Hôtel à insectes : quels insectes et quels matériaux, pour quels objectifs ?

Les hôtels à insectes ont le vent en poupe depuis une petite décennie et c'est là une très bonne chose, si l'on considère que « les insectes » ont bien besoin d'un coup de pouce.

Mais maintenant que la démarche est actée, peut-être est-il temps d'aller un peu plus loin ?

En effet, un hôtel à insectes, quelle que soit sa forme et de quelque manière qu'il soit constitué, aura toujours des vertus pédagogiques.

Mais quid de son efficacité ? Quels insectes sont présents dans un hôtel à insectes ?

En effet, il s'agit de choisir les bons matériaux, pour attirer des animaux qui ne se concurrencent pas trop et que l'on sait possiblement présent sur le terrain !

Ce que vous allez apprendre

  • Quels insectes colonisent les refuges à insectes
  • Quels matériaux faut il mettre dans un hôtel à insectes
  • Quel est l'intérêt pédagogique de l'hôtel à insectes
Voltaire
Un lion mort ne vaut pas un moucheron qui respire

Bourdons des champs — Bombus pascuorum

Bourdon - Bourdon en train de butiner
Bourdon - Bourdon en train de butiner entomart

Le bourdon des champs se trouve principalement dans les herbes basses et près des forêts.

C’est bien une espèce inféodée à la campagne, mais qui peut avoir un réel impact sur la pollinisation des cultures.

Le bourdon des champs nidifiant dans le sol, on garnira sa boîte en fonction avec une majorité de terre et de quoi l’alléger un peu avec de la paille.

Coccinelle à 7 points — Coccinella septempunctata

Larve de coccinelle
Larve de coccinelle

La coccinelle à 7 points est une excellente dévoreuse de pucerons, qu’elle soit au stade larvaire ou au stade d’imago (adulte). Et c’est, de plus, un magnifique insecte, ce qui ne gâche rien.

Mais n’oublions pas que la coccinelle est également particulièrement appréciée de bien des espèces d’oiseaux. Elle fait partie de la chaîne, et pas uniquement pour nous donner un coup de main dans nos cultures !

C’est surtout les pommes de pins et la laine de bois en petits morceaux qui vont attirer nos petites bêtes rouges.

Quels matériaux mettre dans un hôtel à insectes ?

Les matériaux sont essentiels à l’hôtel à insectes pour arriver à les séduire en leur proposant les matériaux dont ils ont besoin pour passer l’hiver, se reposer, se réfugier ou se reproduire.

  • Des coquilles d’escargots pour les osmies bicolores.

  • Des tiges creuses en tous genres (ronce, renouée du japon, bambou, etc.) pour les osmies.

  • De la paille pour les chrysopes.

  • Des rondins de bois percés pour les abeilles charpentières.

  • Des feuilles mortes et des écorces pour les anthocoris.

  • De la laine de bois fragmentée pour les coccinelles.

  • Des tiges de bois verticales pour les papillons.

  • Des tuiles cassées et empilées pour nombre d’araignées.

  • Des blocs de terre-paille pour les anthophores plumeuses.

Forficules — Forficula auricularia

Forficule - Pince oreille en position de défense
Forficule - Pince oreille en position de défense

Les forficules, aussi appelés « perce-oreilles » sont de grands mangeurs de pucerons.

À la différence de nombreux autres insectes, par contre, ils peuvent aussi piquer certains fruits ce qui peut poser quelques problèmes.

Un simple pot en terre cuite que l’on remplit de paille et que l’on retourne pourra faire l’affaire.

Il s’agira d’en avoir deux ; un qui sera dans un arbre pour se « charger en forficules » et un qui sera à l’endroit où les pucerons sont le plus problématiques.

Les pots peuvent aussi être posés à des endroits où amphibiens et reptiles auraient besoin de se nourrir.

Orvet commun — Anguis fragilis

Orvet commun - En mouvement en train de chercher sa nourriture.
Orvet commun - En mouvement en train de chercher sa nourriture. Kristian Peters

Lézard aux écailles lisses et brillantes, l’orvet a une queue qui ne repousse pas totalement contrairement aux autres lézards.

Animal qui a besoin de calme, on va le retrouver à bien des endroits, notamment sous des tas de fumier ou de foin vieillissant, là où il peut avoir une chaleur constante.

Pour cette raison, on le trouve parfois sous des pierriers, où il aura creusé son propre terrier ou aura réutilisé une galerie abandonnée par un rongeur.

Il se nourrit en très grande partie de limaces, ce qui n’est pas sans le rendre séduisant aux yeux des jardiniers et des maraîchers.

