre de diatomée (jusqu’à 2 fois son poids en eau) est, pour nous, indéniablement impactant dans la lutte contre les limaces, en créant une barrière physique bien plus utile que tous les remèdes de grand-mère que l’on a déjà testés (comme les cendres, les pièges à bière et autres).

Aussi efficace sur pucerons pour pas mal de plantes que l’on a pu tester depuis deux ans (nous avons constaté un réel effet sur la fève, par exemple), on voit également un impact sur doryphores, puces, tiques, poux rouges et on en passe.

Mais une chose est certaine, c’est que l’assèchement du mucus des limaces et, par voie de conséquence, de la limace elle-même est un réel frein pour l’animal.

Là où nous avons un intérêt tout particulier pour la terre de diatomée (qui a l’agrément AB), c’est qu’elle va au-delà des produits, même agréés, dans la mesure où son action est uniquement mécanique et non chimique.

Nous ferons certainement une publication plus précise en la matière d’ici à la fin de l’année et pour présenter nos résultats sur la période…

Szczepan Yamenski
Il est vain pour le lion de juger le comportement de la limace.

Place de la limace dans l’écosystème

Limace sur litière
Limace sur litière David Reverchon

Les limaces sont répandues, c’est un fait. Et les limaces sont nombreuses, c’est un fait aussi. En cela ce serait une grave erreur que de croire que les espèces de limaces n’ont pas un rôle à jouer.

Elles servent de nourriture à toute une foule d’animaux sauvages qui, pour certains à l’arrivée du printemps, ont besoin d’avoir des limaces disponibles pour nourrir leurs petits.

Nombre d’espèces se nourrissent d’ailleurs tout particulièrement des jeunes limaces, dont les premières arrivent en février ou mars, selon les années et les lieux. C’est par exemple le cas des orvets juvéniles ou encore des musaraignes.

Au-delà de cette fonction dont on sous-estime bien trop souvent l’importance chez ces animaux souvent mal-aimés, la limace tient également le rôle du nettoyeur.

Si les limaces apprécient bien souvent les jeunes pousses, elles se nourrissent dans la litière au niveau du sol, comme certains vers de terre, et participent ainsi à la décomposition générale, en fertilisant les sols.

Plus rarement, mais néanmoins couramment, la limace joue aussi dans la catégorie des charognards, ne dédaignant pas un cadavre d’animal, quelle que soit sa taille, à se mettre sous la radula.

Pour conclure

Les limaces ont parcouru un sacré chemin évolutif avant d’arriver où elles en sont. Sans tomber dans l’angélisme, il s’agit tout de même de prendre en considération ces animaux somme toute étonnants.

Faisant partie à part entière de la chaîne alimentaire, nous nous devons de leur laisser une place et de trouver des moyens de régulation intelligents quand nous devons composer avec elles.

Aussi sûrement qu’il faille protéger le lapin de Garenne pour assurer la survie du lynx ibérique, la présence de la limace assure la survie de nombreux animaux que l’on affectionne plus qu’elles.

Portrait de l'auteur

Vous avez des retours d'expérience de lutte contre la limace avec de la terre de diatomée ?

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Portrait de l'auteur

Julien Hoffmann

Rédacteur en chef — DEFI-Écologique

Fasciné depuis 20 ans par la faune sauvage d'ici ou d'ailleurs et ayant fait son métier de la sauvegarde de celle-ci jusqu'à créer DEFI-Écologique, il a également travaillé à des programmes de réintroduction et à la valorisation de la biodiversité en milieu agricole.

Il a fondé DEFI-Écologique avec la conviction qu'il faut faire de la protection de l'environnement un secteur économique pour pouvoir réellement peser sur les politiques publiques.

 Julien est membre de DEFI-Écologique.

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16 réponses à “La limace, on en bave ! Comment limiter ses dégâts et étudier sa biologie ?”

  1. Bonjour, Dommage d’avoir mis en photo une limace tigrée pour illustrer vos propos : c’est une espèce qui pose très peu de problèmes dans les potagers (on l’y voit très peu) : elle est surtout détritivore et elles mangerait les autres limaces (ce que j’ai uniquement lu mais pas constaté). En revanche je constate depuis de nombreuses années son absence de nocivité au potager et, ce qui ne gâche rien… elle est très belle. Si un jour (ou plutôt une nuit), vous tombez par hasard sur un accouplement : vous verrez, c’est fascinant.

    • Bonjour, et merci de votre retour ! Il faut bien voir que nous avons mis là une photo de limace sans discrimination puisque nous traitons aussi de la limace en règle générale et non seulement des espèces qui nous chatouillent. En espérant que l’article vous a plu !

  2. Très bon article, les limaces sont trop souvent exterminées sans état d’âme, de façon cruelle (le sel 🙁 ). Certes, elle peut causer des dommages mais il existe des solutions, que ce soit la terre de diatomées (que je ne connaissais pas), mais aussi des espèces « pièges » qui vont plus attirer les limaces plutôt que vos cultures, sans oublier les nombreux prédateurs (hérissons, orvets, mais aussi quelques insectes).

    • Bonjour et merci de votre commentaire ! Effectivement il y a des solutions en lutte intégrée, même si elles mettent du temps à se mettre en place (accueillir des orvet ne se fait pas en un claquement de doigts). Et, effectivement toujours, ce sont des solutions que nous-même mettons en place dans le cadre de notre bureau d’étude environnement quand on fait appel à nous. En cela, comme explicité plus haut, la terre de diatomée peut constituer une alternative et permettre une « transition » du phosphate de fer vers une gestion plus cohérente !