Hôtel à insectes et médiation à l’environnement

Ce chapitre pourrait, et pourra, constituer un article à part entière.

Si l’hôtel à insectes a bien une vertu, c’est celle de pouvoir aborder le monde du minuscule sous un angle pédagogique :

  1. Les animaux ont beau être petits, ils n’en sont pas moins essentiels.

  2. Il est petit, mais l’hôtel à insecte peut être une sorte d’écosystème.

  3. Dans un lieu restreint, on a pourtant un nombre étonnant d’espèces.

  4. Au premier regard on ne voit rien, ou presque. Mais après coup on se rend compte qu’il nous faudrait aussi une loupe binoculaire.

  5. Les animaux se nourrissent, aussi petits soient-ils. C’est bien qu’ils doivent avoir un impact.

  6. On en a besoin autant que les insectes en ont besoin !

  7. Beaux, moches, sales… des concepts qui n’ont pas lieu d’être dans le monde des insectes.

  8. Pour qu’un refuge à insectes soit efficace, il faut penser au bien-être des insectes qui y résideront, notamment en fermant l’arrière de l’hôtel, mais aussi en l’orientant au sud est. Tout un programme d’aménagement !
  9. L’utilisation de matériaux naturels est essentielle pour les insectes car peintures nocives, lasures, vernis, produits anti-fongiques et autre produits chimiques leur nuisent.
  10. La place des insectes dans un écosystème, même urbain, est importante que ce soit parce qu’ils pollinisent, parce qu’ils se font manger ou interagissent avec leur environnement de bien d’autres manières !

Carabes — Carabidae

Carabe doré - Un des carabe les plus connu comme auxiliaire de culture
Carabe doré - Un des carabe les plus connu comme auxiliaire de culture Özdamar Diane

Sur un millier d’espèces de carabes en France, 80% des adultes et 90% des larves de cette famille de coléoptères sont carnivores.

Les autres mangent des végétaux et peuvent ainsi poser quelques menus soucis aux cultures ou alors, eux aussi, être des auxiliaires de culture.

Souches de quelques années, bon fagot de branches et autres branchages de bonne taille vont les attirer pour se réfugier.

Punaises prédatrices — Anthocoris

Punaise prédatrice - Punaise prédatrice en quêt de proies
Punaise prédatrice - Punaise prédatrice en quêt de proies Shane

Anthocoris n’est pas la seule punaise prédatrice, mais elle est bien connue dans la catégorie « auxiliaires de cultures ».

Elle peut par contre aussi s’attaquer aux larves de coccinelles, ce qu’il serait bon d’éviter si on souhaite être efficace.

Feuillages et écorces feront un vrai quatre étoiles pour ces minis prédateurs.

Arachnides — Opilions, Epeires, Argiopes, Tégénaires, etc.

Epeires - Nid d'épeires avant dispersion.
Epeires - Nid d'épeires avant dispersion. Francine Lacroix

Les araignées sont multitude. Si elles sont souvent moins considérées, leur rôle n’en est pas moins primordial dans nos écosystèmes.

Avec leurs toiles, énormément d’araignées se nourrissent d’insectes volants, mais cela ne les met pas à l’abri de se faire dévorer à leur tour, notamment par les oiseaux.

Feuilles, herbes longues et brindilles permettront à beaucoup d’entre elles d’y placer des cocons qui passeront l’hiver bien abrités.

Le saviez-vous ?

Un hôtel à insectes n’attire pas que des insectes.

Pourquoi, d’ailleurs, devrions-nous limiter son impact sur la biodiversité aux seuls insectes ?

On pourra donc y rencontrer des araignées, des myriapodes (animaux pourvus de nombreuses pattes et ayant le corps segmenté appelés communément les « mille-pattes »), des cloportes (seul crustacé terrestre, cet isopode se nourrit de détritus de végétaux et est pour cela fort utile) ou encore les collemboles (mangeurs de végétaux en décomposition, d’hyphes, d’algues, de bactéries, etc.).

Et puis arrive la catégorie de poids au-dessus qui vient s’y nourrir…

Les musaraignes, les oiseaux, les lézards, les hérissons et d’autres encore, en fonction de la manière dont a été réalisé l’hôtel à insectes et de l’endroit où il a été placé.

Staphylin odorant — Ocypus olens

Staphylin odorant - Staphylin en position défensive
Staphylin odorant - Staphylin en position défensive PETER GREENWOOD

Le staphylin odorant est un coléoptère qui mange pour beaucoup les cadavres d’animaux mort, les recyclant par la même occasion.

Mais il se nourrit également de nombre de petites proies telles que les larves de limaces ou couvains d’escargots, acariens, asticots et autres.

Ce seront principalement des pierres plates, des tuiles ou des tas de végétaux divers et variés qui attireront ce carnivore fort utile.

Abeilles sauvages — Osmies rufa

Abeille sauvage - Osmie rufa en train de colmater son lieu de ponte.
Abeille sauvage - Osmie rufa en train de colmater son lieu de ponte. Chaufglass

Pollinisatrices par excellence aux côtés des abeilles domestiques, par rapport auxquelles elles seraient plus efficaces en la matière, les abeilles sauvages ont réellement besoin qu’on leur file un coup de patte.

Alors donnons-leur le gîte et notamment à Osmie rufa, une des espèces les plus répandues.

Elles ont besoin de tiges creuses (pour la plupart des espèces) afin d’y pondre. Les tiges de framboisier, bambou, roseau et sureau feront parfaitement l’affaire.

Quels sont les intérêts d’un hôtel à insectes ?

L’installation d’un hôtel à insectes peut poursuivre plusieurs objectifs. Ses effets bénéfiques sont nombreux et variés !

  • Favoriser la biodiversité en règle générale.

  • Lutter contre les pucerons, les cochenilles et une grande partie des ravageurs de culture grâce aux chrysopes, aux coccinelles, aux anthocoris, aux épeires et à tant d’autres insectes auxiliaires.

  • Fournir abris et refuge à des espèces ayant besoin de place, comme les osmies bicolores qui ont besoin de coquille d’escargots pour y déposer leurs larves.

  • Redynamiser la chaîne alimentaire car une énorme partie des oiseaux se nourrissent d’insectes en tous genres.

  • Limiter la pullulation de limaces grâce aux carabes, mais aussi aux orvets et aux lézards en tous genres si vous leur laissez une place dans votre hôtel (et c’est facile).

  • Participer à la pollinisation des plantes à travers la présence des mégachiles, des osmies et de toutes les abeilles solitaires.

  • Compenser l’artificialisation des sols et de la Nature en général. Même si ce n’est qu’un pansement sur une hémorragie, en attendant mieux c’est toujours ça de prit.

Chrysopes vertes — Chrysoperla carnea

Chrysope verte - Adulte de chrysope sur son repas.
Chrysope verte - Adulte de chrysope sur son repas. JJ Harrison

Les larves de la chrysope verte, chrysope assez courante dans la famille des chrysopidae, sont des prédatrices opportunistes à spectre large.

Elles vont aussi bien s’en prendre aux pucerons qu’aux cochenilles ou encore aux acariens de tous poils et ce pendant les trois stades larvaires.

Mais là où la nature est bien faite chez cette espèce, c’est qu’une fois arrivée au stade adulte (imago), elle consommera du pollen.

Charge à vous de lui planter de quoi la nourrir !

Les abris à chrysopes leur servent à passer l’hiver à l’abri et constituent avant tout en des boîtes de bonnes dimensions (pour accueillir une colonie entière) remplie de paille.

Syrphes — Syrphinae, Melisiinae

Syrphinae adulte - Imago de syrphe se nourrissant de pollen.
Syrphinae adulte - Imago de syrphe se nourrissant de pollen. S. Rae

Cette famille de diptères est bien connue des agriculteurs autant que des jardiniers pour les épauler dans la lutte contre nombre de « ravageurs » de cultures.

250 des 500 espèces présentes en France consomment d’autres insectes durant leur stade larvaire, principalement des pucerons, ce sont les Syrphinae et Melisiinae.

Arrivés à l’âge adulte, comme les chrysopes vertes, ils consommeront du pollen et joueront le rôle de pollinisateurs à leur tour.

Briques et tuiles plates (parfois tiges creuses aussi) sont des lieux qu’ils prisent.

Georges-Louis Leclerc de Buffon
Une mouche ne doit pas tenir dans la tête d'un naturaliste plus de place qu'elle n'en tient dans la nature

Abeille charpentière violette — Xylocopa violacea

Abeille charpentière - Adulte en train de se nourrir.
Abeille charpentière - Adulte en train de se nourrir. Le pot-ager

Elle creuse son trou dans le bois mort avec ses propres mandibules et peut s’attaquer à tous types de bois non traité, ou presque.

C’est là qu’elle logera pour toute l’année et jusqu’à l’année suivante.

Butineuse de choix et mesurant de 4 à 5 centimètres, son vol est assez bruyant pour qu’on ne puisse pas la rater !