  3. Bonjour, j’ai pas vraiment eu le temps de me renseigner sur la terre de diatomée. À priori, c’est une roche broyée, si c’est bien le cas, c’est une solution certes plus écolo que les anti-limaces mais non pérennes. S’il faut allez détruire des forêts pour qu’elles deviennent des carrières, il va falloir réfléchir à d’autres solutions. D’ailleurs votre prochaine publication sur le sujet m’intéresse. Je rejoins votre résumé, dans ce cas ne faudrait-il pas trouvé leur aliment ultime, et le cultiver ? En tout cas l’article est super complet ! Bravo à vous.

    • Merci de votre retour somme toute positif, c’est vraiment un plaisir ! Concernant la terre de diatomée stricto sensu, vous pourrez en apprendre un peu plus ici > https://blog.defi-ecologique.com/terre-de-diatomees-maraichage-aviculture/ Je tiens juste à préciser que la terre de diatomée que nous nous sommes permis de valoriser dans cet article est le fruit de résidus de production. En effet la terre de diatomée est « transformée » dans le but de servir, en grande partie, de matière de filtration dans toute l’industrie agroalimentaire (notamment le vin, les jus de fruits, etc.), mais dans ce process, une partie est perdue. Notre partenaire récupère cette terre qui était avant cela ré-enfouie, et la valorise, entre autres choses, dans le cadre de la lutte contre plusieurs ravageurs ou indésirables comme la limace. C’est en somme du recyclage !

    • En réalité non… La terre de diatomée fonctionne comme barrière physique, non comme un produit chimique « tuant » les carabes. Cela revient donc à dire que ce sont des endroits que les carabes ne fréquenteront pas ce qui n’empêche en rien d’augmenter leur présence de par ailleurs en les favorisant (branchages, etc.) et d’arrêter par la suite d’utiliser la terre de diatomée !

      • j’ai la même inquiétude que Louis un peu plus haut concernant l’effet abrasif de la terre de diatomée sur d’autres animaux du sol. si l’effet abrasif et dessiccateur est létal pour les limaces, pourquoi ne le serait -il pas pour un orvet ? ou les vers de terre ? si la terre de diatomée agit aussi contre, je cite :  » les doryphores, puces, tiques, poux rouges et on en passe » pourquoi n’agirait-il pas sur les bons auxiliaires du jardin comme les carabes? staphyllins…? la terre de diatomée aurait-elle une action sélective sur certains animaux et pas d’autres ? une étude rigoureuse sur le moyen et lus long terme serait la bienvenue car détruire les limaces à court terme est une chose mais après…?

        • Bonjour, Encore une fois, le produit n’est pas létal pour les limaces, il s’agit d’un répulsif mécanique. L’idée état de repousser efficacement et non de détruires. Ensuite oui, la terre de diatomée peut avoir une action sur les auxiliaires de culture à chitine (carapace en gros) dans la mesure où là, contrairement à la limace, la terre de diatomée peut tuer (https://blog.defi-ecologique.com/terre-de-diatomees-maraichage-aviculture/). C’est un équilibre à trouver comme d’habitude en ciblant l’utilisation du produit. Je rappel cependant que l’action de la terre de diatomée est mécanique ce qui veut dire qu’en la mettant au sol vous n’impactez pas les animaux qui vont sur les feuilles environnantes…

  4. Bonjour,
    J’ai fait des tests avec un prototype qui de par sa forme et l’adjonction de sel garantit un résultat réel.
    Le problème de cette solution réside dans le fait que si cela fonctionne très bien pour une plante unique, sa transformation pour une parcelle devient plus complexe en terme de fabrication.
    Si quelqu’un est intéressé je peux lui faire passer le plan.

  5. Au jardin partagé de Limoges, nous n’utilisons pas de répulsif, nous détournons la gourmandise des limaces en mettant à leur disposition du bois mort couvert de champignons. Le répulsif pourrait venir en complément, par exemple au printemps lorsque nos amies ont très faim : ce serait plus économe que de planter plus de laitues qu’il ne nous en faut …
    Une autre parade efficace consiste à ne repiquer les plants que lorsqu’ils sont déjà bien développés : une courge ayant quatre ou cinq feuilles n’est jamais mangée …

  6. Bonjour, j’utilise la terre de Diatomée depuis 3 ans, elle limite bien le nombre de limaces mais à l’automne celle ci se cache bien sous les salades et sont quasiment impossible à éliminer. La terre de Diatomée m’a surtout servi à sauver les groseillers d’une petite chenille grise qui mange toutes les feuilles. J’avais essayé un tas de poudre, rien ne marchait sauf une variante du « DDT », bref un produit chimique imparable en une journée au début mais va-t-il dans les groseilles qui poussent après? J’avais lu que cette terre est très siccative et les chenilles en la mangeant se détruisent l’intestin (idem pour les limaces). J’utilise aussi les cendres de mon chauffage au bois, çà diminue le nombre de limaces (j’ai un jardin de 45m2 fait fin avril). A noter que la terre de Diatomée en magasin bio est très chère (50€ un paquet de moins d’un kg, environ c’est pour donner un ordre de grandeur, c’est peut-être moins). J’ai trouvé un fournisseur sur le web à 60€ les 20kg. Cordialement

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