Si plusieurs espèces différentes, l’abeille charpentière violette reste impressionnante de par la couleur de ses ailes.

Lézard des murailles

 — Podarcis muralis
Lezard des murailles de profil
Lezard des murailles de profil Pascal Blachier

Les lézard des murailles sont des animaux à sang froid qui, pour cette raison, apprécient et ont grand besoin de chaleur et de soleil.

Pourquoi auraient-ils leur place dans un hôtel à insectes ? Parce qu’ils se nourrissent de ces derniers aussi sûrement que les oiseaux et bien d’autres animaux.

Après tout, c’est bien pour que la chaîne alimentaire fonctionne au mieux que l’on installe ou construit des hôtels à insectes !

Osmie bicolore

 — Osmia bicolor
Osmie bicolore en gros plan
Osmie bicolore en gros plan František ŠARŽÍK

L’osmie bicolore fait partie de ces abeilles sauvages dont on sous-estimait depuis encore peu l’importance dans nos écosystèmes.

En effet, comme toutes les autres abeilles solitaires, l’osmie bicolore contribue à la pollinisation des plantes de manière large.

Sa particularité première de pondre dans des coquilles vides d’escargots (à placer donc sous ou au pied de votre hôtel à insectes) rend sa reproduction délicate.

Épeire diadème

 — Araneus diadematus
Épeires diadème sur sa toile, en attente d'une proie
Épeires diadème sur sa toile, en attente d'une proie Leszek Leszczynski

L’épeire diadème est une araignée de relativement bonne taille que l’on retrouve largement dans les agrosystèmes de toutes tailles et notamment au jardin.

Sa taille, justement, fait qu’elle a tendance à s’attaquer plutôt à des proies imposantes, lui donnant ainsi un rôle de choix en matière d’auxiliaire de culture mais aussi comme nourriture pour les insectivores.

Construire son hôtel à insectes

Tout n’est pas bon à prendre et il n’est pas inutile de vous rapprocher d’un professionnel compétent ou d’une association d’entomologistes pour faire quelque chose d’efficace… Même si le but n’est que pédagogique.

Certaines espèces se concurrencent entre elles pour la nourriture, d’autres s’entre-dévorent, certaines se parasitent.

Les équilibres éco-systémiques, ça ne s’invente pas !

Mais vous trouverez ici de belles ressources pour commencer à appréhender la construction d’un hôtel à insectes et le monde complexe de l’entomofaune.

  1. Guide par EUGO project.
  2. Guide par TerraEco.
  3. Guide par Micropolis, la cité des insectes.
  4. Guide par le collège Ronsard.

Pour conclure

Où sont donc les autres ?

Les papillons, les guêpes solitaires, la grande sauterelle, le lézard des murailles ou encore les aphidius…

Un hôtel à insectes, vous l'aurez compris, peut avoir une portée aussi symbolique que bien plus pragmatique et à grande échelle.

Véritable outil, il nécessite de cumuler bon nombre de connaissances et de compiler un maximum de retours d'expériences selon l'objectif que l'on veut lui donner (pédagogique, outil de culture, lieu de conservation des espèces, etc.).

Certaines villes et structures touristiques ou privées s'équipent désormais de nos banc Refuge®, grâce auxquels vous pouvez en apprendre plus et nous envoyer vos observations !

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Quels autres types d'insectes pour quels types de matériaux ?

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Julien Hoffmann

Rédacteur en chef — DEFI-Écologique

Fasciné depuis 20 ans par la faune sauvage d'ici ou d'ailleurs et ayant fait son métier de la sauvegarde de celle-ci jusqu'à créer DEFI-Écologique, il a également travaillé à des programmes de réintroduction et à la valorisation de la biodiversité en milieu agricole.

Il a fondé DEFI-Écologique avec la conviction qu'il faut faire de la protection de l'environnement un secteur économique pour pouvoir réellement peser sur les politiques publiques.

 Julien est membre de DEFI-Écologique.

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18 réponses à “Hôtel à insectes : quels insectes et quels matériaux, pour quels objectifs ?”

  1. J’ai lu dans un article de Kaizen sur les hôtels à insectes, qu’il fallait les changer tous les ans, notamment les troncs percés destinés aux abeilles solitaires, car en hiver les orifices peuvent accueillir des éléments qui nuiront aux abeilles le printemps suivant. Est ce vrai?

    • Bonjour, Et merci de ce premier commentaire ! Un des plus grand intérêt de l’hôtel à insectes est de donner un gîte aux insectes pour l’hiver (diapause, hibernation, etc.), s’il faut changer quelque chose ce sera donc plutôt au printemps. Pour ce qui est des abeilles solitaires spécifiquement, elles font face à de nombreux problèmes que connaissent les abeilles domestiques aussi, et c’est rarement un toilettage qui les résout. Selon la taille on changera donc les troncs tous les 2 à 4 ans.

  2. Les hotels a insectes n’accueillent la plupart du temps que des especes banales. 80% des abeilles solitaires nichent dans le sol, et beaucoup d’autres ont besoin de tiges a moelle verticales. L’interet majeur des hotels a insectes est de faire du marketing pour la protection des abeilles sauvages.

    • Mais à qui profite le crime ? Plus sérieusement, d’expérience, c’est justement en adaptant les matériaux que l’on arrive à de beaux résultats sans pour autant centrer la démarche sur les abeilles sauvages… Même si ces dernière sont effectivement un superbe socle pédagogique !

  3. Bonjour Julien, j’ai en projet la construction d’un hôtel à insectes dans mon jardin. Au vu d’un commentaire précédent concernant les tiges à moelle posées verticalement plutôt qu’horizontalement, peux-tu me confirmer quelle est la meilleure position pour que les diptères (entre-autres) se plaisent dans leur nouvel habitat s’il te plait ? Merci d’avance

    • Bonjour, En règle générale, quoi qu’il en soit, le meilleur moyen de répondre aux besoins des insectes, surtout quand on parle de famille regroupant des milliers d’espèces, est de multiplier les dispositifs. Placer des tiges à moelle horizontales qui sont ensuite occupées à 80 voir 90% (c’est le cas de pas mal de dispositif que j’ai déjà installé) n’est quoi qu’il en soit pas un mal =)

  4. Y a t-il dans le commerce un hôtel à insectes pollinisateurs bien conçu suivant vos conseils ? Si oui, pouvez-vous me l’indiquer car je ne suis pas en état de le construire moi-même. Je suis dans le Morbihan, avec un jardin paysagé et exposé aux vents. Cordialement

    • Pour être tout à fait honnête non, nous ne connaissons pas de modèle à l’heure actuelle. De deux choses l’une: nous sommes en train d’en développer un comme nous l’avons fait avec le banc Refuge et de deux le développement d’un site de vente en ligne est en cours de notre côté. Nous serons bientôt en mesure d’être plus efficace pour ce type de demandes ! Merci de votre intérêt pour notre plateforme en tout cas 🙂

  5. Bonjour j’habite en Belgique, j’ai plusieurs hôtels à insectes au mur et chaque printemps les abeilles solitaire viennent y pondre, cette année aussi mais depuis deux jours j’ai une espèce de guêpes qui vide les trous et éjectent les larves des osmies rousse et abeille solitaire et y ponde à la place! Que faire?

    • Bonjour,
      Les guêpes, peut-être parasites dans ce cas, méritent-elles moins d’avoir leur place dans votre hôtel ? Il faudrait éventuellement connaître avec exactitude la guêpes qui vient squatter, mais même en le sachant, faut-il orienter les choses ?
      C’est une des problématique des hôtels à insectes et fonction de comment ils sont réfléchis globalement: Selon les cas et les endroits, ils peuvent favoriser certaines espèces…

  6. Bonsoir,
    Je dois déplacer et déménager un hôtel à insectes installé depuis longtemps mais mal placé sur une nouvelle parcelle de terrain Quelle est la meilleure période pour le faire? Merci d’avance pour l’info

    • Bonjour à vous,

      Tout dépend de ce que vous avez comme matériaux d’une part mais aussi et surtout des espèces actuellement présentes. La chose est délicate, un hôtel ne devrait pas être déplacé.
      Considéré que début mars n’est pas la pire des période dans la mesure où les osmies présentes le sont encore sous forme de larves et donc potentiellement transportables.

      • Merci de votre réponse.Je vais abandonner l’idée de trop le déplacer et simplement le déplacer dans un endroit plus ensoleillé à quelques mètres de sa place actuelle.
        Cordialement

  7. Est-ce que les lézards peuvent envahir l’hôtel à insectes? Depuis que des lezards se voient dans l’hotel, les abeilles ne volent plus devant et pas mal de nids sont ouverts… (depuis une semaine env.)

  8. Bonjour à vous !

    Les lézards ne s’attaqueront certainement pas aux abeilles sauvages qui, si elles ne fréquentent plus votre hôtel, sont certainement parties butiner ailleurs. Il faut entendre que les abeilles sauvages ne fonctionnent pas comme des abeilles domestiques et n’utilisent l’hôtel que sur un lapse de temps très limité…

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